que le cerveau soit une des conditions nécessaire à la pensée, c'est une chose, mais en déduire qu'il faille réduire la pensée à de la matière c'en est une autre.
dire par exemple que le langage et la culture se développent grace à un néo-cortex ou je ne sais quoi c'est du réductionisme, du matérialisme vulgaire.
marx et engels montrent bien (cf L'Idéologie allemande et Le role du travail dans la transformation...entre autre car cela découle de toute leurs conception historique et philosophiques) que le développement du langage répond à une nécessité du au développement des interactions sociales, avec le développement de l'activité humaine et des besoins se développe le langage qui est ainsi devenu de plus en plus nécessaire, voir aussi dans Le role du travail dans la transformation du singe en homme comment Engels explique le développement des idées religieuses en lien avec le développement de la division sociale du travail, le surprofit donc le dégagement de certain individus des taches productives permettant l'apparitoin d'une caste de religieux, puis d'intellectuel avec l'apparition de nouveaux besoins, etc...
expliquer l'apparition de la religion ou de la science avec les propriétés du cerveaux serai passablement absurde...
ce n'est pas seulement la conformation du cerveau mais surtout le travail, l'autoproduction par l'homme de ses activités et besoins et donc de sa propre nature qui le distingue du singe.
le travail des biologiste sur le cerveaux et ses phénoménes (chimiques, électriques, etc...) est intéressant mais ne peut suffire à expliquer ce qu'est la pensée qui est avant tout une réalité sociale.
ps :il me semble que dire que la pensée est matérielle ne nous avance pas d'un pouce dans la compréhension de ce qu'est la pensée, et surtout s'en tenir là (heureusement personne ici ne le fait, mais s'accrocher à l'affirmatoin que la pensée est matérielle entretient une certaine confusion, c'est mon humble avis...) c'est s'empécher de comprendre ce qu'est la pensée dans toute sa comlpexité et surtout dans sa dimension sociale.
à moins de dire que la société est matérielle, ce qui n'a pas grand sens et est une concession inutile au réductionisme.