(Vérié @ dimanche 1 janvier 2006 à 15:00 a écrit : Mais, on peut proposer une politique commune
Pour quoi faire ? Pour quels résultats attendus ?
(lol84_Oi! @ dimanche 1 janvier 2006 à 19:49 a écrit : Nous avons un projet qui n'est pas un "grand rassemblement antilibéral" mais un rassemblement anticapitaliste ce qui n'a rien à voir.
Je me souviens que vers 2002, l'extrème-gauche (ou au moins LO) râlait au sujet de l'"anticapitalisme" parceque c'était une étiquette qui n'annonçait pas la couleur. Déjà à l'époque, il y avait ce sentiment que la LCR mettait un peu tout ce qu'elle veut dans un "rassemblement" dont le programme était loin d'être défini. Pour preuve, on y met aujourd'hui le PCF qui aurait bien du mal à faire de l'anti-quoi que ce soit, comme l'ont suffisament montré toutes les périodes où il a exercé le pouvoir lors des 70 dernières années.
Alors ta précision, elle est bien faiblarde, surtout quand dans la réalité, la LCR cause de libéralisme à chaque allocution et dans chaque journal...(lol84 a écrit : Nous avons réussi à mettre la direction du PCF au pied du mur
a écrit :Rompre avec le social-libéralisme
La lutte pour un rassemblement antilibéral conséquent, donc anticapitaliste, est incompatible avec la recherche d’accords gouvernementaux ou parlementaires avec le social-libéralisme. ll y a vraiment deux gauches dans le pays, l’une d’adaptation au capitalisme libéral, l’autre de résistance au libéralisme. tre fidèle au message du 29 mai, mener une politique correspondant aux besoins sociaux amène à s’affronter aux intérêts capitalistes. Pour un gouvernement, cela implique des choix radicaux qui permettront que les travailleurs le reconnaissent comme le leur et se mobilisent pour imposer ses choix car, nous le savons tous, les résistances réactionnaires seront fortes et déterminées. D’évidence, l’heure de ces choix de fond est arrivée. Du vôtre dépend ainsi l’avenir immédiat. Beaucoup regardent vers nos partis, comme vers les autres forces mobilisées dans le combat antilibéral et anticapitaliste, et souhaitent que nous puissions être tous unis, y compris lors des élections à venir. Cet espoir, qui veut donner tout leur sens à la campagne et à la victoire référendaires, est légitime, et nous le partageons. Mais, on le voit bien, cela n’a de sens que si c’est bien la dynamique profonde du « non » de gauche qui s’exprime, pas la recherche dangereuse de marier l’antilibéralisme et le social-libéralisme. Nous voulons construire un rassemblement unitaire sur la base d’une alternative au capitalisme libéral, d’un programme anticapitaliste reprenant des mesures d’urgence sociales et démocratiques, d’un refus de toute alliance gouvernementale ou parlementaire avec les sociaux-libéraux, d’une perspective de transformation radicale de la société. Si ce rassemblement voit le jour, se créeraient alors les conditions pour présenter des candidatures unitaires, associant largement les courants et les militants partie prenante de la victoire du 29 mai, et notamment nos deux partis. Cela se ferait au bénéfice de cette alternative dont la jeunesse et les travailleurs de ce pays ont tant besoin, et qui s’est tant fait attendre déjà.
Le 20 novembre 2005
(canardos @ dimanche 1 janvier 2006 à 20:19 a écrit : dans rouge du 20 novembre 2005, la lcr s'adressant au PCF écrivait:
C'est très clair. Pour la LCR, l'anticapitalisme de la période actuelle, c'est l'opposition au "néolibéralisme". C'est égal, CQFD.
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