[center]Les données satellite indiquent une baisse de rendement des cultures en Europe[/center]
[Date: 2006-09-20]
Les scientifiques du Centre commun de recherche (CCR) ont utilisé l'imagerie par satellite pour estimer que les rendements des cultures européennes seront plus faibles en 2006 qu'en 2005. Cela est dû à un mois de juillet anormalement chaud pour la saison, qui a augmenté le nombre total des zones touchées par la sécheresse.
C'est la seconde année consécutive que les récoltes des cultures ont chuté. Les rendements de cette année seront réduits à un total estimé à 9 millions de tonnes, soit 3,6 pour cent de moins que l'année passée. Le blé a baissé de 4 pour cent, l'orge d'hiver de 2 pour cent, le maïs-grain de 5,1 pour cent, les pommes de terre de 4,3 pour cent et la betterave sucrière de 3 pour cent.
Comparé à la sécheresse de 2003, la zone affectée globale est plus importante, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, la Pologne, la France et l'Italie étant les pays les plus touchés. Pourtant, bien que la zone affectée soit plus importante, la baisse globale de la production est moins prononcée qu'en 2003. Les récoltes devraient être 7 pour cent plus élevées qu'il y a trois ans.
Les pénuries d'eau n'ont été recensées que plus tard dans l'année, ce qui a réduit l'impact de la vague de chaleur. Les conditions de sécheresse ont provoqué la disparition des réservoirs d'eau, même dans les zones de fourrage permanent. La Commission européenne a dès lors permis aux agriculteurs d'utiliser des zones normalement fermées pour le pâturage.
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canardos
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par Crockette » 25 Sep 2006, 07:36
juillet : précipaitation très basse, aout moyenne, septembre anormalement bas, ça fait un peu bcp cela pour l'europe de l'ouest...
Faut pas parler aussi des hectares de forêts en espagne et eu portugal parties en fumée...
Des petits exploitants agricoles comme ceux qui cultivent la salade sont au bord du dépot de bilan. Mais pas grave après chaque fermeture d'une petite exploitation les grosses multinationales du secteur des légumes deviendront encore plus gros.
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Crockette
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par canardos » 25 Sep 2006, 15:01
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[center]La baisse de l'enneigement va peser sur la gestion de l'eau[/center]
LE MONDE | 25.09.06 | MEGÈVE (HAUTE-SAVOIE) ENVOYÉE SPÉCIALE
Les montagnes sont les zones du globe les plus sensibles aux conséquences du réchauffement climatique. Or le recul des glaciers et la diminution de l'enneigement entraîneront des modifications importantes dans l'approvisionnement en eau des populations. 60 % de l'eau douce présente sur Terre descend des montagnes - jusqu'à 90 % dans les zones arides. Gestionnaires de l'eau et experts du milieu montagnard ont sonné l'alarme sur la nécessité de gérer correctement cette ressource, lors d'une rencontre à Megève (Haute-Savoie), qui a eu lieu du 20 au 22 septembre. Dans les Alpes, les conséquences du réchauffement se font déjà clairement sentir. Selon les mesures effectuées par le centre d'étude de la neige de Grenoble, la couche a diminué en moyenne de 1,5 cm par an depuis quarante-cinq ans. A 1 500 mètres d'altitude, le nombre de jours où la neige est présente au sol a diminué d'une demi-journée par an. Avec un réchauffement moyen de 1,8 0C prévu d'ici à 2050, la période d'enneigement à 1 500 mètres raccourcirait de un à deux mois. A 3 000 mètres, cette diminution serait de moins d'un mois. Toujours dans cette hypothèse, la moitié des glaciers français auront disparu dans un siècle.
Déjà, les stations de sport d'hiver des Alpes doivent de plus en plus systématiquement recourir à la fabrication de neige artificielle. Pour la fabriquer, les stations pompent dans les rivières, voire s'approvisionnent sur le réseau d'eau potable, ce qui entraîne une pression inédite sur la ressource aquatique. Pour pallier cette situation, de plus en plus de stations s'équipent de retenues de stockage. Elles sont 70 aujourd'hui dans les départements alpins et une vingtaine sont en projet.
CRUES ET SÉCHERESSES
D'autres conséquences sont à prévoir. "La chute de précipitations sous forme de pluie et non de neige entraînera un ruissellement important, au moment où les cours d'eau de plaine ont déjà un fort régime, explique Jean-François Donzier, directeur de l'Office internationale de l'eau. La gestion des crues deviendra de plus en plus problématique."
Autres menaces : des sols gelés, aujourd'hui stables, ne le resteront pas. En parallèle, la diminution de la neige et de la glace, qui servaient de stocks d'eau douce pour les périodes sèches, aboutira à des sécheresses estivales plus marquées.
