les troubles de l'apprentissage scolaire

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par canardos » 16 Fév 2007, 23:12

a écrit :

vendredi 16 février 2007,

[center]L'Inserm se penche sur les troubles des apprentissages scolaires[/center]
 
Par Véronique MARTINACHE


PARIS (AFP) - L'Inserm dresse "un bilan des données scientifiques" sur les troubles des apprentissages scolaires comme la dyslexie, qui toucherait plus d'un enfant par classe, recommandant d'associer étroitement l'école à la prise en charge de ces troubles.

L'expertise sur la dyslexie, la dyscalculie et la dysorthographie, rendue publique vendredi, est la première à mettre en application les nouvelles procédures décidées par l'Institut national de la santé et de la recherche médicale, après le rapport controversé sur le dépistage précoce des troubles de conduite, a souligné son directeur général Christian Bréchot.

Des représentants d'associations et des professionnels ont été associés aux travaux des experts (en psychologie cognitive, neuropsychologie de l'enfant, pédiatrie, neurosciences, neurologie, psycholinguistique, linguistique et épidémiologie), et des commentaires critiques ont été inclus au volumineux rapport.

Si l'on ne dispose pas de données sur la prévalence de la dyscalculie et de la dysorthographie, la dyslexie toucherait 5 à 7% des enfants, selon le neurologue Michel Habib. Soit 1,5 enfant par classe.

Lecture, écriture et calcul ont en commun la nécessité de "l'apprentissage d'un code", a expliqué Liliane Sprenger-Charolles (psychologie de la perception), soulignant que les troubles de l'apprentissage se trouvaient dans tous les milieux sociaux.

L'expertise de l'Inserm fait le tour des théories explicatives de la dyslexie (anomalies biologiques, facteurs génétiques, facteurs environnementaux...). L'hypothèse dominante est celle d'"un déficit du mécanisme phonologique" (traitement des sons), ont argumenté plusieurs experts.

Le rapport présente plusieurs recommandations "pour mieux repérer, dépister, prévenir" et "mieux prendre en charge". Il préconise une meilleure information des parents et des enseignants pour "faciliter le repérage des enfants en difficulté".

"On connaît un certain nombre de signes précoces", indique le rapport, prenant la précaution de préciser qu'"aucun signe susceptible d'être mis en évidence en maternelle n'est à coup sûr indicateur d'un futur déficit spécifique des apprentissages".

Les experts recommandent notamment d'associer des mesures pédagogiques à une rééducation orthophonique. "L'école doit offrir à l'enfant un apprentissage de la lecture qui correspond à son niveau et non à un programme", a indiqué la neuropédiatre Catherine Billard. Elle a également plaidé pour des "aménagements pédagogiques" pour que l'enfant ne soit pas pénalisé par ses difficultés (on peut par exemple lui lire les énoncés mathématiques).

Le rapport suggère également d'expérimenter en France, à l'école, des "actions de 1ère intention" pour offrir aux enfants qui parlent mal, "en amont de la dyslexie", une aide intensive et quotidienne, obéissant à "des règles strictes". Une stratégie de prévention peu marginalisante, a plaidé Catherine Billard.

Comme "tous les patients qui se plaignent de troubles de la mémoire ne sont pas atteints par la maladie d'Alzheimer", tous les enfants qui ont des difficultés à apprendre à lire ne sont pas dyslexiques, a pour sa part rappelé le neurologue Jean-François Demonet. Le caractère "persistant et résistant" des difficultés oriente le diagnostic, mais celui-ci peut être difficile à établir lorsque les troubles sont légers ou lorsqu'il s'agit d'un adolescent fâché avec l'orthographe.

L'expertise a été réalisée à la demande du Régime social des indépendants (ex- Caisse nationale des travailleurs indépendants).



a écrit :

[center]Un rapport controversé de l'Inserm sur les "troubles des apprentissages"[/center]

LE MONDE | 16.02.07 |


L'Inserm devait rendre publique, vendredi 16 février, une "expertise collective" sur les troubles précoces des apprentissages qui, avant même sa publication officielle, suscite des controverses.

