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[bennie]

J'ai entamé

Le chanteur de tango
Tomas Eloy Martinez

c'est très sympa je trouve. C'est léger ça parle de Buenos Aires, du tango, de la relation entre un chanteur et son art... et le héro est un étudiant New Yorkais spécialisé sur Buenos Aires et amateur de Tango qui entend parler d'un chanteur de tango absolument magnifique, mais qui n'enregistre jamais. Pour l'entendre, il faut le trouver et l'entendre en direct!
L'étudiant part dans la capitale et nous raconte son séjour et surtout, il raconte la crise, car tout celà se déroule en 2001.
C'est aussi l'occasion d'apprendre des choses sur le tango. Je me régale.

Mot de l'éditeur
On dit qu'il ne chante plus que dans quelques cabarets malfamés du port. On dit aussi qu'il est très malade mais qu'il chante parfois dans un vieux bar du centre-ville. Certains affirment qu'ils l'ont entendu chanter dans un square de Palerme, l'ancien quartier italien, et d'autres vont jusqu'à dire qu'il se produit inopinément sur les marchés populaires des faubourgs. Bruno Cadogan regarde perplexe la carte de Buenos Aires et essaie de déceler la logique qui commande les dernières apparitions de Julio Martel. Car ce légendaire chanteur de tango à la voix obscure et envoûtante, l'homme qui n'a jamais voulu enregistrer de disques, est bien plus qu'un mythe urbain. Martel est un artiste accompli qui ne laisse rien au hasard et qui dessine par sa présence (et son absence) une autre carte de la ville, les traits d'une énigme. Volontaire, résolu, le jeune Américain est prêt à tout pour le rencontrer et pour l'entendre chanter ces étranges morceaux dont il est le seul à connaître les paroles et le sens. Mais sa quête va le conduire là où il ne l'attend pas : au coeur même de l'insurrection populaire de 2001 qui fait chuter les présidents les uns après les autres. Bruno Cadogan se trouve ainsi emporté par le tourbillon de l'histoire dans un Buenos Aires rebelle et assoiffé de justice où la voix de Julio Martel est devenue l'un des symboles de l'espoir.

Tomàs Eloy Martinez (Tucumàn, 1934) compte parmi les plus grands auteurs argentins et latino-américains actuels. Journaliste, romancier, critique, universitaire, il a à son actif plusieurs oeuvres majeures dont Santa Evita (1997), Le roman de Perôn (1998) et Orgueil (2004).

[bennie]

le prochain sur ma liste a l 'air chouette. je vous en dis plus quand c'est lu.

Miguel Sousa Tavares, Equador, traduit du portugais par Geneviève Leibrich, Seuil,2005




   Portugal, 1905. Luis Bernado Valenca, 37 ans, célibataire coureur de jupons, spirituel et intelligent, mène une vie confortable à Lisbonne. Il dirige une compagnie insulaire de navigation, parle couramment l'anglais et le français et se passionne pour les événements du monde. Dans un Portugal où dominent la fureur patriotique et un antimonarchisme, il prône un colonialisme moderne de nature mercantile. C'est en raison de ces qualités que le roi Don Carlos le choisit pour une mission délicate. Et c'est par besoin de donner une légitimation à sa vie oisive qu'il accepte.
   Les anglais accusent le Portugal d'employer dans leurs plantations de café et de cacao de la main d'oeuvre esclave recrutée en Angola. Ils envoient sur place un consul chargé d'étudier la situation.
   Nommé gouverneur des îles de Sao tomé et de Principe, Valenca se retrouve aux prises avec des enjeux politico‑économiques. Très vite il est en but à l'hostilité de la population et des planteurs, et tiraillé entre sa mission et son idéal de justice face à l'exploitation des noirs dans les plantations. De plus, il se lie d'amitié avec le consul anglais et tombe fou amoureux de sa femme avec laquelle il vit une liaison passionnée...
   Fresque subtile d'une mission et d'un amour impossible, Equador nous dit la difficulté pour un individu épris de modernité et de justice de faire évoluer les choses. Toute avancée s'effectue dans la douleur.

[quijote]

Réserves sur le dernier prix Goncourt : " les Bienveillantes " de jonattan Litten :

c 'est l ' invasion de la Russie en 1942 vue par un officier allemand des services d 'espionnages ou abwer je crois quelque chose comme cela : bien que certains aspects soient interessants : ainsi le récit des exactions des SS : il y a un gros défauts : ça ressemble davantage à un documentaire ( il a dû emprunter pas mal à des compte rendu des opérations ) plus qu ' à un roman construit avec un commencement et une fin , et c 'est térriblement long : 600 pages à toujours raconter un peu la même chose .
Dans le genre , Malaparte avec son "Kapput" est infiniment supérieur .
Alors n 'en attendez pas trop .

Je me pose des questions sur les critères qui président au choix des jurys du Goncourt

[bennie]

Le chanteur de tango
Tomas Eloy Martinez


C'est une lecture sympa, mais l'étudiant américain est décevant. Il décrit un peu ce qu'il voit de la crise de 2001, mais ça ne l'enthousiasme pas beaucoup. De façon générale, il retourne à New York déçu du fait qu'il n'a pas trouvé la Buenos Aires de ses fantasmes.

[artza]

Je viens de terminer Des oiseaux sans ailes de Louis de Bernières, roman traduit de l'anglais (Mercure de France).

C'est un pavé 726 pages (29,90 euros!) mais c'est passionant, émouvant, plein d'humanité et on apprend plein de choses. Et si bien écrit ce qui ne gâche rien.

A Eskibathché, paisible village d'Anatolie, où Grecs et Turcs, chrétiens et musulmans, vivent en paix (....) loin de ce coin perdu les grandes puissances s'affrontent et se déchirent, tandis que Mustafa Kemal , devenu Atatürk, entreprend de construre un état national turc

Les massacres vont se succéder, les Arméniens, les Grecs, les Turcs, les Kurdes tous le sont tour à tour. Des villages entiers sont pillés, détruits leurs habitants massacrés, les survivants "déplacés".

A lire, vraiment.

[yannalan]

Je viens de terminer Des oiseaux sans ailes de Louis de Bernières, roman traduit de l'anglais (Mercure de France).

C'est un pavé 726 pages (29,90 euros!) mais c'est passionant, émouvant, plein d'humanité et on apprend plein de choses. Et si bien écrit ce qui ne gâche rien.

A Eskibathché, paisible village d'Anatolie, où Grecs et Turcs, chrétiens et musulmans, vivent en paix (....) loin de ce coin perdu les grandes puissances s'affrontent et se déchirent, tandis que Mustafa Kemal , devenu Atatürk, entreprend de construre un état national turc

Les massacres vont se succéder, les Arméniens, les Grecs, les Turcs, les Kurdes tous le sont tour à tour. Des villages entiers sont pillés, détruits leurs habitants massacrés, les survivants "déplacés".

A lire, vraiment.
Je n'ai pas lui celui-là, mais les autres du même sont bien aussi : "la guerre des fesses de Don Emmanuel" et un autre qui se passe en Grèce pendant la guerre, la mandoline du capitaine ..??.."

[revelo]

Je suis en train de lire actuellement "La révolte des pendus", de Traven.

Grandiose ! =D>

Vous me conseillez aussi "Le vaisseau des morts" (du même auteur) ?

[Gaby]

Vous me conseillez aussi "Le vaisseau des morts" (du même auteur) ?
Oui ! Je suis peut-être le seul, mais je le préfère même à "la révolte des pendus", pour des raisons purement littéraires.