effet de serre climat et energie

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par canardos » 03 Fév 2007, 17:46

pour enfoncer le clou sur le fait que le rapport du GIEC peche plus par optimisme que par pessimisme, un autre article du Monde:

a écrit :

[center]Les prévisions passées étaient un peu trop optimistes[/center]

LE MONDE | 02.02.07 |

Sur l'évolution de la concentration atmosphérique en dioxyde de carbone (CO2), l'élévation du niveau des mers et l'augmentation des températures, les prévisions du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) ont été jusqu'à maintenant fiables – mais légèrement optimistes. Celles figurant dans le troisième rapport (publié en 2001) viennent d'être comparées, par des chercheurs américains et européens, aux observations et aux mesures réalisées entre 1990 et 2006.

Leurs résultats, publiés vendredi 2 février dans la revue Science, indiquent que, sur cette période, la concentration atmosphérique de dioxyde de carbone (CO2) "suit presque exactement les projections" du GIEC. Quant à l'augmentation des températures observée depuis seize ans, elle a été de 0,33 °C selon les mesures de la NASA et du Met Office britannique. Elle se situe dans la fourchette haute des projections du GIEC.

Pourquoi, alors que l'accroissement du CO2 a été parfaitement anticipé, le réchauffement observé est-il sur le dessus des courbes ? "Etant donné qu'une période de seizeans est assez courte, écrivent les auteurs, il est difficile d'établir les raisons de ce réchauffement relativement rapide, mais il n'y a que peu de possibilités." La première serait une variabilité intrinsèque du système climatique, sans rapport direct avec l'homme. La seconde un effet moindre des particules aérosols émises par certaines activités humaines et qui contribuent à réfléchir une part du rayonnement solaire. La troisième possibilité est plus inquiétante. Il pourrait s'agir, selon les auteurs, "d'une sous-estimation de la sensibilité du climat au CO2". Selon les modèles, celle-ci correspond, pour un doublement de la teneur atmosphérique, à une augmentation de température de 1,7 °C à 4,2 °C – avec une moyenne de 3 °C.

Autre mesure comparée aux projections : celle du niveau des mers. Depuis 1990, celui-ci "s'élève plus rapidement que prévu par les modèles", écrivent les auteurs. Entre 1993 et 2006, le niveau des océans s'est élevé de 3,3 mm par an en moyenne alors que les modèles du GIEC donnaient une valeur probable autour de 2 mm par an. Une des explications à cette augmentation plus rapide que prévu est l'effondrement des glaciers du Groënland et de l'Antarctique, lesquels, outre la fonte des glaces due à la hausse des températures, avancent et s'écroulent littéralement dans la mer.

Or ce processus, récent, n'est pas pris en compte par les modèles numériques. "Cependant, nous ne savons pas encore si l'emballement que nous observons depuis quelques années est un phénomène transitoire, voué à cesser dans quelques décennies, où si, au contraire, il est représentatif d'une tendance à long terme", explique Anny Cazenave (Laboratoire d'études en géophysique et océanographie spatiales), coauteur du comparatif. Dans son dernier rapport, le GIEC tient compte de ce phénomène. S'il se poursuivait, il faudrait réviser les chiffres pour 2100, qui, selon les derniers calculs des experts, prévoient une hausse du niveau des océans comprise entre 28 cm et 43 cm, avec un maximum possible à 58 cm.

Stéphane Foucart

canardos
 
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Message par canardos » 12 Fév 2007, 06:30

dans Futura Sciences:

a écrit :

[center]Le réchauffement climatique fait fondre le plateau tibétain[/center]

Extrait du BE Chine N°37 - Ambassade de France en Chine, le 11/02/2007

Une étude menée par le Centre d'Etude Géophysique Aérienne et de Télédétection (AGRS) de l'Agence d'Etudes Géologiques de Chine (AGS) vient de montrer que le réchauffement climatique avait entraîné sur le plateau tibétain depuis 30 ans un rétrécissement des glaciers, une élévation de l'altitude des neiges éternelles de 100 à 350 mètres, une diminution des zones humides et une aggravation des désertifications.

Le plateau s'étend sur 5 provinces chinoises (régions autonomes du Tibet et du Xinjiang, et Qinghai, Yunnan, Sichuan) pour presque un quart de son territoire. C'est la principale réserve en eau du pays avec les sources des fleuves Yangtze, Jaune et Lancang, et une immense réserve de neige et de glace. D'après FANG Hongbin, ingénieur au département de télédétection où a été menée l'enquête, le volume des glaciers pourrait passer à 72% de sa taille actuelle en 2050 puis 50% en 2090 même sans progression du réchauffement climatique.