Ces phénomènes menacent tous les massifs du monde, mais leurs conséquences seront plus difficiles à maîtriser dans les pays pauvres. "En Equateur, certaines populations sont déjà confrontées à la modification de leur approvisionnement en eau. Il est devenu continu, ce qui bouleverse leurs pratiques d'irrigation, relève Thomas Hofer, chef de la division des montagnes à l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Ces sociétés vont être confrontées à des bouleversements très rapides."
L'Unesco a mis sur pied le programme HELP, un réseau de 67 bassins versants répartis sur tous les continents, afin d'y améliorer la gestion des ressources en eau. Environ la moitié des sites affirment subir des événements attribués au changement climatique, en particulier des sécheresses plus longues.
Gaëlle Dupont
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canardos
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par canardos » 26 Sep 2006, 13:38
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[center]La température du globe au plus haut depuis près de 12 000 ans[/center]
LEMONDE.FR avec AFP | 26.09.06 |
La température terrestre a grimpé au plus haut niveau depuis près de 12 000 ans, et ce durant les trente dernières années, indique une étude publiée, mardi 26 septembre, dans les annales de l'Académie nationale américaine des sciences et réalisée par des chercheurs américains dont l'un des principaux climatologues de la NASA, l'agence spatiale américaine. Ce réchauffement climatique commence à affecter la faune et la flore, relève la recherche. La rapide montée de la température du globe au cours des trente dernières années, à raison de 0,2 degré Celsius par décennie, fait que nous sommes actuellement à environ un degré Celsius du maximum enregistré depuis près d'un million d'années, indique James Hansen de l'Institut Goddard de la NASA pour les études spatiales, principal auteur de cette recherche. "Cette montée du thermomètre fait que la Terre connaît la température la plus chaude de la période inter-glaciaire actuelle qui a débuté il y a environ 12 000 ans", note-t-il.
"NIVEAUX DE POLLUTION HUMAINE DANGEREUX"
"Les indices laissent penser que nous approchons de niveaux de pollution humaine dangereux" alors que les gaz à effet de serre comme le C0², le dioxyde de carbone, sont depuis les dernières décennies la principale cause du changement climatique, met en garde ce climatologue. Et de poursuivre :"Si le réchauffement atteint au total deux ou trois degrés Celsius, nous verrons probablement des changements qui feront de la Terre une planète différente de celle que nous connaissons. (...) La dernière fois que la planète était aussi chaude au milieu du Pliocène, il y a environ trois millions d'années, le niveau des océans était environ 25 mètres au-dessus de celui d'aujourd'hui, selon les estimations."
Les auteurs de cette recherche ont rappelé qu'un rapport publié en 2003 dans la revue scientifique britannique Nature montrait que 1 700 variétés de plantes et d'espèces d'animaux et d'insectes avaient migré vers le Pôle Nord à un rythme moyen de 6 km par décennie au cours de la dernière moitié du XXe siècle.
Le réchauffement est plus prononcé en allant vers l'Arctique où la fonte des glaces et des neiges met à nu le sol et les roches plus sombres qui absorbent de ce fait davantage la chaleur du soleil, amplifiant le phénomène, note l'étude. En revanche, les océans se réchauffent moins vite grâce aux échanges thermiques avec les eaux froides en profondeur.
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par canardos » 26 Sep 2006, 13:51
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lundi 25 septembre 2006
[center]Les glaciers du sud-est de l'Alaska fondent deux fois plus vite que prévu, selon une étude [/center]
JUNEAU, Alaska (AP) - La plupart des glaciers du sud-est de l'Alaska fondent deux fois plus vite qu'on ne le pensait auparavant, affirme une nouvelle étude américaine.
Le glaciologue Roman Motyka de l'université Alaska Fairbanks, son collègue Chris Larsen et trois autres scientifiques ont comparé des données radar collectées depuis l'espace en 2000 avec des photos aériennes prises entre 1948 et 1979.
Ils ont établi que 95% des glaciers du sud-est de l'Alaska fondaient et que certains ont perdu jusqu'à 650 mètres de hauteur depuis 1948. Grâce aux nouvelles données plus précises, ils ont calculé que la vitesse de la fonte de ces glaciers avait été grandement sous-estimée lors d'une précédente étude réalisée en 2002.
Selon eux, les glaciers de la région perdent en moyenne 14,6 kilomètres cubes de glace chaque année sous l'effet combiné du réchauffement climatique et de la dynamique des glaciers. Mais ils estiment que ce chiffre pourrait être encore sous-évalué.
Les glaciers du sud-est de l'Alaska sont très sensibles aux changements climatiques en raison de leur large surface et de leur faible élévation. Or, les hivers sont plus doux et davantage pluvieux dans la région qu'il y a 50 ans.
Une élévation de température n'est pas la seule cause possible. Les glaciers peuvent reculer de 800 mètres par an et cette perte ne peut être attribuée directement au changement climatique, selon les chercheurs, qui évoquent la dynamique des glaciers.
