effet de serre climat et energie

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par Crockette » 12 Déc 2006, 17:21

1 l'article de canardos confirme bien que les océans s'évaporent plus et plus vite. Si les nuages sont ambivalents dans l'effet de serre (empechent le soleil de frapper la terre mais ils emprisonnent aussi la chaleur de la surface du globe)les scientifiques sont unanimes pour dire que la vapeur d'eau est bien à ranger dans la catégorie des gaz à effet de serre.

Même si pour les enfants il vaut mieux respirer de la vapeur d'eau que du méthane et du Co2 en grande proportion.

2 Pour l'article de Txi : c'est rageant de savoir que les capitalistes n'attendent que cela pour augmenter le trafique de marchandises et réduire les couts de transport. les agences d evoyage aussi se réjouissent de réchuaffement climatique, de nouvelles terres de tourisme s'offrent à elles, de beaux bénéfices en perspective.
Crockette
 

Message par canardos » 14 Déc 2006, 11:20

a écrit :

mercredi 13 décembre 2006,

[center]Le réchauffement climatique menace les stations de ski en Europe [/center]

PARIS (AFP) - A l'heure où les professionnels du tourisme s'inquiètent d'un enneigement tardif cette année en Europe, l'OCDE a tiré mercredi la sonnette d'alarme, estimant que le réchauffement climatique menace les "économies régionales" tributaires des recettes des stations de ski.

Les changements climatiques "remettent gravement en question la fiabilité de l’enneigement" dans les stations de ski des pays alpins en Europe, pour lesquels le tourisme d’hiver est une "activité essentielle", indique l'Organisation de coopération et de développement économiques dans une étude.

"Les Alpes sont particulièrement sensibles aux changements climatiques et le réchauffement récent y a été près de trois fois supérieur à la moyenne mondiale", note l'étude.

Actuellement, on considère que 90% des domaines skiables alpins de moyenne ou grande taille, soit 599 domaines sur 666, bénéficient d’un enneigement naturel suffisant (30 cm de neige) pendant au moins 100 jours par an, relèvent les auteurs.

Les 10% restants sont déjà soumis à des "conditions précaires". "Une hausse de la température de 1°C, de 2°C ou de 4°C à l’avenir pourrait ramener le nombre de domaines skiables jouissant d’un enneigement fiable à 500, 400 ou 200 respectivement", prévient l'OCDE.

"Une hausse de la température de 1°C relève de 150 mètres le niveau d'altitude à partir duquel l'enneigement naturel est suffisant pendant au moins 100 jours par an", explique le coordinateur de l'étude, Shardul Agrawala, administrateur chargé du changement climatique à l'OCDE.

Ce seuil se situe à 1.200 m pour la Suisse et des régions frontalières françaises (Savoie, Haute-Savoie), alors que dans les zones aux températures plus élevées et donc plus vulnérables comme les départements français Alpes-Maritimes et Alpes-de-Haute-Provence, ce niveau est à 1.500 m.

Parmi les cinq pays étudiés, c’est l’Allemagne qui est "le pays le plus vulnérable": un réchauffement de 1°C y entraînerait une baisse de 60% du nombre de domaines skiables bénéficiant d’un "enneigement naturel fiable".

L’Autriche, où la moitié des revenus du secteur touristique, soit 4,5% de l’économie nationale, provient du tourisme d’hiver, "est légèrement plus sensible que la moyenne". La France est "proche de cette moyenne" et l’Italie "légèrement au­dessus".

C’est la Suisse qui souffrirait le moins de ces changements, mais même dans son cas, un réchauffement de 1°C ferait diminuer l’enneigement naturel de 10% et un réchauffement de 4°C diviserait par deux le nombre de pistes bénéficiant d’un enneigement fiable, selon l'OCDE.

Les exploitants des stations ont "déjà pris des mesures pour s’adapter à l’élévation de la limite d’enneigement et au raccourcissement de la saison", recourant pour la plupart d’entre eux à la technologie.

Si la neige artificielle peut être "rentable pour eux", elle "consomme beaucoup d’eau et d’énergie, et a une incidence sur les paysages et les éco-systèmes", prévient toutefois l'OCDE.

canardos
 
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Message par canardos » 15 Déc 2006, 10:18

a écrit :

[center]La température du globe augmente toujours : + 0,42 degré en 2006[/center]

AFP | 14.12.2006 |

La température moyenne à la surface du globe a encore augmenté de 0,42 degré en 2006, sixième année la plus chaude depuis le début des statistiques, selon des données révélées jeudi par l'Organisation mondiale de météorologie (OMM).

