
(fourmi_rouge @ lundi 24 juillet 2006 à 11:49 a écrit :il me semble que la lutte contre le CPE/CNE a montré l'importance de l'UNEF à la fois dans sa capacité à initier une lutte et à tout faire pour la contrôler.
(fourmi_rouge @ lundi 24 juillet 2006 à 11:49 a écrit :Je pense que tous les étudiants qui militent s'interressent à ce qui se passe dans le syndicat étudiant majoritaire.
(Pastorius @ lundi 24 juillet 2006 à 12:46 a écrit :(gerard_wegan @ lundi 24 juillet 2006 à 00:24 a écrit : La question de fond, c'est de savoir si des militants révolutionnaires ont quelque intérêt que ce soit à adhérer ou à militer dans des syndicats étudiants tels qu'ils sont aujourd'hui en France... et sur ce plan je ne fais pas de différence fondamentale entre l'UNEF et les autres !
La question est judicieuse et s'est posée avec de plus en plus d'acuité ces dernière années.
Mais si je peux me permettre, c'est quand même à la lutte des classes de trancher: et la lutte contre le CPE a répondu pour nous.
Je suis prêt à parier que les adhésions à l'UNEF ont connu une hausse sensible après le CPE.
a écrit :Ca prouve surtout que, même appareil squelettique, l'UNEF est reconnu comme "interlocuteur" par le gouvernement, les parlementaires, les bureaucraties syndicales, etc. quand il faut en trouver un pour essayer de contrôler un mouvement de la jeunesse étudiante... ce qui suppose, pour avoir un semblant de crédibilité, de participer au mouvement voire de l'étendre (ce qu'a fait finalement l'UNEF après le 8 mars en appelant à la grève générale des universités). Rôle classique d'un petit appareil bureaucratique... Mais on ne peut pas dire que l'UNEF (je parle de l'appareil central, pas forcément de militants locaux qui pouvaient avoir d'autres calculs comme militants politiques) ait "initié" le mouvement contre le CPE !
(Puig Antich @ lundi 24 juillet 2006 à 16:27 a écrit :a écrit :Ca prouve surtout que, même appareil squelettique, l'UNEF est reconnu comme "interlocuteur" par le gouvernement, les parlementaires, les bureaucraties syndicales, etc. quand il faut en trouver un pour essayer de contrôler un mouvement de la jeunesse étudiante... ce qui suppose, pour avoir un semblant de crédibilité, de participer au mouvement voire de l'étendre (ce qu'a fait finalement l'UNEF après le 8 mars en appelant à la grève générale des universités). Rôle classique d'un petit appareil bureaucratique... Mais on ne peut pas dire que l'UNEF (je parle de l'appareil central, pas forcément de militants locaux qui pouvaient avoir d'autres calculs comme militants politiques) ait "initié" le mouvement contre le CPE !
Ben ils ont milité les premiers là dessus, avec une partie de l'extrême-gauche. Pour leurs intérêts propres certes, mais il ne me semble pas que le mouvement ait eût un caractère spontané ni qu'il eût prit cette forme et se soit déclenché à ce moment là sans la prise de position nationale de l'UNEF.
(Puig Antich @ lundi 24 juillet 2006 à 16:48 a écrit :Il me semble que la majo de l'UNEF a fait ce qu'elle a pu pour déclencher les choses
(Puig Antich @ lundi 24 juillet 2006 à 16:48 a écrit :si l'UNEF est bien incapable de déclencher et d'encadrer des luttes pour ne pas qu'elles aillent trop loin, de recruter, quel intérêt pour le gouvernement et l'administration de l'intégrer dans les rouages de la concertation ?
(Crockette @ lundi 24 juillet 2006 à 16:31 a écrit : c'est triste tout cela, mais au moins les positions s'éclaircissent, d'ailleurs le virage social-libéral de la cfdt milieu-début année 90, fait que toute personne avec des idées à gauche du PS se retrouve complètement décalé dans ce syndicat.
On a ensuite des situations presque kafkaienne, on lors d'un meeting (flextronics) où Besancenot et Arlette sont là, le délégué cfdt entreprend un discours révolutionnaire complètement en décalage, à des miliers de km de la position fédérale ou du bureau national.
Alors Zelda pour tous ceux à 100% à gauche du PS, je leur conseille vivement de quitter la cftc et la cfdt...et l'unef (mais je connais pas bien ce syndicat) ne serait ce que parce que donner de l'argent à ces orgas, c'est renforcer Chérèque, Royal, Kouchner, Bayrou et toutes leurs idées libérales sociales incolores et inodores.
Ben par exemple dans le Nord , près de Rouen , y a une usine Energizer en lutte contre les licenciements , depuis 10 la section CFDT de cette usine a comme mots d'ordre " Ici comme ailleurs , interdiction des licenciements " ( faut dire qu'y avoir des militants de la Ligue ça aide)
Je pourrais aussi te donner comme exemple les metallos de Paris ou la section CFDT de la Mairie de Meudon , et je pense qu'il y en a bien d'autres
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