Le Cannabis Sera-t-il Un Enjeu Électoral?

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Message par Raymond » 15 Juin 2006, 19:50

Le Monde

a écrit :Ses partisans peinent à faire du cannabis un enjeu électoral

La question du cannabis sera-t-elle un enjeu de la campagne présidentielle ? A l'occasion des trente ans de " l'Appel du 18 joint ", lancé le 18 juin 1976 dans le quotidien Libération, les partisans de la dépénalisation de l'usage des stupéfiants interpellent les candidats à l'élection présidentielle sur la question des drogues. Alors que la consommation du cannabis, produit illicite, a explosé ces dernières années, notamment chez les jeunes, un consensus se fait jour, à gauche comme à droite, sur la nécessité de réviser la loi de 1970, qui punit d'un an d'emprisonnement et de 3 750 euros d'amende l'usage de stupéfiants. Les modalités de cette révision divergent en revanche radicalement : si le Parti socialiste s'est prononcé pour une " régulation publique " de l'usage de cannabis, l'UMP souhaite au contraire renforcer sa prohibition.

Adoptée dans les années post-1968, pour endiguer la consommation d'héroïne, la législation sur les stupéfiants n'est que très minoritairement appliquée. Un demi-million de personnes fument quotidiennement du cannabis, mais " seules " 90 630 personnes ont été interpellées en 2003 pour usage, et 484 ont été incarcérées en 2002.

Estimant que " la prohibition - induite par la loi - a dynamisé le trafic, multiplié le nombre de consommateurs, et enrichi les mafias ", le Collectif d'information et de recherche cannabique (CIRC) a relancé l'Appel du 18 joint, signé par près de 3 000 personnes, dont Oliver Besancenot (LCR), Jean-Luc Benhamias, Alain Lipietz et Noël Mamère (Verts), Razzye Hammadi (président du Mouvement des jeunes socialistes) ou Jean-Luc Romero (conseiller régional UMP). " Il y a de plus en plus de gens qui dans leur tête ont légalisé le cannabis, c'est une force politique qui veut faire bouger les choses, estime Jean-Pierre Galland, président du CIRC. Nous demandons des solutions sociales pragmatiques de réduction des risques envers le cannabis et les autres drogues. "

" INTERDIT SOCIAL "

Sur le plan électoral, la thématique ne fait cependant guère recette, même à gauche. Les Verts sont ainsi moins en pointe sur une question qui a longtemps appartenu au corpus de l'écologie politique. Officiellement, ils militent toujours pour la dépénalisation de l'usage, le contrôle et la distribution de haschich dans des cannabistrots. Mais Dominique Voynet, candidate à l'investiture, a refusé de signer l'appel. " Nous sommes nous aussi touchés par le recentrage du débat politique et les thématiques du rappel à la loi ", déplore Sergio Coronado, porte-parole des Verts et signataire.

Au Parti socialiste, la question du cannabis a été vivement discutée lors de l'adoption du projet pour 2007, le 7 juin. Alors que le gouvernement de Lionel Jospin s'était refusé à réformer la loi de 1970, les membres du bureau national ont pris acte de son échec, en relevant qu'elle n'avait empêché ni le trafic ni l'augmentation de la consommation. Ils ont cependant écarté l'idée de dépénalisation du cannabis pour lui préférer une " régulation publique " de l'usage.

Soutenue par le MJS et par Malek Boutih, secrétaire national chargé des questions de société, cette proposition revient à une forme de légalisation de l'usage de cannabis. " La dépénalisation ne peut plus être un mot d'ordre, elle revient à dire qu'on fout la paix aux consommateurs, estime M. Boutih. Soit on maintient coûte que coûte la prohibition, mais il faut prouver que cela a un effet, soit on évolue vers une maîtrise du produit. On pourrait imaginer une politique de prévention avec vente de cannabis dans des lieux autorisés, interdiction pour les mineurs et production contrôlée par les pouvoirs publics. "

Cette position tranche sur les options de la droite, pour laquelle toute tentative de modifier la loi pourrait être interprétée comme une incitation à l'usage, est écartée. " Nous prenons acte que la consommation est largement répandue, mais la dépénalisation ne pourrait être perçue que comme un mauvais signal ", explique Marielle de Sarnez, vice-présidente de l'UDF.

