(El convidado de piedra samedi 12 août 2006 à 00:16 a écrit :
Pour certains, le bas prix des matieres premieres est la condition de leur confort. Et si l'exploitation ehonté des travailleurs de Chine ou d'inde ou ailleurs peut etre une "concurrence deloyal", les bas prix des produits fabriqués en payant des tres bas salaires contribu a garder le pouvoir d'achat de ces memes travailleurs en reduissant une partie de l'inflation.....
.....la guerre" " la banqueroute de la II internatinoale" et autres textes de Lenine de la meme année.
cacher cette realité a merité les foudres de Lenine. Je trouverais les textes si besoin est.
Les bas prix de produits du tiers-monde contribuent largement au tirage vers le bas des salaires dans les pays impérialistes.
Quand au confort accessible aux classes ouvrières de ces pays qu'elles soient "nationales" ou même immigrées il demeure au regard des possibilités objectives des capacités de production bien modeste et de plus souvent superficiel.
Bien plus spectaculaire que réel.
Merci pour les conseils de lecture qui sont excellents et chacun ne peut qu'y gagner à les lire ou les relire.
Quelques uns d'ailleurs les connaissaient sans doute et en tirait quelques profits, voir ci-dessous:
a écrit :(...) dans les pays riches d'Europe (...) les conquêtes coloniales s'accompagnèrent de "conquêtes sociales", d'avantages accordées à une partie de la classe ouvrière, et l'on pourrait dire de la conquête politique -avec l'apparition du réformisme- d'une fraction de la classe ouvrière par les bourgeoisie européennes. "L'idéologie impérialiste" écrivait Lénine en 1916, "pénétre également dans la classe ouvrière, qui n'est pas séparée des autres classes par une muraille de Chine".
La bourgeoisie a pu se permettre d'acheter en quelques sortes les principales organisations de cette classe ouvrière et de créer des bureaucraties politiques ou syndicales, qui à certains moments, comme pour le Parti Socialiste français, furent même des instruments directs du colonialisme. (Le colonialisme, 1830-1914, Cercle Léon Trostky 07.10.83)
Tout celà la classe ouvrière des métropoles impérialistes l'a payé le prix fort... deux guerres mondiales pour ne parler que de ça c'est pas de la briquette.