Intitulée "Dyslexie, dysorthographie et dyscalculie, bilan des données scientifiques", cette expertise se trouve au croisement de deux polémiques récentes : l'une sur l'apprentissage de la lecture, l'autre sur la question du "dépistage" précoce des "troubles du comportement". Sur ce dernier thème, un précédent travail de l'Inserm avait déclenché de vives protestations, marquées par la pétition "Pas de zéro de conduite pour les enfants de 3 ans", en 2006, puis par sa condamnation par le Comité national d'éthique (Le Monde du 8 février 2006).

La nouvelle expertise porte sur les troubles spécifiques des apprentissages. Fondée sur une analyse de la littérature scientifique disponible, elle est signée par une douzaine d'experts, en majorité neurologues et psychologues cognitivistes. Parmi ces derniers figurent Michel Fayol (CNRS), Jean-Emile Gombert (Rennes-II), Franck Ramus (Ehess) et Liliane Sprenger-Charolles (CNRS). Ces experts avaient été cités par Gilles de Robien à l'appui de ses mesures sur l'apprentissage de la lecture, avant que la plupart d'entre eux ne finissent par protester contre l'usage, à leurs yeux abusif, de leurs travaux par le ministre de l'éducation.

Les auteurs du rapport précisent que celui-ci "ne prétend pas aborder l'ensemble des problématiques relatives à l'échec scolaire". Les troubles étudiés, qui "ne peuvent être attribués ni à un retard intellectuel, ni à un handicap sensoriel, ni à une pathologie psychiatrique avérée (...), se rencontrent chez les enfants de tous les milieux socioculturels" et concernent "environ un quart des enfants en échec scolaire".

"RHÉTORIQUE SCIENTISTE"

Pour mieux les prendre en charge, le rapport préconise la mise en place à l'échelle régionale de "réseaux de santé multidisciplinaires". Les auteurs proposent aussi de développer la prévention en milieu scolaire grâce à des tests étalonnés selon l'âge de l'enfant et permettant de "détecter" les "signes prédictifs" des troubles. Quant aux mesures "de rééducation et d'entraînement spécifiques aux fonctions cognitives", ils soulignent qu'il n'existe aujourd'hui que des "données partielles" et que la "grande variété" des méthodes "incite à la plus grande vigilance". Le rapport suggère d'"approfondir les connaissances sur les apprentissages scolaires et les troubles" et prône le développement "d'études à visée épidémiologique et préventive" mettant en jeu "des équipes mixtes, éducatives et scientifiques". Les auteurs se prononcent aussi pour la création d'une instance indépendante de "validation" des outils de diagnostic et de soins.

Malgré ces précautions et la réputation universitaire des signataires, le concept de "repérage" des troubles précoces, ainsi que leur attribution à des "déficits en partie génétiques" peuvent réveiller des querelles où chaque camp accuse l'autre de mêler l'idéologie à la science. "A nouveau, on confond prévention et signe prédictif, écrit le psychanalyste Roland Gori, qui proteste contre cette "rhétorique scientiste". "On ignore les effets des contextes culturels, socioéconomiques et pédagogiques", ajoute-t-il.

Se déclarant "d'accord" avec la création de réseaux de professionnels et d'une instance indépendante, le professeur Hubert Montagner, expert en psychopathologie du développement de l'enfant et directeur de recherches à l'Inserm, n'en juge pas moins que ce rapport a été réalisé "à la va-vite" sur un sujet "très complexe". " Les experts ne prennent pas en compte une des causes déterminantes des troubles : la sécurité affective", regrette-t-il.