Dans l'hémisphère nord, plus industrialisé, l'augmentation de température est de 0,58 degré au-dessus de la moyenne de la période de référence 1961-1990, ce qui fait de 2006 la quatrième année la plus chaude. Le record est détenu par l'année 1998.

L'accroissement est cette année de 0,26 degré dans l'hémisphère sud, où 2006 a été la septième année la plus chaude.

Les données n'incluent pas le mois de décembre et seront complétées en février prochain mais la tendance est bien claire et il ne devrait pas y avoir de changement notable, a indiqué à la presse le directeur général de l'OMM, Jean-Michel Jarraud.

"Dire que le réchauffement est planétaire ne signifie pas qu'il est uniforme. Il peut être plus accentué dans certaines régions et moins sensible dans d'autres", a souligné M. Jarraud. Le réchauffement de la planète est dû pour l'essentiel à l'activité humaine, a-t-il rappelé.

L'année 2006 a été marquée par des désordres climatiques comme des sécheresses prolongées dans la corne de l'Afrique, en Australie et en Chine. Des inondations inhabituelles se sont abattues sur l'Europe de l'Est en avril, mais aussi dans certaines régions d'Afrique et d'Amérique Latine.

En Europe, la température moyenne du mois de juillet a été la plus élevée jamais enregistrée, de 2,7 degrés au-dessus de la normale. L'automne a également été exceptionnel avec des températures de trois degrés plus élevées, du nord des Alpes au sud de la Norvège.

Les températures n'ont jamais été aussi élevées cet automne en Angleterre depuis 1659, aux Pays-Bas depuis 1706 et au Danemark depuis 1768. La période de janvier à septembre a été la plus chaude jamais observée aux Etats-Unis tandis que l'Asie a été frappée par une saison cyclonique particulièrement dure.

Les désordres climatiques ont favorisé d'immenses incendies de forêt, provoqué des glissements de terrain et des coulées de boue et détruit des récoltes.

La fonte des glaces arctiques s'accélère, a aussi constaté l'OMM. En septembre, la surface glaciaire était la plus petite jamais enregistrée après 2005, soit 5,9 millions de km2. Le rythme de fonte est désormais de 8,6% par décennie, soit 60.421 km2 par an, "plus que la superficie de la Suisse", s'est alarmé M. Jarraud.

La glace qui recouvre l'océan Arctique pourrait complètement disparaître durant l'été d'ici 2040, selon une étude publiée mardi dans le magazine américain Geophysical Research Letters.

Si les émissions de gaz à effet de serre continuent de se développer au rythme actuel, la banquise qui recouvre l'Arctique pourrait connaître des périodes de stabilité suivies par une brusque fonte des glaces.

Selon des travaux de chercheurs du Centre national pour la recherche atmosphérique (NCAR) de l'université de Washington et de l'université McGill de Montréal, en 2040, seule une petite portion de la glace pérenne arctique se maintiendrait sur la côte nord du Groenland et du Canada durant les mois d'été.

Cette fonte brutale devrait avoir un impact profond sur le réchauffement de la planète, ont mis en garde les experts.

L'OMM va d'ailleurs lancer en 2007 une étude sur deux ans consacrée aux évolutions dans les régions polaires et leurs relations avec les changements du climat, a annoncé M. Jarraud.

canardos
 
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Message par Sterd » 15 Déc 2006, 10:28

Dans le quotidien belge "Le Soir"

("Le Soir" a écrit :L'Europe épargne les 4x4

mercredi 13 décembre 2006, 20:02

Toutes les voitures neuves mises en circulation dans l'Union européenne à partir de 2009 devront respecter des normes de pollution plus sévères, à l'exception des 4X4 pour qui ces normes ne s'appliqueront qu'en 2012 seulement.

Tel est le résultat du vote intervenu ce mercredi au Parlement européen à Strasbourg appelé à se prononcer sur de nouvelles normes de pollution, appelées Euro 5, pour les voitures neuves commercialisées après le 1er septembre 2009. Le texte, adopté par une large majorité des députés, stipule notamment que les véhicules diesel neufs devront obligatoirement être dotés d'un filtre spécial pour réduire leurs émissions de particules fines de l'ordre de 80%.

Les émissions de NOx, gaz provoquant l'apparition d'ozone en été dans les villes, devront également diminuer de 30% pour les modèles diesel, et de 25% pour les voitures essence d'ici 2009 également. Les eurodéputés ont par ailleurs défini mercredi les prochaines normes de pollution, dites Euro 6, lesquelles entreront en vigueur en 2015.

