a écrit : Student March, Climate & Oaxaca in Mexico
Through showers of rain, more than ten thousand students, workers, survivors and companeros marched October 2nd in the streets of Mexico City to commemorate the 38th anniversary of the Mexican goverment's 1968 massacre at Tlatelolco that killed hundreds of student protesters. Members of the Popular Assembly of the People of Oaxaca (APPO) led the march with a banner saying: "To avoid future repressions, punish the genocides of yesterday and today." In solidarity with the pro-democracy uprising now in the southern Mexican state of Oaxaca, and against the massive Mexican military assault against their movement that observers report may be imminent, chants and banners denouncing repression in Oaxaca resounded throughout the march. pictures | theater action (es) | report (es)
Also in Mexico, in the northeastern city of Monterrey on October 3rd and 4th, Energy and Environmental Ministers from the G8 industrialized countries and five "emerging" economies (Brazil, India, China, South Africa and Mexico) are meeting for the G8+5 Gleneagles Dialogue on Climate Change. Environmental activists against climate change are holding an alternative Climate Justice Dialogue and Convergence in Mexico City. The G8+5 meeting is focused on "market-based mechanisms" such as "carbon trading" that climate activists say enrich corporations without actually reducing emissions of greenhouse gases that cause global warming.
The struggles against repression in Oaxaca and catastrophic global warming can be seen as linked by Plan Puebla Panama (PPP), a trans-continental "infrastructure development" project planned by the Mexican state that includes expansion of fossil fuels extraction, creation of new maquiladora industrial zones, and a super-highway slated to run through Oaxaca. Failure now by the people of Oaxaca to reclaim their social rights and political empowerment will be a victory for the capitalist, anti-democratic forces pushing the PPP - and this is one reason underlying the Mexican government's brutal response to Oaxaca's uprising.
(Combat @ samedi 7 octobre 2006 à 15:25 a écrit : :headonwall: :hinhin: :wacko: :halalala: :hum: :altharion: :sygus: :rofl:
Il fallait vraiment Woods pour sortir des choses pareilles.
(Combat @ samedi 7 octobre 2006 à 17:08 a écrit :
Au Mexique il y a beaucoup de potentiel. Formons le Parti meme si cela doit prendre 20 a 30 ans et prenons le pouvoir.
Et Pépé Combat sortira le journal officiel à la ronéo ?L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
a écrit :À Oaxaca (Mexique) c’est la rébellion populaire, et contre la répression la lutte continue !
Voici un texte traduit par un membre de la Coordination des Groupes Anarchistes de Lyon sur ce qui se passe à Oaxaca, au Mexique, en ce moment.
Nos camarades communistes libertaires (Magonistes) du CIPO-RFM [1] sont partie prenante de l’APPO. La situation est insurrectionnelle : c’est donc très tendu.
Ils en appelent à la solidarité.
Voir aussi cet article d’Indymedia-Grenoble : Oaxaca (Mexique) : face à la répression annoncée, la résistance s’organise
Nous, les organisations indigènes pour les droits de l’homme – OIDHO - [2], les membres de COMPA, Promotora-Oaxaca, l’Alliance Magoniste-Zapatiste, les adhérents de l’Autre Campagne et les membres de l’Assemblée Populaire du Peuple d’Oaxaca (APPO) et ses « mandatés » du collectif provisoire, aujourd’hui, après plus de 4 mois d’insurrection civile à Oaxaca, nous dénonçons ce qui suit :
« Les membres du mouvement populaire et enseignant d’Oaxaca, organisé par l’APPO, en état de soulèvement civil et pacifique depuis 129 jours, déclarent de nouveau une ALERTE ROUGE en réponse à l’intense campagne de diffamation menée par les cercles fédéraux et étatiques du pouvoir en faveur d’une répression massive contre le peuple d’Oaxaca. »
En ce moment, la marche de milliers de membres de l’APPO se dirige vers Mexico , entrant dans l’état de Puebla, et comme hier a été accueillie fraternellement avec de la nourriture et a reçu le soutien enthousiaste de centaines de personnes. Dans la ville d’Oaxaca les trois principaux bâtiments d’Etat sont toujours occupés pacifiquement par le peuple, de même que le centre historique et quelques stations de radio ; les fréquences radio sont toujours occupées par le mouvement populaire et elles diffusent de l’information sur celui-ci. Les résidents de la capitale d’état dressent des milliers de barricades chaque nuit pour bloquer l’entrée aux corps parapoliciers et paramilitaires. Dans différentes régions de l’Etat, le renversement des municipalités et de nombreuses actions de protestations sont toujours menées par les APPO régionales.