Luc Cédelle



canardos
 
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Message par canardos » 17 Fév 2007, 00:12

le rapport s'appelle

a écrit :Dyslexie, dysorthographie et dyscalculie - Bilan des données scientifiques


voila un lien vers le dossier de presse de 10 pages:

Dyslexie, dysorthographie et dyscalculie - Bilan des données scientifiques Dossier de presse

et un lien vers la synthese du rapport


Dyslexie, dysorthographie et dyscalculie - Bilan des données scientifiques Synthèse
canardos
 
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Message par Jenlain » 17 Fév 2007, 13:03

et gnagnagna et gnagnagna et gnagnagna.
Il commence a me les pomper le lobby anti-science, Gori, Suesser and co...
On a meme pu le droit de debattre des faits experimentaux, sans qu'ils debarquent avec leurs accusations demagogiques.
Le pire de tout, ces qu'avec leur poid médiatique, et leur discours aussi bien rodé qu'il est demago, ils arrivent à avoir un grand echo, sans repondre scientifiquement aux études qu'ils critiquent, sans justifier le lien qu'ils font entre ces études et l'idéologie, ou la politique, lien pourtant qu'ils denoncent haut et fort.

allez, une petite pétition pasdezerodelecture? :headonwall:
Jenlain
 
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Message par canardos » 17 Fév 2007, 13:24

oui....personne ne dit que des problemes affectifs ne peuvent pas poser une dyslexie, mais tout montre que la grande majorité des troubles dyslexiques ne sont pas dus à des troubles affectifs et qu'il faut envisager des réeducations de type cognitif qui seront d'autant plus efficaces que les troubles seront repérés plus tot....n'en déplaise à tous ceux qui justifient l'inaction soit-disant par la volonté de ne pas voir les jeunes enfants fichés ou catalogués....

c'est la meme problematique que pour l'hyperactivité...un enfant perturbé psychologiquement peut manifester de tels symptomes, mais tous les enfants hyperactifs ne sont pas perturbés psychologiquement et doivent alors bénéficier d'un suivi et d'un soutien précoce different de celui dont doit bénéficier un enfant avec des troubles affectifs ....

mais toutes les fois que l'INSERM évoque ces problèmes, certains confondent défense de l'enfant et avec défense de son fromage....
canardos
 
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Message par canardos » 18 Fév 2007, 10:28

(Jenlain @ samedi 17 février 2007 à 13:03 a écrit :
On a meme pu le droit de debattre des faits experimentaux, sans qu'ils debarquent avec leurs accusations demagogiques.
Le pire de tout, ces qu'avec leur poid médiatique, et leur discours aussi bien rodé qu'il est demago, ils arrivent à avoir un grand echo, sans repondre scientifiquement aux études qu'ils critiquent, sans justifier le lien qu'ils font entre ces études et l'idéologie, ou la politique, lien pourtant qu'ils denoncent haut et fort.


comme pour les ogm et le nucléaire, n'est ce pas jenlain, par ce quand on dénonce la méthode on la dénonce pour tout...... :hinhin:
canardos
 
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Message par Jenlain » 18 Fév 2007, 11:46

