(Puig Antich @ mardi 24 janvier 2006 à 18:59 a écrit :a écrit :Pour la paysannerie, c'est autre chose, vu que les paysans se seraient vu reprendre leurs terres par la noblesse.
Donc la paysannerie majoritaire n'a aucun intérêt en commun avec la classe ouvrière ? Ce qui signifie que l'abrutissement féodal de la majorité de la population n'aurait eût aucun effet négatif sur le potentiel révolutionnaire de la classe ouvrière ; sur son développement numérique et sa situation économique ?
Non la paysannerie majoritaire n'avait pas d'intérêts communs avec la classe ouvrière. La paysannerie luttait pour la propriété privée, le prolétariat pour le communisme. Pour qu'il y ait victoire de la révolution prolétarienne, il aurait fallu aussi victoire sur la paysannerie. Le fait que la paysannerie replonge sous le joug monarchique n'aurait donc pas eu d'effets négatifs sur le prolétariat.(pedro Ecrit le mercredi 25 janvier 2006 à 21:30 a écrit :
a écrit :Ce n'est pas ce que j'ai dit. Je n'ai pas dit qu'il fallait laisser gagner les Blancs, mais qu'une éventuelle victoire des Blancs à Kronstadt, puis à Petrograd, et ensuite sur toute la Russie, n'aurait pas été une grosse perte pour la classe ouvrière.
Je ne sais pas pour toi, mais moi, je n'ai pas de mal à imaginer ce que la classe ouvrière et ses militants auraient pris dans la gueule. Je n'ai pas peur de dire, même, que le régime de staline, pourtant bien brutal, serait une aimable plaisanterie, à côté.
J'en doute, le régime tsariste était bien moins brutal que le stalinisme. Il n'y a qu'à prendre l'exemple de l'exil de trois ans de Lénine en Sibérie débutant en février 1897, où il peut finir son ouvrage économique Le développement du capitalisme en Russie,rédiger des pamphlets qu'il envoie à l'étranger, rencontrer les autres habitants, et exercer des loisirs : chasse, pêche et promenades... Rien à voir avec les goulags de Staline...