Je dois manquer de chance alors, moi, l'écrasante majorité des diplomés de l'enseignement supérieur qu'il m'a été donné de cotoyer faisaient montre d'un grand conformisme social. Ce qui n'était pas le cas des autres.
Quand à ça :
a écrit :Ensuite, y compris une bonne part des salariés qui ne sont pas des prolétaires, et qui ont besoin de qualifications intellectuelles pour accomplir leur travail dans les secteurs les plus récents de la production, sont plus facilement rattachables à la classe ouvrière en terme d'intérêts sociaux qu'à l'encadrement capitaliste. Par exemple, une bonne part des informaticiens,
On ne doit pas connaitre les mêmes, parce que si il y a un milieu que je connais bien, pour y avoir passé les presques 20 dernières années, et ce dans toutes sortes de structures, de la PME aux grandes multinationales, c'est bien celui des informaticiens. En dire que leur condition les rapproche de de la classe ouvrière c'est vraiment à coté de la plaque.
a écrit :Disons plutôt que la règle c'est que ceux qui encadrent ont fait des études (dans les grandes entreprises - pas partout). Il y a une nuance.
Dans les grandes entreprises et ailleurs, en tout cas, dans 100% des cas observés par moi. Mais en effet, c'est dans ce vivier que se recrute l'encadrement de la société bourgeoise. Même si il y en a qui ratent, leurs chances ne sont pas du tout les mêmes que les lycéens de LP. Je ne vois pas comment on peut nier une telle évidence
Si on regarde les chiffres de l'INSEE. Les diplomés de l'enseignement supérieur représentent à peu près 20% de la population des 25-34 ans. L'écrasante majorité de la population n'a pas accès aux études supérieures.
http://www.insee.fr/fr/ffc/chifcle_fiche.a...7235&tab_id=316Ce sont ces 20% là qui tiendront (ou tiennent) les rênes de la société