Malgré cette constante et plate défaite face à la superbe lutte du peuple et dans une tentative désespérée pour éviter sa destitution, l’(ex) gouverneur de l’Etat, Ulises Ruiz Ortiz, a de nouveau gaspillé l’argent des impôts payés par le peuple d’Oaxaca, dans une campagne TV entammée depuis lundi 25 septembre, en annonçant un supposé retour à l’école, menaçant de licencier les enseignant-e-s qui refusent de reprendre le travail dans leur classe. Comme toutes les sales campagnes de diffamations qui ont essayé de diviser le mouvement populaire et enseignant, cette dernière campagne a été un échec : même s’il a utilisé des provocateurs et des hommes de mains violents - étrangers à l’école -, seule une poignée des 14.000 écoles dans l’Etat ont réouvert leur porte. Hier, malgré toutes les menaces, et le non-versement des samaores, l’assemblée des enseignants démocratiques d’Oaxaca, à l’échelle de l’Etat, représentant 70.000 enseignants, a réitéré sa ferme détermination à ne pas reprendre les cours jusqu’à la chute de l’(ex)gouverneur corrompu et autoritaire. Dans le même esprit, l’assemblée générale de l’APPO, un espace qui associe des centaines d’organisations civiques et sociales de paysans, d’indigènes, d’étudiants, de syndicats, le même syndicat enseignant des enseignants démocratiques d’Oaxaca, la coordination des femmes du “1er octobre”, les municipalités, les assemblées de quartiers, les travailleurs des transports publics, les petits propriétaires, les associations communautaires religieuses, et les citoyens en général, déclare que l’expulsion de l’(ex)-gouverneur n’est pas négociable et a annoncé une série d’actions pour intensifier la résistance.
Cette demande est mise en avant au moment même où les menaces de répression se multiplient, que les chefs du congrès d’état de même que les chefs du pouvoir issus de la nouvelle coalition PAN-PRI à l’échelle nationale demandent l’intervention de la “force publique” pour donner une soi-disant “solution” aux conflit à Oaxaca, en même temps que le porte parole du gouvernement affirme être « ouvert » au dialogue. Dans le même temps, la bande de criminels entourant Ulises Ruiz est à l’origine d’actes de violences permanents commis dans le but de provoquer l’APPO, actes qui sont plus tard utilisés par les médias dominants pour dénoncer la soi-disant violence du peuple d’Oaxaca. Pendant les quelques derniers jours, des représentants du parlement européen, de même que des organisations internationales des droit de l’homme, ont déclaré que la violence dérive du Régime et non de l’APPO, et que l’APPO n’est pas un « petit groupe de vandales », mais un mouvement constitué de la majorité du peuple d’Oaxaca combattant de manière pacifique mais massive contre la dictature s’étant installé de fait, et pour la restitution des droits constitutionnels.
Le gouvernement fédéral, les partis au pouvoir et les médias dominants, dans le même temps sont pleinement au courant de cette question et n’osent même pas défendre le répugnant (ex-)gouverneur, mais ont pris en otage le mouvement légitime du peuple d’Oaxaca, parce qu’il ne veulent pas perdre un seul morceau de leur pouvoir ; ils ne veulent pas prendre le risque ni de mettre en danger la présidence de F. Calderon ni des gouverneurs corrompus qui leurs sont utiles dans d’autres états, et ils craignent que ce mouvement puisse s’étendre à d’autres états de la république.
Aujourd’hui, le régime d’Oaxaca a manigencé une grève des commerces, soi-disant à l’initiative de tous les groupes commerciaux et des transports publics, dans le but de constituer une occasion idéale de répression contre le mouvement, mais cette stratégie a déjà échoué et la majorité des magasins, marchés et transports publics travaillent normalement, et beaucoup de ces derniers ont rejoint l’APPO. Mais cette nouvelle défaite du régime n’a pas écarté la menace que ceux-ci fassent le choix d’une « solution » violente à Oaxaca. Ils sont seulement en train d’étudier la bonne stratégie pour cela et pour arriver à faire porter au mouvement du pêuple d’Oaxaca la responsabilité de la violence qu’ils vont lui faire subir.
Le peuple d’Oaxaca et ses organisations ont déjà montré et réitéré leur détermination à ne pas laisser tomber face à tout acte de répression, qu’il soit sélectif ou massif. Nous sommes des peuples indigènes et nous avons une longue histoire de résistances et de luttes. Cependant, il y a une réelle possibilité que les propriétaires du pouvoir néo-libéral puissent préférer le coût politique d’un massacre plutôt que le coût politique d’une victoire légitime du peuple.
C’est pourquoi, nous, peuples indigènes de l’OIDHO et membres de l’Assemblée Populaire du Peuple d’Oaxaca (APPO), nous lançons un appel urgent au peuple du Mexique et aux peuples du monde, aux organisations fraternelles, syndicats, mouvements sociaux antiautoritaires, organisations des droits de l’homme, afin qu’elles manifestent leur solidarité avec le peuple d’Oaxaca et ne permettent pas que nos droits les plus fondamentaux soient systématiquement violés, que nos revendications soient sacrifiées au profits des riches et des puissants, et que le peuple d’Oaxaca obienne ce qu’il demande : Justice, liberté, démocratie.
Longue vie au Peuple d’Oaxaca !
Longue vie à l’APPO !
Liberté pour les prisonniers politiques
Ulises est déjà vaincu !
Vive le Mexique d’en bas et de gauche
Plus jamais de répression et de misère dans les villes indigènes ! La victoire n’appartient pas aux puissances, mais à ceux qui sont les mieux organisés !
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