Selon l'association Transport et Environnement (T&E), les niveaux maximaux de pollution définis mercredi par les députés pour sont en-deçà de celles déjà en vigueur en Californie ou au Canada actuellement. Nous nous trouvons aujourd'hui dans la situation incroyable où le consommateur américain peut aujourd'hui acheter chez son concessionnaire une Mercedes diesel super-propre alors qu'en Europe nous devrons attendre 2015 pour pouvoir acheter quelque chose de vaguement similaire, assure Jos Dings.

Les députés ont par ailleurs renoncé à imposer aux véhicules 4X4, pourtant particulièrement polluants, le respect des normes Euro 5 dès 2009. Ceux-ci ne devront la respecter qu'à partir de 2012 seulement. La définition de ces nouvelles normes de pollution s'inscrit dans la stratégie européenne visant à réduire la pollution atmosphérique en Europe, laquelle réduit l'espérance de vie moyenne de l'ordre de 9 mois en Europe, et de 15 mois en Belgique, pays parmi les plus pollués d'Europe.

Outre ces normes, le texte contraint également les constructeurs automobiles à fournir les informations techniques nécessaires aux réparateurs indépendants pour qu'ils puissent réparer tous les véhicules, et mieux faire jouer ainsi la concurrence entre réparateurs. Conformément à la procédure législative européenne, ce projet législatif va à présent être adressé au conseil des ministres européens pour qu'il se prononce à son tour sur le texte.

(avec Belga)
Sterd
 
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Message par canardos » 15 Déc 2006, 10:34

j'avoue que la multiplication des 4/4 de luxe rutilants dans les beaux quartiers m'énerve...

pas tellement pour des raisons écologiques...c'est vrai ça pollue mais il ne sont pas encore assez nombreux pour que ça soit significatif, mais à cause de la volonté que ça traduit de la part des bourgeois d'étaler leur fric et leur supériorité du haut de leurs chars d'assaut climatisés
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Message par Sterd » 15 Déc 2006, 10:38

:emb: :cry3: :whistling_notes:
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Message par canardos » 15 Déc 2006, 10:41

ne me dis pas que tu en as un!

:D

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Message par canardos » 25 Déc 2006, 08:48

a écrit :

Le dimanche 24 décembre 2006

[center]Le Groenland sous haute surveillance[/center]

Éric Moreault Le Soleil

Pour la première fois depuis des centaines d'années, les habitants du Groenland ont élevé des vaches. Seulement 19 et elles ont toutes un nom. Le réchauffement climatique a aussi permis d'augmenter la saison maraîchère de deux semaines. Ça, c'est la bonne nouvelle. La moins bonne, c'est que ses glaces semblent de moins en moins éternelles.

L'Helheimgletscher est l'un des plus grands glaciers du monde et l'un de ceux qui fondent le plus vite. L'océanographe Ralph Rayner rapportait, dans Le Monde, que le front du glacier - l'endroit où la glace se brise dans la mer - recule de plus d'un kilomètre par an depuis 10 ans. Et que son épaisseur a diminué de moitié. «Cet endroit nous donne un avertissement clair : les choses ne se passent pas normalement.»

Ce qui explique que le Groenland soit sous haute surveillance. La plus grande île septentrionale, aussi vaste que l'Australie, est recouverte à 85 % de glace. La calotte atteint plus de trois kilomètres en son centre. Ses 3 millions de km³ de glace pèsent si lourd que le socle rocheux s'est enfoncé sous le niveau de la mer. Elle contient assez d'eau pour élever le niveau des océans du globe de sept mètres.

Par sa superficie, elle est la deuxième calotte de la planète, après celle de
l'Antarctique, une relique de la dernière glaciation. Or, selon deux études récentes, elle perd entre 220 km³ et 239 km³ de glace par an et contribue ainsi à une élévation du niveau des océans de 0,6 millimètre par an. C'est peu mais c'est beaucoup.

Ce phénomène causé par le réchauffement climatique pourrait produire le contraire, soit un refroidissement important dans l'hémisphère Nord. Aussi incroyable - et improbable - qu'un tel scénario puisse paraître, il est basé sur l'accumulation dans l'Atlantique Nord d'eau douce provenant de la fonte des glaces.
un moteur énergétique

Depuis la nuit des temps, il existe une importante masse d'eau qui s'enfonce vers les profondeurs à proximité du Groenland. Elle transfère ensuite la chaleur tout autour du globe. La circulation thermohaline, c'est son nom, agit comme moteur énergétique du climat de la planète. Et constitue donc son talon d'Achille. Or, depuis quelques décennies, le taux de salinité des eaux de l'Atlantique Nord a diminué de façon sensible. Certains craignent que l'ajout de cette eau douce empêche le courant de s'enfoncer.

