a écrit :Supposons au contraire que ce soient les fascistes qui empêchent les réunions syndicales. Ils arrivent en masses pour bloquer nos locaux, crient des slogans et hurlent des chants fascistes et nous dispersent sans toutefois user de violence (cas improbable, il faut l'admettre). Supposons qu'ils empêchent la venue de nos leaders et des personnes en général susceptibles de faire des interventions pertinentes.
Puis, après nous avoir ainsi délogés, ils convoquent leur propre conférence qu'ils tiennent immédiatement là pour appeler à la dissolution des syndicats et au harcèlement de leurs membres.
Ne serait-ce pas pour eux une immense victoire ? Ne serait-ce pas pour nous une défaite retentissante ?
(Ottokar @ jeudi 30 novembre 2006 à 22:30 a écrit : certes moins par moins égale plus, mais ce n'est pas parce qu'on ferait aujourd'hui l'inverse de ce que feraient nos ennemis demain que nous avons forcément raison. Sous prétexte que des fascistes, des vrais, disperseraient les réunions syndicales, disperser des réunions pro-patronales aujourd'hui serait faire la révolution ? je ne veux pas être méchant, disons que ce sont des enfantillages et restons-en là.
A la lecture du post d'Ottokar, je me rends compte que je me suis sans doute mal exprimé.
Dans ce paragraphe, je parlais des connaissances de Gaby qui cherchent à empêcher les activités de l'UNI.a écrit :Alors, et même si on n'est pas dans une période où cela compte tant, ces étudiants ont plutôt raison de réagir comme cela, car ils maintiennent une tradition importante, peut-être pas très consciemment, certes, mais qui mérite d'être transmise.. C'est en cela que ça ne sert pas forcément "à rien".
Je pense que le fait de vouloir virer "les fachos" (étudiants, eux aussi) des facs est une décision qui a plus de sens, et qui est plus politique, que d'aller faire les pitres dans une réunion où il y a des membres du MEDEF, surtout pour y gueuler des idioties sur les Khmers rouges.
- Wapi
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(Gertrude @ dimanche 3 décembre 2006 à 09:43 a écrit : c'est que sur le coup, les étudiants présents dans le hall ont pris la défense des fachos... :wacko: tout simplement parce que tout cela a eu lieu à froid, à la façon "commando". :ph34r:
Il faut dire aussi, que l'ensemble des étudiants est assez loin d'être "de gauche". Que ce soit de mon temps, par certaines expériences récentes ou par les petit nouveaux, tous frais sortis de faculté que j'ai pu accueillir de par mon boulot depuis des années. Dans l'ensemble ces jeunes gens sont à l'image de leur milieu social, plutôt indifférents avec une bonne tendance vers le conservatisme social.
Quoi d'étonnant d'ailleurs ? Pour la plupart, ils sont destinés au petit encadrement (middle range management, comme disent les américains) rien qui prédispose à une quelconque radicalité sociale.
Le fait est que en fac, sur les panneaux d'affichage, ce sont plutôt les gauchos qui semblent hégémoniques, en revanche. la grande masse des étudiants ne s'en préoccupe pas et quand ils en sortent, prennent à leur compte les idées de leur classe sociale, qui ne sont pas loin s'en faut les idées du prolétariat.
- Sterd
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a écrit :la grande masse des étudiants ne s'en préoccupe pas et quand ils en sortent, prennent à leur compte les idées de leur classe sociale, qui ne sont pas loin s'en faut les idées du prolétariat.
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