Je viens de lire le texte de Trotsky, donné par Zelda.
[partie optionnelle]
Je note 3 choses:
Ce qui me frappe d'abord, c'est que l'on est très loin de la situation décrite par Trotsky.
a écrit :
La politique intérieure a perdu toute trace de stabilité et se caractérise maintenant par des manœuvres brutales, s'exprimant de façon frappante dans le fait que des socialistes qui, hier encore étaient ministres de la bourgeoisie sont aujourd'hui arrêtés par la police de la bourgeoisie [4]. La situation objective de la social‑démocratie à l'intérieur de l'Etat bourgeois tourne, en très peu de temps, de 180°.
Ensuite, si une telle situation arrivait, Trotsky relève simplement que malgré le risque bien réel:
a écrit :D'autres craignent ‑ et c'est une crainte en soi bien naturelle que notre section française ne puisse développer sa position à l'intérieur de la S.F.I.O., qu'elle soit obligée de rentrer son drapeau, et que cela compromette la L.C.I
Mais dans les faits:
[QUOTE]
Le plénum relève que la position prise ouvertement par le groupe bolchevik‑léniniste à l'intérieur de la S.F.I.O. (Programme d'action, trois numéros de La Vérité, brochures sur la milice, travail jeune) n'a rien à voir avec une capitulation, mais représente l'application des méthodes et des principes de la L.C.I. dans sa nouvelle orientation et dans des conditions nouvelles. En particulier, le plénum relève les progrès incontestables de La Vérité par rapport à la période précédente. Ce seul fait règle la question de savoir si l'entrée était « opportune » ou « inopportune ». La discussion théorique sur le caractère de la S.F.I.O., son régime, etc., a été vérifiée empiriquement. La situation objective et les conditions internes de la S.F.I.O. à l'étape actuelle sont de nature à donner aux bolcheviks‑léninistes une possibilité sérieuse de participer à la vie interne de ce parti et de pousser la propagande pour leurs idées sur la base d'une lutte réelle d'une fraction importante de l'avant‑garde prolétarienne.
[QUOTE]
[/partie optionnelle]
Bon vous avez tous lu cela et je le répète.
Mais si je dois donner ma propre réaction, je suis bien surpris d'apprendre que les défenseurs de gauche de la bourgeoisie aient pu être poursuivis par celle-ci. Et que cela pousse les organisations reformistes à rechercher des liens avec le prolétariat.
En ce sens, je crois qu'on est très loin aujourd hui en France d'une telle situation.
Dans d'autre pays, plus pauvres et avec un régime plus dur, je ne sais vraiment pas.
les bolchevik-lénisnistes n'ont pas capitulé mais ont maintenu les principes de la L.C.I.
Il faut pouvoir le faire, je pense et il faut des militants trempés dans des expériences de lutte, pour ne pas céder à la pression.
Donc pour la France, le problème ne se pose pas aujourd'hui, pour d'autres pays peut-etre. Je pense à la côte d'Ivoire dont Combat nous a parlé.
mais je ne sais vraiment pas si en Côte dIvoire par exemple, la question de l'entrisme peut se poser.