une prothese controlée par le cerveau

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par canardos » 19 Sep 2006, 06:54

dans Science et Avenir:

a écrit :

[center]Une prothèse contrôlée par la pensée [/center]


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Claudia Mitchell et Jesse Sullivan lors de la conférence de presse organisée par le RIC à Chicago, jeudi dernier.(AP /Caleb Jones)
 


B ien qu’elle ait perdu son bras gauche dans un accident de moto, une jeune femme américaine peut ouvrir ou fermer sa main gauche rien qu’en y pensant. Claudia Mitchell est la première femme équipée d’une prothèse dont le mouvement est contrôlé par la pensée. Pour arriver à cela, les médecins de l’Institut de rééducation de Chicago (RIC), aux Etats-Unis, ont récupéré les nerfs qui reliaient l’épaule de la jeune amputée au bras et les ont connectés dans un muscle du torse. Les nerfs se sont développés, les signaux que le cerveau envoyait auparavant au bras arrivent dans la zone d’implantation et, via des électrodes, sont renvoyés vers la prothèse, qui obéit à la commande.

Même si le mouvement n’est pas aussi souple qu’avec un bras normal, il est moins heurté qu’avec une prothèse ordinaire, expliquent les concepteurs. Le bras dit bionique est équipé de six moteurs et peut effectuer quatre mouvements différents, certains en même temps.

La zone qui a servi à réimplanter les nerfs est sensible : lorsqu’on touche ce carré de peau Claudia Mitchell a l’impression qu’on touche sa main, explique l’équipe du Dr Todd Kuiken du RIC.
La sensibilité de la prothèse ne permet pas de renvoyer au cerveau les signaux qu’envoient normalement les mains. Cependant la technique a été améliorée et la jeune femme peut quand même sentir le chaud ou le froid.

Le premier à recevoir la prothèse neuro-contrôlée du RIC est l’Américain Jesse Sullivan. Cet électricien a été très gravement brûlé en 2001 alors qu’il travaillait sur une ligne à haute tension et a dû être amputé des deux bras. Il a été équipé de deux bras bioniques qu’il a progressivement appris à maîtriser. Aujourd’hui il peut tenir une fourchette, grimper à une échelle, s’habiller ou se raser.

D’autres tentatives de réimplantation des nerfs menées sur des patients amputés n’ont pas fonctionné.

Claudia Mitchell, ancienne de l’US Navy, espère que cette technique pourra profiter aux anciens combattants d’Afghanistan ou d’Iraq victimes d’amputation. Ils sont plus de 400 aujourd’hui aux Etats-Unis.

C.D.
(18/09/06)

canardos
 
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