(Zelda @ dimanche 4 février 2007 à 16:45 a écrit :Quelques blagues juives, c'est un des rares peuples qui pratique l'auto-dérision dans son humour...
Celle-ci, je l'ai copiée-collée depuis le site de Denis Feldmann (mathématicien, joueur de go et blogueur) :
a écrit :C'est l'histoire de deux cousins (juifs, bien sûr) qui se retrouvent après une séparation de vingt ans. Le français a bien réussi, et il invite son cousin polonais pour une semaine à Paris, lui fait tout visiter, lui offre de bons restaurants, l'emmène aux Folies-Bergères, etc. L'année suivante, c'est le tour du polonais de l'inviter, et, bien que peu aisé, il fait de son mieux dans son village de Pologne, le nourrit royalement, l'emmène faire de longues promenades, et, le dernier jour... lui présente la note. « Comment cela, 2000 zlotys », s'étonne le cousin français ; « je n'étais pas ton invité ? » « Si, mais je ne suis pas riche comme toi, j'ai eu des frais, d'ailleurs regarde, j'ai calculé au plus juste », et, voyant que son cousin commence à se fâcher, il lui propose, pour régler la question, d'aller en référer au rabbin. « Ah oui, en effet, j'aimerais bien voir ce que le rabbin va en dire », ricane le français. Le rabbin reçoit les deux cousins, et, en apprenant l'affaire, s'écrie « Vous tombez bien, c'est un problème difficile, mais j'ai justement passé ma thèse sur des questions de ce genre; attendez que je consulte quelques livres pour plus de sûreté », et, revenant un quart d'heure plus tard, confirme « Il n'y a pas de doute; vous lui devez bien 2000 zlotys ». Ils prennent congé, et en sortant, effondré, le français commence à compter les billets. « Mais qu'est-ce que tu fais ? » « Tu vois bien, je te paie ». « Comment cela, tu me paies ? c'est ridicule; tu es mon invité, et mon cousin... », et voyant que l'autre va avoir une attaque : « Attends, je vais t'expliquer. Tu m'as invité à Paris, tu m'as reçu comme un prince, tu m'as montré des merveilles, et je me suis dit "et moi, qu'est-ce que je vais pouvoir lui montrer, dans mon pauvre petit village?". Et là, j'ai eu une idée; je me suis dit : "et si je lui montrais l'imbécile qu'on a comme rabbin?" »