La majorité penche aujourd'hui pour une pénalisation accrue de l'usage de cannabis. Qualifiant, le 8 juin, la drogue de " cancer ", le président de l'UMP, Nicolas Sarkozy, a opté pour une révision de la loi de 1970 dans le sens d'un renforcement de " l'interdit social ". Le ministre de l'intérieur, qui avait milité, sans succès, pour une réforme législative par le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin, en 2004, propose de remplacer la peine d'un an de prison par une contravention de 1 500 euros, inscrite au casier judiciaire. Il souhaite également la mise en place de sanctions alternatives, comme " l'obligation d'aller à l'hôpital pour voir des usagers de drogues ".

Cécile Prieur
Raymond
 
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Message par Houel » 15 Juin 2006, 22:41

(Raymond @ jeudi 15 juin 2006 à 22:50 a écrit : Le Monde

a écrit :Ses partisans peinent à faire du cannabis un enjeu électoral

La question du cannabis sera-t-elle un enjeu de la campagne présidentielle ? A l'occasion des trente ans de " l'Appel du 18 joint ", lancé le 18 juin 1976 dans le quotidien Libération, les partisans de la dépénalisation de l'usage des stupéfiants interpellent les candidats à l'élection présidentielle sur la question des drogues. Alors que la consommation du cannabis, produit illicite, a explosé ces dernières années, notamment chez les jeunes, un consensus se fait jour, à gauche comme à droite, sur la nécessité de réviser la loi de 1970, qui punit d'un an d'emprisonnement et de 3 750 euros d'amende l'usage de stupéfiants. Les modalités de cette révision divergent en revanche radicalement : si le Parti socialiste s'est prononcé pour une " régulation publique " de l'usage de cannabis, l'UMP souhaite au contraire renforcer sa prohibition.

Adoptée dans les années post-1968, pour endiguer la consommation d'héroïne, la législation sur les stupéfiants n'est que très minoritairement appliquée. Un demi-million de personnes fument quotidiennement du cannabis, mais " seules " 90 630 personnes ont été interpellées en 2003 pour usage, et 484 ont été incarcérées en 2002.

Estimant que " la prohibition - induite par la loi - a dynamisé le trafic, multiplié le nombre de consommateurs, et enrichi les mafias ", le Collectif d'information et de recherche cannabique (CIRC) a relancé l'Appel du 18 joint, signé par près de 3 000 personnes, dont Oliver Besancenot (LCR), Jean-Luc Benhamias, Alain Lipietz et Noël Mamère (Verts), Razzye Hammadi (président du Mouvement des jeunes socialistes) ou Jean-Luc Romero (conseiller régional UMP). " Il y a de plus en plus de gens qui dans leur tête ont légalisé le cannabis, c'est une force politique qui veut faire bouger les choses, estime Jean-Pierre Galland, président du CIRC. Nous demandons des solutions sociales pragmatiques de réduction des risques envers le cannabis et les autres drogues. "

" INTERDIT SOCIAL "

Sur le plan électoral, la thématique ne fait cependant guère recette, même à gauche. Les Verts sont ainsi moins en pointe sur une question qui a longtemps appartenu au corpus de l'écologie politique. Officiellement, ils militent toujours pour la dépénalisation de l'usage, le contrôle et la distribution de haschich dans des cannabistrots. Mais Dominique Voynet, candidate à l'investiture, a refusé de signer l'appel. " Nous sommes nous aussi touchés par le recentrage du débat politique et les thématiques du rappel à la loi ", déplore Sergio Coronado, porte-parole des Verts et signataire.

Au Parti socialiste, la question du cannabis a été vivement discutée lors de l'adoption du projet pour 2007, le 7 juin. Alors que le gouvernement de Lionel Jospin s'était refusé à réformer la loi de 1970, les membres du bureau national ont pris acte de son échec, en relevant qu'elle n'avait empêché ni le trafic ni l'augmentation de la consommation. Ils ont cependant écarté l'idée de dépénalisation du cannabis pour lui préférer une " régulation publique " de l'usage.