Les scientifiques ont également relevé des anomalies. Ainsi 5% des glaciers étudiés sont en expansion et s'épaississent. Ces glaciers s'étalent souvent à une altitude plus élevée. En outre, la dynamique des glaciers produit un effet opposé dans ces exceptions, créant un autre type de déséquilibre favorisant leur progression.
Selon M. Motyka, de nouvelles photos prises cet été dans la région devraient permettre d'affiner l'analyse.
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par canardos » 29 Sep 2006, 06:29
dans Cordis nouvelles:
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[center]L'activité solaire a bien augmenté au cours du XXe siècle, mais n'est pas responsable du réchauffement planétaire[/center]
[Date: 2006-09-27]
Des recherches menées par des scientifiques finlandais ont établi qu'il y avait eu un accroissement de l'activité solaire au cours du XXe siècle, mais qu'il ne suffisait pas à expliquer le réchauffement planétaire.
Ces recherches, conduites par Ilya Usoskin de l'observatoire de géophysique de Sodankylä (unité d'Oulu), ont associé des chercheurs allemands, italiens, indiens et russes, qui ont étudié les restes de l'isotope radioactif titanium 44 dans des échantillons de météorites ayant frappé la Terre à des dates enregistrées avec exactitude.
On a pu retracer l'activité des taches solaires jusqu'au XVIIe siècle, mais les méthodes de quantification des effets de cette activité sont demeurés peu concluants.
Dans le passé, les chercheurs ont utilisé les échantillons de béryllium 10 ou de carbone 14 contenus dans la matière organique ou des carottes de glace pour mesurer l'activité solaire, puisque ces deux isotopes sont également engendrés par le passage des rayons cosmiques à travers la Terre. Leurs niveaux semblent cependant influencés par des processus terrestres inconnus - de nature vraisemblablement climatique ou géologique. L'équipe a décidé d'utiliser des échantillons de météorites parce que leur composition ne serait pas influencée par cette activité terrestre. Ayant, avant l'impact, gravité autour du soleil, elles ont donc été exposées à son activité.
Le titanium 44 se forme à l'intérieur de la météorite par suite de l'interaction directe avec les rayons solaires cosmiques. Lorsque la météorite s'écrase, la production de titanium 44 cesse. Les chercheurs peuvent alors mesurer l'activité solaire à un moment donné. Les scientifiques ont examiné 19 météorites, qui leur ont permis de remonter 235 ans en arrière. L'activité des taches solaires a par la suite pu être mesurée grâce au titanium 44 contenu dans ces cailloux cosmiques. L'équipe a établi que «le modèle basé sur les relevés du nombre de taches solaires cadre avec les données concernant la teneur des météorites en titanium 44», peut-on lire dans le compte rendu paru dans la revue Astronomy and Astrophysics. Les auteurs de l'article concluent que l'utilisation du titanium 44 «constitue une excellente méthode de reconstitution des activités solaires dans le passé, car elle est exempte d'effets terrestres non connus avec précision».
Certains chercheurs estiment que le phénomène de réchauffement planétaire est dû à l'activité solaire, et non à l'accumulation de dioxyde de carbone dans l'atmosphère. Si la théorie impliquant l'activité solaire est exacte, l'élévation des températures serait alors une anomalie, dont il n'y aurait pas lieu de se soucier outre mesure.
Or tel n'est pas le cas, à en croire M. Usoskin, qui s'est entretenu avec CORDIS Nouvelles, citant des collègues de l'observatoire de géophysique de Sodankylä qui ont étudié la question. «Jusque dans les années 70, le consensus était de mise sur le lien entre activité solaire et élévation des températures. Or l'activité solaire a stagné, voire décliné, alors que les températures continuent à grimper sur Terre. On ne saurait donc incriminer le seul effet solaire», a-t-il déclaré.
Référence du Document: «Long-term solar activity reconstructions: Direct test by cosmogenic 44Ti in meteorites» par I.G. Usoskin, S.K. Solanki, C. Taricco, N. Bhandari, G.A. Kovaltsov, à paraître dans Astronomy & Astrophysics (A&A 2006, 457-3, p. L25)
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canardos
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par Crockette » 29 Sep 2006, 12:08
l'activité solaire est tellement aléatoire, que certaines institutions comme l'armée américaine, ont des bulletins météo de ces activités pour ne pas endommager leurs appareils militaires et surtout tout l'électronique embarqué;
des scientifiques avancent même que l'activité solaire parfois pourrait endommager non seulement des avions mais aussi différentes structures comme des pipe-line.
les perturbations des ondes radios ont aussi un lien avec l'activité solaire...
Donc utilisez cet argument pour trouver la cause du réchauffement planétaire c'est comme si on disait que le niveau de socéans augmentent à cause des pluies... c'est ptêtre vrai mais ce n'est pas le facteur qui débute ce processus. :dry:
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Crockette
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