Mais les probabilités qu'un ralentissement de la circulation thermohaline survienne au XXIe siècle, et donc soit suivi d'une chute de température importante, sont évaluées à moins de 5 % par les chercheurs britanniques du Centre Hadley, reconnus pour leur expertise sur le climat. Soit. Ça s'est déjà produit, il y a plusieurs milliers d'années, lorsque nous sommes passés de l'époque glaciaire à celle de notre climat tempéré. On n'en est pas là.

Ce sont des expériences menées au Groenland - le forage de carottes de glace - qui ont permis de s'en apercevoir. Et de découvrir que le phénomène du réchauffement climatique est causé par les GES de l'activité humaine. Ces forages ont permis d'examiner les conditions atmosphériques des 500 000 dernières années. Nul doute : les niveaux de CO2 n'ont jamais été aussi élevés dans l'histoire de la Terre.

Même si on cessait toute activité industrielle et tout transport à moteur, et donc arrêtait les GES générés par l'activité humaine, la température globale continuerait d'augmenter, d'un autre degré Celsius.

Pas assez pour faire fondre les calottes glaciaires en entier. Mais assez pour que l'eau qui s'en échappe continue de se mêler à l'eau salée de l'océan.

Le front de l'Helheimgletscher, un des plus grands glaciers du monde, recule de plus d'un kilomètre par an depuis 10 ans.

canardos
 
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Message par canardos » 26 Déc 2006, 17:12

a écrit :

[center]Un monde déboussolé[/center]

LE MONDE | 26.12.06 |

Au cours des hivers récents, l'ours brun espagnol a renoncé à hiberner, le temps doux lui assurant une provende suffisante pour passer la mauvaise saison éveillé. Cet automne, les oiseaux migrateurs européens ont retardé leur vol vers le sud, certains renonçant même carrément à aller chercher le soleil. Ça et là, des plantes refleurissent, ou bourgeonnent, sous l'effet d'une douceur trompeuse.

Une météo inhabituellement clémente - démente ? - perturbe bêtes et plantes. Les relevés sont formels : 2006 aura été la sixième année la plus chaude que le globe ait connue depuis 1861. En Europe, l'automne est considéré comme le plus chaud jamais observé depuis environ cinq siècles (Le Monde du 8 décembre).

Cette anomalie météorologique s'inscrit dans une tendance climatique dont les répercussions sur la faune et la flore sortent du registre de l'anecdote et commencent à être mesurées avec précision.

Ainsi, une étude faisant la synthèse de 125 000 observations effectuées sur la période 1971-2000, portant sur 542 espèces végétales présentes dans 21 pays d'Europe, a montré que, dans 78 % des cas, le bourgeonnement, la floraison ou la fructification survenaient plus tôt. Ces étapes étaient retardées de façon significative dans seulement 3 % des cas.

Dans cet article paru en août dans la revue Global Change Biology, une équipe internationale conduite par Annette Menzel, de l'Université technique de Munich, montrait qu'en moyenne la survenue du printemps et de l'été avait progressé de deux jours et demi par décennie depuis trente ans. En 2005, Annette Menzel avait déjà montré que les vendanges de 2003 avaient été les plus précoces depuis cinq siècles.

L'ensemble des écosystèmes doit déjà s'adapter, vaille que vaille, à ces nouvelles conditions de vie. C'est ce que révèle aussi une analyse de 866 études conduite par la biologiste Camille Parmesan (université du Texas), publiée en octobre dans l'Annual Review of Ecology, Evolution and Systematics. Un exemple ? Entre 1971 et 1995, vingt espèces d'oiseaux observées en Grande-Bretagne ont avancé la date d'éclosion de leur couvée de 8,8 jours en moyenne.

Les données manquent encore pour déterminer si la synchronisation entre les animaux et leur environnement sera suffisante pour qu'ils ne manquent pas de nourriture à des périodes cruciales. Certains sont déjà menacés, comme l'ours blanc, privé de territoire de chasse faute de glace. Le lièvre variable changera-t-il suffisamment vite de fourrure pour ne pas faire tache dans un paysage déneigé ? Pour d'autres, comme ces grenouilles d'Amérique centrale qui ont disparu, victimes de champignons dopés par la chaleur et l'humidité, il est déjà trop tard.

H. M.

canardos
 
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