Les conséquences de cette fonte sont la diminution des ressources en eau potable de toute l'Asie et la formation de zones humides et marécageuses en aval du plateau, mais aussi des conséquences sur l'environnement mondial en raison de sa hauteur qui lui a valu le surnom de "troisième pôle".

Par Yannick Lannes

canardos
 
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Message par Crockette » 13 Fév 2007, 14:53

et quand des glaciers retrècissent, ça déséquilibre encore plus le forcage radiatif.

Crockette
 

Message par Crockette » 14 Fév 2007, 16:42

bon encore une énième tempete sur la france aujourd'hui avec des vents atteignants parfois 130km/h sur les cotes, 100 dans les terres...ça devient tellement banal qu'on y prete plus attention.

y a quelques jours en normandie y a des vents (localisés heureusement) qui ont atteint 180 km/h.


Crockette
 

Message par canardos » 15 Fév 2007, 12:10

a écrit :

Le mercredi 14 février 2007

[center]Sécheresses et inondations plus fréquentes en Europe avec le réchauffement[/center]

Agence France-Presse
Paris

Le changement climatique se traduira en Europe par davantage de sécheresses et d'inondations catastrophiques, selon un rapport de l'Agence européenne de l'environnement qui engage les pays européens à agir maintenant.

Le rapport publié mercredi pointe l'impact crucial du réchauffement sur l'eau, du débit des rivières à l'irrigation agricole en passant par la qualité de l'eau du robinet.

Il reprend les prévisions des experts réunis au début du mois à Paris sous l'égide des Nations Unies: hausse probable de la température globale de la planète de 1,8 à 4 degrés et élévation du niveau des océans de 0,18 m à 0,59 m à la fin du siècle (par rapport à 1980-1999).

Pour l'Europe, les prévisions sont plutôt alarmistes, avec une élévation de température moyenne de 2,1 à 4,4 degrés d'ici 2080, et une hausse du thermomètre plus nette encore dans l'Est et le Sud du continent, selon l'AEE.

Les pluies augmenteraient de 1 à 2 % par décennie dans le nord de l'Europe, mais se feraient plus rares l'été. Le sud du continent, déjà sec, aurait encore plus soif, surtout l'été, avec une baisse moyenne de 5 % des précipitations par décennie.

La sécheresse pourrait sévir dans le sud à toutes les saisons, note le rapport. L'ensemble de l'Europe connaîtrait davantage de vagues de chaleur et canicules, mais aussi plus d'événements pluvieux violents.

L'Europe a subi plus de 100 inondations causant des dégâts sur les 5 dernières années, observe le rapport, sur la base des données de l'Observatoire des inondations de Dartmouth.

Toutes ne peuvent être attribuées au changement climatique, mais les événements récents comme les inondations au Royaume Uni en 2000/2001 et en Europe centrale pendant l'été 2002 sont considérés comme de bons exemples de ce qui risque de se produire avec le changement climatique.

À l'opposé, les sécheresses répétées, surtout l'été dans le sud de l'Europe, auront de graves conséquences sur l'agriculture, l'énergie (barrages) et la ressource en eau, met en garde le rapport. Le coût des sécheresses des 30 dernières années dans l'UE a été estimé à 85 milliards d'euros, avec une moyenne de 5,3 milliards d'euros par an entre 1991 et 2006 et une pointe à 7,5 milliards en 2003.

Or, Météo France table par exemple sur une multiplication par dix du nombre de canicules à partir de 2070.

L'eau sera un enjeu majeur, notamment dans le sud, où les besoins des touristes, des résidents et des agriculteurs risquent de rentrer en conflit violent. À titre d'exemple, la canicule de 2003 s'est traduite par une hausse de 15 % de la consommation d'eau aux Pays-bas. L'irrigation pourrait augmenter de 20 % d'ici 2020 et 50 % d'ici 2050 en Angleterre.

La qualité de l'eau souffrira du réchauffement: les eaux plus chaudes sont moins oxygénées, ce qui favorise les algues toxiques. Plus le débit est bas, plus l'eau est chargée en nitrates et pesticides. L'intrusion de sel dans les aquifères côtiers risque d'être aggravée par la montée du niveau de la mer.

Les zones côtières sont particulièrement vulnérables: un tiers de la population européenne vit à moins de 50 km du rivage, note le rapport. Les experts du climat tablent sur une élévation globale du niveau des mers de 0,18 m à 0,59 m à la fin du siècle (par rapport à 1980-1999).

