Chávez: «Je suis aussi trotskiste !»

[com_71]

J'ai pas très bien compris...Chavez répond à un ministre en disant "je suis trotskiste"...c'est donc qu'il y a un mnistre trotskiste au Vénézuéla? Qui donc? de quel groupe? Quelle politique? etc...;
Tu peux peut-être aller demander à l'ambassade

[gipsy]

J'ai pas très bien compris...Chavez répond à un ministre en disant "je suis trotskiste"...c'est donc qu'il y a un mnistre trotskiste au Vénézuéla? Qui donc? de quel groupe? Quelle politique? etc...;

Tu peux peut-être aller demander à l'ambassade
Non, car j'ai bien peur que l'ambassadeur soit trotskiste lui aussi....Ces gens là sont partout...

[Matrok]

J'ai pas très bien compris...Chavez répond à un ministre en disant "je suis trotskiste"...c'est donc qu'il y a un mnistre trotskiste au Vénézuéla? Qui donc? de quel groupe? Quelle politique? etc...;

Tu peux peut-être aller demander à l'ambassade

Non, car j'ai bien peur que l'ambassadeur soit trotskiste lui aussi....Ces gens là sont partout...
On ne sait vraiment plus à qui se fier... si ça ce trouve il y en a même sur ce forum.

[meichler]

En tout cas, en fait de prétendu "trotskysme" de Chavez, il a un goût assez spécial. Ainsi lors de sa visite en France fin 2005, il n'a pas hésité à parler de "gouvernement frère" à propos du gouvernement Chirac-Villepin-Sarkozy, qui profitait des soi-disant "émeutes en banlieues" pour faire voter (dans l'union nationale) "l'état d'urgence".

Quelle famille !

La vérité c'est qu'il n'y a pas de raccourci possible pour le travail lent, patient, opiniâtre et obscur, de recrutement et de regroupement, pour construire le parti ouvrier révolutionnaire. Il n'y a pas de substitut possible : aucun "Chavez" ne fera le boulot à la place des militants ouvriers révolutionnaires, armés du vrai programme du trotskysme.

[logan]

Hitler se disait socialiste.

Des mots, des mots.

[pelon]

La vérité c'est qu'il n'y a pas de raccourci possible pour le travail lent, patient, opiniâtre et obscur, de recrutement et de regroupement, pour construire le parti ouvrier révolutionnaire. Il n'y a pas de substitut possible : aucun "Chavez" ne fera le boulot à la place des militants ouvriers révolutionnaires, armés du vrai programme du trotskysme.

Par contre, cela ne veut pas dire que toutes les périodes sont identiques. La politique des révolutionnaires doit savoir tenir compte du mouvements des masses, le problème est de savoir jusque quel point il existe actuellement au Vénézuela, non pour être suiviste vis à vis de Chavez mais pour aider les travailleurs à se mobiliser, à lutter pour leurs revendications. Les ennemis, du point de vue des travailleurs et de la population pauvre du Vénézuela, c'est la droite soutenue par l'impérialisme américain. Quiconque a suivi la situation dans ce pays a vu comment était marquée la différence sociale entre ceux qui soutenaient Chavez et ses ennemis, basiquement les riches d'un côté, les pauvres de l'autre, ce qui n'est pas toujours le cas, en particulier dans les longues périodes de dépolitisation. Une dénonciation abstraite de Chavez faite par des bavards gauchistes ne servirait à rien. Il faut évidemment, dans sa propagande, essayer de faire progresser les consciences, dissiper les illusions trop fortes sur Chavez. Mais il faut surtout dire aux gens de s'organiser eux mêmes. De toutes façons, les limites de Chavez, ils ne les verront que par l'expérience. Les militants révolutionnaires reconnus ne seront pas ceux qui jouent les Cassandre mais ceux qui animeront des Comités dans les entreprises et les quartiers. Là seulement ils recruteront des gens valables et il existe des périodes où la construction d'un parti révolutionnaire peut justement avancer plus vite. Mais encore faut-il ne pas avoir une politique de martiens , atemporelle.

[Louis]

Enfin, bon, moi je ne comprend pas ce type de débat : d'un coté on dit "des mots, des mots", et de l'autre on dit "oui mais les mots ont toujours une signification politique" Personnelement, je préfére me considérer non trotskyste avec Besancenot que Trotskyste avec Chavez !

[com_71]

C'est pas compliqué. Se dire trotskyste (surtout sous forme de boutade, comme Chavez...) ça peut ne pas vouloir dire grand chose. par contre, rejeter cette référence, aujourd'hui c'est refuser de se réclamer de la révolution russe (ce que l'on ne peut faire valablement en refusant de se prononcer sur l'affrontement troskysme-stalinisme).