Soutenue par le MJS et par Malek Boutih, secrétaire national chargé des questions de société, cette proposition revient à une forme de légalisation de l'usage de cannabis. " La dépénalisation ne peut plus être un mot d'ordre, elle revient à dire qu'on fout la paix aux consommateurs, estime M. Boutih. Soit on maintient coûte que coûte la prohibition, mais il faut prouver que cela a un effet, soit on évolue vers une maîtrise du produit. On pourrait imaginer une politique de prévention avec vente de cannabis dans des lieux autorisés, interdiction pour les mineurs et production contrôlée par les pouvoirs publics. "

Cette position tranche sur les options de la droite, pour laquelle toute tentative de modifier la loi pourrait être interprétée comme une incitation à l'usage, est écartée. " Nous prenons acte que la consommation est largement répandue, mais la dépénalisation ne pourrait être perçue que comme un mauvais signal ", explique Marielle de Sarnez, vice-présidente de l'UDF.

La majorité penche aujourd'hui pour une pénalisation accrue de l'usage de cannabis. Qualifiant, le 8 juin, la drogue de " cancer ", le président de l'UMP, Nicolas Sarkozy, a opté pour une révision de la loi de 1970 dans le sens d'un renforcement de " l'interdit social ". Le ministre de l'intérieur, qui avait milité, sans succès, pour une réforme législative par le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin, en 2004, propose de remplacer la peine d'un an de prison par une contravention de 1 500 euros, inscrite au casier judiciaire. Il souhaite également la mise en place de sanctions alternatives, comme " l'obligation d'aller à l'hôpital pour voir des usagers de drogues ".

Cécile Prieur

Il y avait un excellent article dans Le Monde, il y a quelques semaines, sur la consommation de cocaïne en milieu professionnel. Ca commencerait, comme l'alcoolisme et même si c'est à un degré moindre, à devenir un véritable fléau.

Pour ce qui est de la dépénalisation de la consommation de cannabis, personnellement je n'ai pas d'opinion tranchée. Consommer du cannabis n'est probablement pas très bon pour la santé, tout comme consommer de l'acool ou du tabac qui eux sont en vente libre. Ce sont surtout les intérêts économiques qui sont déterminants. Malek Boutih, par exemple, imagine même une "nouvelle filière agricole". L'avantage de la dépénalisation, ça pourrait aussi être d'endiguer, dans une certaine mesure, les réseaux d'"économie parallèle". Mais ce n'est pas sûr que ça marche, ces réseaux trouveront bien un autre créneau porteur.

Le problème de fond, c'est plutôt de savoir pourquoi il y a tant de gens qui se shootent ou qui se bourrent la gueule.
Houel
 
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Message par bennie » 16 Juin 2006, 09:47

J'avais lu l'article sur la cocaïne, c'était intéressant.

Tu as raison, le problème de fond des drogues, et des dérives sectaires, et autres voyances, ... c'est pourquoi est-ce que les gens vivent si mal?

Ensuite, un tas de choses rendent la vie des gens, en particulier des couches populaires, quasiment invivable.
Que les cadres des boites prennent de la coke pour etre performant, c'est bien triste et à l'image de leur société déglinguée... mais que des familles, des parents se retrouvent à devoir faire vivre une famille dans des quartiers où les logements sont dégueulasses, où il n'y a pas de boulot, où les écoles n'ont pas les moyens de sortir les jeunes de merde, ... si en plus il y a les risques liés aux dépendances, alcoolisme et autres drogues, je me sens concerné, les travailleurs doivent lutter contre tout celà.
Nous ne ferons jamais de démagogie comme certains à gauche et même à l'extreme gauche à propos des drogues, même celles dites " douces", qui sont des fléaux.

