inside man

par **clavez** » 26 Avr 2006, 16:22

Et de toute façon, comme dirait Sardou, c'est un grant divertissement populaire, et y a pas de raison de bouder son plaisir.
Johnny et Alain, pense ça aussi.

par **roudoudou** » 26 Avr 2006, 20:55

a écrit :=Vérié Ben justement, ce que disent les commentateurs à propos de ce film, c'est que Spike Lee s'est... "rallié" pour l'occasion au cinéma hollywoodien. Peut-être ont-ils tort, je n'en sais rien. Mais l'énorme pub m'en donne vien l'impression...

Va le voir avant, et tu nous feras t'es propre commentaire :-P

par **Beaudelire** » 21 Mai 2006, 18:55

Le cinéma est malheureusement un commerce de nos jours. Mais il n'empêche que certains réalisateurs, malgré certaines pressions qu'ils peuvent ressentir de la part des maisons qui les produisent, parviennent à avoir une plus grande indépendance par rapport à leur projet cinématographique; ce qui fait que même certains films labélisés et estampillés "made in Hollywood" s'en sortent pas mal du tout. Ne pas aller voir un Spike Lee sous prétexte qu'il est hollywoodien c'est réduire l'artiste au rang de sous-produit. Or Spike Lee a plus que prouvé par nombre de ses films qu'il avait un grand talent, même lorsqu'il s'engageait dans des projets plus éloignés que ce qu'il a coutûme de faire- je songe par exemple à un de ses très bon polars où la toile de fond est une série de meurtre commise à New York pendant l'été caniculaire de 1977, The summer of Sam. Le côté meurtre en série n'étant qu'une toile de fond, le réalisateur parvient à nous délivrer des messages sur la condition de vie des minorités d'origine étrangère, nous fait revivre une époque, etc. Et même dans un film hollywoodien, lorsqu'on est talentueux, on peut toujours faire passer des choses intéressantes. Ne doit-on pas faire preuve de plus de discernement à l'égard d'Inside Man? Car assimiler un film à une équation est beaucoup trop réducteur.

par **pelon** » 21 Mai 2006, 19:29

Oui, je suis un peu d'accord. Je me souviens aussi d'un film (titre ?) de Spike Lee qui se passe aussi lors d'un été caniculaire à New York dans un quartier noir où le QG des jeunes est une pizzeria tenue par un italien sympa dont l'un des fils est raciste et con. L'action doit se situer dans les années 60 mais le film n'est pas simpliste : il montre comment certains noirs se servent du nationalisme pour des petites vengeances personnelles et comment certains attisent les haines entre les communautés (il n'y a pas de riches dans le quartier).
Tous les films de Spike Lee ne sont pas du même niveau. Son Malcom X m'a déçu même s'il mérite d'être vu.

par **pelon** » 21 Mai 2006, 19:34

(Zelda @ dimanche 21 mai 2006 à 20:31 a écrit : Do the right thing. Il se situe dans les années 85 ceci dit.
Merci zelda. Ah bon, l'action se situe en 85, tu es sûre ?

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