Donc, je l'ai lu un peu rapidement et j'y découvre ca :
(je recite)
a écrit :La petite bourgeoisie, par contre, est une classe condamnée. Et du coup elle est condamnée aussi à ne pouvoir rien comprendre, à être incapable de lutter: elle ne peut que se débattre aveuglément dans la presse qui la broie. Le racisme n'est pas une aberration de l'esprit: il est et sera la réaction petite-bourgeoise à la pression du grand capital. Le choix de la "race", c'est-à-dire du groupe sur lequel on essaie de concentrer la destruction, dépend évidemment des circonstances. En Allemagne, les juifs remplissaient les "conditions requises" et étaient les seuls à les remplir: ils étaient presque exclusivement des petits-bourgeois, et, dans cette petite bourgeoisie, le seul groupe suffisamment identifiable. Ce n'est que sur eux que la petite bourgeoisie pouvait canaliser la catastrophe.
Il était en effet nécessaire que l'identification ne présentât pas de difficulté: il fallait pouvoir définir exactement qui serait détruit et qui serait épargné. De là ce décompte des grands-parents baptisés qui, en contradiction flagrante avec les théories de la race et du sang, suffirait à en démontrer l'incohérence. Mais il s'agissait bien de logique! Le démocrate qui se contente de démontrer l'absurdité et l'ignominie du racisme passe comme d'habitude à côté de la question.
Harcelée par le capital, la petite bourgeoisie allemande a donc jeté les juifs aux loups pour alléger son traîneau et se sauver. Bien sûr, pas de façon consciente, mais c'était cela le sens de sa haine des juifs et de la satisfaction que lui donnait la fermeture et le pillage des magasins juifs. On pourrait dire que le grand capital de son côté était ravi de l'aubaine: il pouvait liquider une partie de la petite bourgeoisie avec l'accord de la petite bourgeoisie; mieux, c'est la petite bourgeoisie elle-même qui se chargeait de cette liquidation. Mais cette façon "personnalisée" de présenter le capital n'est qu'une mauvaise image: pas plus que la petite bourgeoisie, le capitalisme ne sait ce qu'il fait. Il subit la contrainte économique immédiate et suit passivement les lignes de moindre résistance.
Personnelement je trouve qu'il s'agit d'une these puante; qui me fait gerber; Pour vous c'est la quintessence du marxisme face aux errements "républicains" de rlf
a écrit :Au fait, comment se fait il que lo laisse vendre cette saloperie a la fete de lo ?
je n'ai pas dit que c'était révisioniste, par contre je persiste et signe, c'est une saloperie. Et pelon donne l'explication :
a écrit :D'autant qu'il suffit d'avoir lu ce texte pour voir que celui ci n'a rien de révisionniste. Il est vrai que ce titre, probablement sans problème dans les années 60 sonne assez mal aujourd'hui
C'est le moins que l'on puisse dire Que lo ne controle pas les publications des différentes groupuscules qui ont un stand a la fête est tout a fait possible et tout a fait défendable. Mais on a quand meme le droit de vous demander ce que vous pensez de ce texte ! C'est pas moi qui ai lancé l'affaire, mais vous qui avez embrayé illico la dessus Maintenant que vous preniez ce texte comme modèle de raisonnement de classe sur le probleme de la shoah contrairement a rlf (modèle lui de la collaboration de classe) me semble a moi tout aussi révoltant Et que tu essaye misérablement de faire un amalgame avec la campagne du monde est certainement un exemple de ce que tu entends par "bonne foi et rigueur". Exemple fameux en vérité !