L'usage du cannabis est très répendu et nous connaissons certainement tous des gens qui en consomment, qui nous racontennt ciomme 'est super et comme ça détend et comme c'est inoffensif. Ce sont des bêtises.

a écrit :Estimant que " la prohibition - induite par la loi - a dynamisé le trafic, multiplié le nombre de consommateurs, et enrichi les mafias ", le Collectif d'information et de recherche cannabique (CIRC) a relancé l'Appel du 18 joint, signé par près de 3 000 personnes, dont Oliver Besancenot (LCR), Jean-Luc Benhamias, Alain Lipietz et Noël Mamère (Verts), Razzye Hammadi (président du Mouvement des jeunes socialistes) ou Jean-Luc Romero (conseiller régional UMP). " Il y a de plus en plus de gens qui dans leur tête ont légalisé le cannabis, c'est une force politique qui veut faire bouger les choses, estime Jean-Pierre Galland, président du CIRC. Nous demandons des solutions sociales pragmatiques de réduction des risques envers le cannabis et les autres drogues. "

Je ne suis pas d'accord avec les signataires. Bien sûr, je ne suis pas favorable à ce que partout les gens se fassent contrôler par la police... mais de la part de ces politiciens, c'est de la démagogie, facile et dangereuse par définition.

Le cannabis est un fléau, point final. Une organisation qui se veut communiste révolutionnaire se doit de considérer les choses du point de vue des intérets des couches populaires, ces démagogues n'en ont visiblement cure!
bennie
 
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Message par yannalan » 16 Juin 2006, 11:39

Oui, je suis tout à fait d'accord. Comment tu luttes contre ça ? IL n'y a aucun abus d'alcool dans les fêtes que tu fréquentes par exemple ? Actuellement entre l'alcool et le cannabis et le tabac, je ne me risquerais pas à classer la toxicité. Mais les ravages, c'es tla classe ouvrière qui les subit. Le problème, c'est que c'est aussi elle qui subit la répression en priorité. Au tribunal tu verras plus de gamins pris avec deux ou trois pétards que de cadres chopés avec de la cocaine...
yannalan
 
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Message par redspirit » 16 Juin 2006, 12:21

(bennie @ vendredi 16 juin 2006 à 10:47 a écrit : Nous ne ferons jamais de démagogie comme certains à gauche et même à l'extreme gauche à propos des drogues, même celles dites " douces", qui sont des fléaux.


En gros, LO est contre la dépénalisaion du cannabis?

Sinon je pense que vous posez mal le problème de la consommation de cannabis et plus généralement celui de la consommation de drogues. Je n'ai pas envie de discuter de la nature du cannabis mais sa consommation ne se pose pas comme une question de santé mais de liberté. Que le cannabis soit nocif pour la santé ne se discute pas. Pourtant les individus sont plus aptes à juger de leurs interets personnels qu'une organisation révolutionnaire. Le problème c'est la sanction qui accompagne l'interdiction. Est-il normal qu'un cadre prenant de la cocaine perde deux ans en prison? Et ne me repondez pas qu'envoyer quelqu'un en prison est dans son interet. La consommation de drogue ne nuit à personne d'autre qu'à soi-même. Donc toute interdiction est injustifiée.
redspirit
 
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Message par Gaby » 16 Juin 2006, 12:38

(redspirit @ vendredi 16 juin 2006 à 13:21 a écrit : En gros, LO est contre la dépénalisaion du cannabis?

Sinon je pense que vous posez mal le problème de la consommation de cannabis et plus généralement celui de la consommation de drogues. Je n'ai pas envie de discuter de la nature du cannabis mais sa consommation ne se pose pas comme une question de santé mais de liberté. Que le cannabis soit nocif pour la santé ne se discute pas. Pourtant les individus sont plus aptes à juger de leurs interets personnels qu'une organisation révolutionnaire. Le problème c'est la sanction qui accompagne l'interdiction. Est-il normal qu'un cadre prenant de la cocaine perde deux ans en prison? Et ne me repondez pas qu'envoyer quelqu'un en prison est dans son interet. La consommation de drogue ne nuit à personne d'autre qu'à soi-même. Donc toute interdiction est injustifiée.
LO n'exprime pas de position officielle ici, des forumers expriment la leur, toute individuelle. Et à LO tout comme parmi ses sympathisants, il y a certainement quelques divergences de vue sur la question. Ce qui est sûr au sujet de la dépénalisation est que LO ne fait pas dans la démagogie facile et rapide.