ouais ouais ouais, la rhétorique des intiateurs de pasdezerodeconduite, dont certains montent au crenau encore ce coup ci (Gori...), et qui étaient monté au creneau contre l'expertise INSERM sur les psychothérapies, ne peut pas etre comparé aux arguments des anti-OGM ou anti-nucléaire. C'est pas pareil. La critique des premiers se placent a un niveau fondamentale, les deuxièmes à un niveau appliqué.
Il y a une différence entre dire qu'on a concretement pas besoin, dans la production, de technologie comme le nucléaire ou les OGM, ou de dire qu'on est pas encore assez mur pour les utiliser, que de dire que tels scientifiques ne comprennent rien à des faits étudiés, parcequ'ils ne prennent pas en compte tel ou tel variable (en réalité, qu'il ne prennent pas en compte tel ou tel concept du dogme freudien), alors qu'ils n'ont aucun argument scientifique pour affirmer cela, ou parceque leur demarche est idéologiquement marqué, sans le prouver, meme pire sans identifier cette idéologie (à moins que "anglo-saxonne" soit une idéologie :hinhin: ).
Ca veut pas dire que je soutient à 100% les premiers (anti-OGM, anti-nucléaire) dans tous ce qu'ils vont dire, comme t'essais de l'insinuer, mais qu'il y a un réel debat de société la dedans. Et non je ne pense pas que le discours des anti-OGM et anti-nucléaire ne repose pas que sur des arguments demago, loin de la, mais on va pas refaire le debat ici. Il existe bien sur des discours demago la dedans, qui ramene a melanger l'ideologie - le politique - le scientifique - le technique, et il faut les denoncer. Il n'y a pas que ca dans leurs arguments, et les autres, il faut bien en debattre sereinement. Mais il faut arreter de réagir en "tout ou rien".
Les quelques arguments demago que l'on peut entendre contre les OGM et le nucléaire, c'est la base des arguments anti-nanotechnologies (essayer de présenter les chercheurs comme des "savants fou", de dresser l'epouvantail de "big brother"), nottament du fameux collectif grenoblois qui a organisé la manif contre Minatec, et je pense pas qu'a un seul moment, sur ce forum, je me suis placé de leur coté, au contraire.
Jenlain
 
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Message par canardos » 18 Fév 2007, 12:06

je pense surtout aux bidonnages sur les ogm et sur le nucléaire, par exemple les moutons indo-australiens soit disant morts, les fausses contaminations et transferts génétiques, les pseudo censures ou les assimilations malhonnetes (ainsi moins d'enzymes digestives ches des rats apres consommation prolongée d'un ogm précis cela devient des organes transformés pour toute consommation d'ogm, la création de nouveaux frankenstein) et puis l'application systematique de la théorie du complot, genre toutes les etudes qui ne vont pas dans notre sens c'est des vendus à 1) Monsanto 2) le lobby nucléaire 3) ceux qui veulent ficher tous les jeunes des la creche rayer la mention inutile


c'est effectivement le meme type de raisonnement....voire de propagande obscurantiste de bas niveau fondée sur l'utilisation systematique du mensonge et de l'attaque personnelle...


et puisqu'on en est la je voudrais bien que dans le fil sur "monsanto le documentaire censuré" fil que tu as ouvert, au dela de la dénonciation du hoax tu prennes position sur la méthode du reportage qui me semble un condensé des pires procédés, assimilation abusive, théorie du complot, etc....

parce que meme si ce n'avait pas été un hoax et quoiqu'on pense des ogm les méthodes du reportage étaient scandaleuses et on tu peux pas refuser de les condamner explicitement et en meme temps critiquer la malhonneté des attaques contre le rapport de l'inserm sur le dépistage et le traitement précoce de la dyslexie.

pas vrai?

canardos
 
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Message par Louis » 18 Fév 2007, 16:06

a écrit :Il existe bien sur des discours demago la dedans, qui ramene a melanger l'ideologie - le politique - le scientifique - le technique, et il faut les denoncer.

Le probléme c'est que tous ces niveaux ("le" scientifique,"le" technique et "le" politique) sont mélangés d'une façon assez inextricable ! Donc ça fonctionne bien pour ceux qui sont adeptes d'une solution type "noeud gordien" : on coupe tout a la hache "e la nave va"...
Louis
 
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Message par canardos » 18 Fév 2007, 17:31

le fait que tout soit dans tout et réciproquement n'autorise pas à proceder par assimilation malhonnete, mensonge ou insinuation systematique sur l'honneteté de toutes les études dont les conclusions te déplaisent, louis.

cela oblige au contraire à etre d'autant plus rigoureux, et à en rester aux faits vérifiés, pour écarter toute manipulation eventuelle.

tant que tu n'es pas en mesure de prouver que les études sur la dyslexie citées dans le rapport de l'INSERM sont biaisées ou que celui ci en tire des conclusions abusives, il est simplement malhonnete de rejeter cette étude à priori au nom du fait que cetté étude servirait de justification politique à un fichage des enfants.

