a écrit : Il n'empêche qu'une direction communiste aurait du adapter ses mots d'ordre en fonction de la situation. Amener le peuple à combattre l'impérialisme mais pas sous la direction de SH. D'un point de vue militaire, c'était un inconvénient mais choisir l'alternative (combattre dans l'armée irakienne) en était un bien plus grand car aucun kurde n'aurait combattu dans ces conditions. Mais tout cela est de la politique fiction en l'absence d'un POR capable de tester l'orientation possible sur le terrain.
Je suis parfaitement d'accord avec cela. Evidemment s'il avait existé un parti révolutionnaire en Irak, ses mots d'ordres ne serait pas seulement la défense de l'Irak, mais bien dans ce cadre une lutte contre l'impérialisme derrière les intérêts de la classe ouvrière et avec y compris une propagande sur la question nationale kurde etc.
Cela dit, s'il avait existé un tel parti en Irak toutes ces questions se seraient sans doute poser très différemment.
Cela ne nous empêche pas de dire que malgré l'absence d'un POR, nous souhaitons face à une guerre impérialiste, l'enlisement, des soulèvements des populations contre l'impérialisme, bref nous souhaitons la défaite de l'impérialisme (indépendemment de la probabilité que cela se produise sur un strict plan militaire) . Pas uniquement pour des raison d'hygiène interne mais parce qu'il n'est pas indifférent pour les révolutionnaires que l'impérialisme foute une claque aux peuples opprimés ou qu'il soit obligé de se barrer (comme au Vietnam), et même si les opprimés ne luttent pas derrière le drapeau de la révolution mondiale. Car cela créer une situation politique différente. C'est tout ce que je disait et c'est de ce point de vue que je ne trouve pas le paragraphe de la LdC juste.