Face à ces menaces, des changements majeurs sont nécessaires, souligne le rapport, pointant notamment les pratiques agricoles, les économies d'eau, la prévention des inondations, les normes de construction et la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

canardos
 
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Message par Crockette » 15 Fév 2007, 12:27

là où tout le monde se met le doigt dans l'oeil, c'est sur l'hypothétique capacité des forets à encaisser des épisodes de canicules...

là nous avons eu une voir deux canicules...avec des périodes courtes...les périodes de sécheresse elelsd augmentent considérablement mais c'ets inégal selon le srégions.

cela dit l'ONF constate déjà une catastrophe sur les forets de la métropole : multiplication des insectes parasites, assèchement des sols, et surtout des centaines de milliers de sapins sont en fin de vie, ils n'arrivent pas à récupérer et c'est irréversible, il faut le sabattre, et ce bois nepourra meme pas servir à fabriquer de smeuble car le bois est devenue de mauvaise qualité, la seve a disparu depuis trop longtemps...pour l'exploiter convenablement.

des pépiniéristes avertis et passionnés vous diront qu'un réchauffement ne permet pas aux arbres de bloquer leur sève ne serait que pendant deux mois, cela les fragilise aussi.

bref les rapports sont tous aussi lénifiants les uns que les autres, et c'est ce qui permet aux capitalistes de se mettre la tete dans le sable.


Il FAUT CREER UNE AGENCE INTERNATIONALE INDEPENDANTE DE TOUTE influence gouvernementale... qui ne subira pas de pressions lors de ses rapports de lobbies.
Crockette
 

Message par canardos » 17 Fév 2007, 14:07

a écrit :

L'année 2007 a connu le plus chaud mois de janvier jamais enregistré

AFP 16.02.07 | 

Les températures mondiales enregistrées en janvier ont été les plus élevées jamais constatées à cette période de l'année, ont annoncé vendredi les scientifiques de l'Administration américaine océanique et atmosphérique (NOAA).

"Les températures mondiales à la fois terrestres et à la surface des océans étaient les plus élevées enregistrées pour un mois de janvier", indique le NOAA dans un communiqué, citant des scientifiques de son Centre de données climatiques.

Les températures mondiales, à la fois terrestres et océaniques, étaient en janvier 0,85 degré celsius au-dessus de la moyenne du 20e siècle, selon des données préliminaires, et ont ainsi surpassé le record établi en 2002 (0,71°C au-dessus de la moyenne).

Dans le détail, les températures terrestres étaient 1,89 degré celsius au-dessus de leur moyenne en janvier, soit à un niveau record, tandis que les températures océaniques étaient les quatrièmes plus chaudes jamais enregistrées en 128 ans, soit 0,1 degré en-dessous du record établi en 1998 au plus fort du phénomène El Nino.

"La présence d'El Nino ainsi que la tendance continue au réchauffement climatique" ont contribué à faire du mois de janvier 2007 le plus chaud jamais connu, explique l'administration américaine dans son communiqué.

Ces températures anormalement élevées ont aussi engendré les chutes de neige les deuxièmes plus faibles sur le continent eurasiatique.

"Durant le siècle passé, les températures mondiales en surface ont progressé à un rythme de 0,06 degré celsius tous les 10 ans, mais le taux d'augmentation a été trois fois plus élevé depuis 1976, soit 0,18 degré tous les 10 ans, avec certaines des plus fortes augmentations de températures intervenues dans les latitudes élevées de l'hémisphère nord", soit près du pôle nord, a ajouté le NOAA.


canardos
 
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Message par zeanticpe » 17 Fév 2007, 14:16

oui, enfin, premier réflexe, ce peut etre normal. Le hasard en somme.
L'année prochaine il fera peut etre froid.
Ca m'arrange pour cet hiver car ma cheminée est tombée en panne, en plus. :D
zeanticpe
 
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Message par Crockette » 17 Fév 2007, 17:02

allez en me promenant ds la foret j'ai vu...des mouches. (c'est anodin pas tant que cela...car en février ça devrait pas se voir ce genre de truc)

hier à biarritz il y avait 26° d'enregistré...un nouveau record pulvérisé.

Crockette
 

Message par Crockette » 18 Fév 2007, 23:18

un ejournaliste sur france inter a dit ce matin qu'il y avait plus de neige sur l' arctique qu'auparavant...donc message caché pour les auditeurs : vous inquiétez pas ça compensera la hausse de T°.

Sauf que les régions autour du pole nord deviennent plus humides à cause de l'effet de serre qui accélère l'évaporation des océans.

et comment expliquer qu'un bloque de glace comme la belgique se détache pour navuqer dans l'océan, certes c'est l'effet de serre, certes c'est la puissance du soleil mais cela ne suffit pas : pour amorcer ce phénomène, il faut absolument de grands courants marins (réchauffés ou chauds) qui s'activent sous la glace pour aboutir à ce résultat...
Crockette
 

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