a écrit :Ben si désolé, tu te trompes... au moins en partie. Passer au communisme, c'est-à-dire une société sans classes, où les conflits de répartition se sont estompés car chacun a ce qu'il lui faut en abondance, où la société a inscrit sur ses mots d'ordre "de chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins", cela relève d'une société hautement dévelopée et industrialisée.
On voit en filigrane la répugnance qu'avait Trotsky envers la paysannerie russe dont la civilisation autonome était considéré comme crétine et barbare par les dirigeant bolcheviques, au moins vous êtes cohérent avec votre messie...
Le monde paysan qui s'était revolté contre l'autocratie en février dans le but d'avoir un partage plus équitable des terres confisqués aux grands propriétaire terrien a effectivement bien vite déchanté après le coup d'état d'octobre qui a vu la minorité bolchevique mettre en place son programme de soumission des campagnes (nécessaire au ravitaillement des villes, plus aptes aux projets "développée et industrialisé") à base de purges, confiscation et répression dans le sang des révoltes dont le mot d'ordre était "les soviets sans communiste".
http://www.ihtp.cnrs.fr/dossier_campagnes_...gnes_intro.htmlDésenchantées aussi les anciennes colonies russes qui s'étaient déclarées indépendantes... Dès qu'ils se sont fait envahir ils ont bien du se rendre compte que la Russie était resté une autocratie dont seul les maitres avaient été changé . Un projet "hautement développé et industrialisée" nécessitait en effet toutes les ressources Ukrainienne et les ports des pays Baltes...
Quand aux anciens opposants du tsar (les vrais, pas ceux qui sont arrivés des mois après la bataille dans un train allemand...), Trotsky leur régla vite leur compte : aux poubelles de l'histoire ! a tel point que l'une d'entre eux essaiera même d'assassiner Lénine pour sauver ce qu'il pouvait en rester de la révolution russe...
Si c'est ca vos "réussites", j'ose pas imaginer ce que ca doit être un échec...