Ceci dit, prétendre que "toute interdiction est injustifiée", c'est un raisonnement dont la morale est douteuse. C'est bel et bon de dire que quelqu'un est libre de se suicider à petit feu, mais ce n'est certainement pas un succès de la collectivité. Renvoyer avec dédain chaque individu à ses responsabilités, c'est avoir bien peu de considération pour un problème grave : cette société pousse les gens à rechercher des paradis artificiels destructeurs. Et l'on ne peut qu'espérer que la population finira par s'accomplir autrement qu'en se flinguant la santé.

Voilà comment poser le problème avant de gloser sur la "liberté" masochiste. Ce n'en est pas une.
Gaby
 
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Message par redspirit » 16 Juin 2006, 13:56

(Gaby @ vendredi 16 juin 2006 à 13:38 a écrit :
LO n'exprime pas de position officielle ici, des forumers expriment la leur, toute individuelle. Et à LO tout comme parmi ses sympathisants, il y a certainement quelques divergences de vue sur la question. Ce qui est sûr au sujet de la dépénalisation est que LO ne fait pas dans la démagogie facile et rapide.

Ceci dit, prétendre que "toute interdiction est injustifiée", c'est un raisonnement dont la morale est douteuse. C'est bel et bon de dire que quelqu'un est libre de se suicider à petit feu, mais ce n'est certainement pas un succès de la collectivité. Renvoyer avec dédain chaque individu à ses responsabilités, c'est avoir bien peu de considération pour un problème grave : cette société pousse les gens à rechercher des paradis artificiels destructeurs. Et l'on ne peut qu'espérer que la population finira par s'accomplir autrement qu'en se flinguant la santé.

Voilà comment poser le problème avant de gloser sur la "liberté" masochiste. Ce n'en est pas une.
Je sais bien qu'ici tout le monde parle en son nom. Seulement le camarade avait utilisé le pronom "nous" donc j'en ai déduis qu'il parlait de LO.

Bien sûr que je suis d'accord lorsque tu dis : "cette société pousse les gens à rechercher des paradis artificiels destructeurs". Mais ne me parles pas de morale là-dessus. Tu préfères ""pour préserver les travailleurs d'un suicide à petit-feu"" les envoyer en prison. Est-ce bien saint? Oui je renvois les gens à leurs responsabilités (avec dédain?) parce qu'à un moment il faut arreter de les prendre pour des cons. Ils sont tous responsables et capables de faire des choix. J'espere ne pas faire ici de démagogie. Je serais toujours mieux placé qu'une organisation révolutionnaire pour savoir ce dont j'ai besoin, où sont mes interets. Et j'espère de tout coeur qu'il en sera de tous temps ainsi car sinon cela révélerait un niveau d'alienation de la population à "l'organisation révolutionnaire" rendant impossible tout épanouissements collectif et individuels. Cela est donc bien une question de liberté plus que de santé. A partir du moment ou je ne nuie à personne (d'autre que moi), je peux faire ce que je désire.
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Message par zejarda » 16 Juin 2006, 14:01

De ce que je me rapelle des réponses d'Arlette L, lors de meeting, a des questions posées par des intervenants, c'est que LO s'oppose a toutes répréssions contre les utilisateurs de canabis. Par contre, elle insistait bien sur l'aspect nocif de ce genre de substance.

Tous cela pour dire que je comprends que LO ne prenne pas part a ce genre de campagne, ou même supporte cela.
zejarda
 
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Message par yannalan » 16 Juin 2006, 14:08

(zejarda @ vendredi 16 juin 2006 à 15:01 a écrit : De ce que je me rapelle des réponses d'Arlette L, lors de meeting, a des questions posées par des intervenants, c'est que LO s'oppose a toutes répréssions contre les utilisateurs de canabis. Par contre, elle insistait bien sur l'aspect nocif de ce genre de substance.

Tous cela pour dire que je comprends que LO ne prenne pas part a ce genre de campagne, ou même supporte cela.
Ca me paraît une position tout à fait correcte, que ce soit sur le cannabis, l'alcool ou le tabac
yannalan
 
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