c'est d'autant plus absurde en l'occurence que manifestement si les 7à 9% d'enfants souffrant de troubles dyslexiques étaient reperés plus tot, cela embarrasserait plutot le gouvernement qui n'a aucune intention de dégager des moyens supplémentaires pour dégager des moyens pédagogiques supplémentaires adaptés.

je te rappelle ce que préconise ce rapport:

a écrit :Les auteurs du rapport précisent que celui-ci "ne prétend pas aborder l'ensemble des problématiques relatives à l'échec scolaire". Les troubles étudiés, qui "ne peuvent être attribués ni à un retard intellectuel, ni à un handicap sensoriel, ni à une pathologie psychiatrique avérée (...), se rencontrent chez les enfants de tous les milieux socioculturels" et concernent "environ un quart des enfants en échec scolaire".

Pour mieux les prendre en charge, le rapport préconise la mise en place à l'échelle régionale de "réseaux de santé multidisciplinaires". Les auteurs proposent aussi de développer la prévention en milieu scolaire grâce à des tests étalonnés selon l'âge de l'enfant et permettant de "détecter" les "signes prédictifs" des troubles. Quant aux mesures "de rééducation et d'entraînement spécifiques aux fonctions cognitives", ils soulignent qu'il n'existe aujourd'hui que des "données partielles" et que la "grande variété" des méthodes "incite à la plus grande vigilance". Le rapport suggère d'"approfondir les connaissances sur les apprentissages scolaires et les troubles" et prône le développement "d'études à visée épidémiologique et préventive" mettant en jeu "des équipes mixtes, éducatives et scientifiques".


a écrit :Les experts recommandent notamment d'associer des mesures pédagogiques à une rééducation orthophonique. "L'école doit offrir à l'enfant un apprentissage de la lecture qui correspond à son niveau et non à un programme", a indiqué la neuropédiatre Catherine Billard. Elle a également plaidé pour des "aménagements pédagogiques" pour que l'enfant ne soit pas pénalisé par ses difficultés (on peut par exemple lui lire les énoncés mathématiques).

Le rapport suggère également d'expérimenter en France, à l'école, des "actions de 1ère intention" pour offrir aux enfants qui parlent mal, "en amont de la dyslexie", une aide intensive et quotidienne, obéissant à "des règles strictes". Une stratégie de prévention peu marginalisante, a plaidé Catherine Billard.


tu es contre?

que reproches tu vraiment à ces propositions ou fais tu simplement un proces d'intention?

est ce que le proces de "rhétorique scientiste" n'est pas finalement une belle démonstration de rhétorique antiscientifique reprise complaisamment par des journaux comme le Monde parce que cela sert finalement à justifier une inaction totale avec des conséquences dommageables pour des centaines de milliers d'enfants.
Cela expliquerait finalement l'empressement du gouvernement à désavouer systematiquement les rapports de l'INSERM un peu trop dérangeants pour sa politique d'abandon de la psychiatrie publique comme pour sa politique éducative.

je te signale d'ailleurs que l'INSERM préconise dans son rapport la création d'une instance indépendante de "validation" des outils de diagnostic et de soins.

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Message par Louis » 18 Fév 2007, 17:44

Eh oh ! On se calme ! Je ne suis pas intervenu dans ce débat (sur les difficultés d'apprentissages, la dyslexie, etc) déja parce que je suis tout bonnement incapable de me former une opinion un tant soi peu "objective" en 1/100 de seconde montre en main : moi je dois lire, mettre face a face les argumentaires, etc Que veux tu : face a tant d'esprits éclairés, je suis plutot un besogneux... Je dis simplement que les différents niveaux (techniques, scientifiques, politiques) sont toujours difficile à déméler dans ce genre d'affaire... Sinon, l'inserm s'est quand meme illustré par deux précédents rapports d'une mauvaise foi indigne, indigne d'une institution du rang de l'inserm en tout cas. Evidemment, je part d'un préjugé défavorable...
Louis
 
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