hmm, le mais en question ne produit pas de pesticide, mais un insecticide naturel, une toxine de le la bacterie bacillium thuringiensis, l'insecticide naturel utilisé en épandage par l'agriculture biologique soit-dit en passant...
quand aux effets toxiques éventuels, deux remarques:
-Séralini qui prétend les avoir mis en évidence vient de tomber au dessous de zéro dans mon estime sur son honneteté scientifique depuis qu'il défend toutes les médecines alternatitve SANS experimentation préalable et meme le refus des vacccinations qui ne seraient pas écologiques...
on ne peut avoir confiance dans l'impartialité scientifique d'un type qui défend de telles thèses...
lis ça
Seralini pour les médecines "alternatives"- ensuite d'autres chercheurs, qui ne sont pas appointés par Monsanto, ne sont pas d'accord avec ses interprétations.
outre Gérard Pascal l'un des deux toxicologues cités dans "le Monde", plusieurs experts ont conclu à l'absence de toxicité à partir de ces données brutes, je cite:
G. Flachowsky, K. Aulrich, H. Böhme and I. Halle. (2007). « Studies on feeds from genetically modified plants (GMP) – Contributions to nutritional and safety assessment. » Anim Feed Sci Technol. 133 : 2-30.
Trevor W. Alexander, Tim Reuter, Karen Aulrich, Ranjana Sharma, Erasmus K. Okine, Walter T. Dixon and Tim A. McAllister. (2007). « A review of the detection and fate of novel plant molecules derived from biotechnology in livestock production ». Anim Feed Sci Technol. 133 : 31-62
et comme le fait remarquer louis Houdebine:
a écrit :
La publication de Monsanto apporte également des informations intéressantes sur l’impact du maïs en question chez l’homme. On apprend ainsi que les rats ont reçu 21g de maïs par kg de poids vif pendant trois mois. Cette quantité est à rapprocher de celles qui sont données aux poulets et porcs d’élevage, respectivement de 57 et 26 g/kg. Il est important également de noter que les consommateurs humains n’absorbent pas plus de 0, 27g/kg de maïs, les jours où ils en mangent. Il est donc loisible de conclure que la marge de sécurité entre les rats expérimentaux et les consommateurs nord-américains est de 432 fois. Elle est supérieure à 800 fois pour les européens qui ont chez eux moins de maïs MON863. Un autre chiffre mérite considération. Les feuilles de maïs contiennent la toxine Bt cry3Bb1 à raison de 70g/g de poids frais et les grains des quantités non mesurables, inférieures à 0, 076g/g.
et
a écrit :
Une série de tests est pratiquée pour évaluer la toxicité aiguë et chronique des OGM [1]. Le plus contraignant consiste à ajouter à la ration alimentaire de rats expérimentaux des quantités d’OGM aussi élevées que possible pendant trois mois. Pendant cette période, les rats achèvent leur croissance, se reproduisent et les femelles allaitent leurs petits. Ce laps de temps correspond donc à environ vingt ans pour un homme. Ce type de test est considéré par les experts mondiaux comme suffisant pour révéler des effets nocifs des médicaments. La croissance, la reproduction et la lactation sont en effet des fonctions très sensibles aux perturbations métaboliques. Dans le cas des médicaments cependant, les tests sont prolongés à six mois, car les médicaments sont faits pour agir sur les fonctions biologiques des patients, pas les OGM actuellement commercialisés. La période de trois mois appliquée aux OGM est un compromis considéré par les experts comme adapté au niveau des risques des OGM actuels. Des tests supplémentaires seront imposés au cas par cas pour les OGM de deuxième génération dont la composition aura été délibérément modifiée pour améliorer leurs qualités nutritives. Il faut ajouter qu’il est impossible de démontrer strictement l’absence totale de nocivité d’un aliment, ne serait-ce que parce qu’on le mange toujours pour la première fois. Même les inoffensives pommes de terre contiennent des toxines en petite quantité et le chou brocoli des substances cancérigènes mais aussi d’autres substances qui ont un effet opposé. De nombreuses plantes contiennent ainsi des toxines diverses dont elles se servent pour éliminer leurs prédateurs. Ce n’est pas pour autant dangereux de consommer ces plantes en quantité raisonnable. Les tests sont donc comparatifs et ils ne visent pas à démontrer une absence totale de toxicité. Les conclusions des commissions d’experts se limitent de ce fait à dire que les tests ne permettent pas de faire une distinction entre le nouvel aliment, un OGM en l’occurrence, et la plante d’origine.
Il n'en reste pas moins que Seralini, cité aussi dans l'article du Monde, a, lui constaté dans une nouvelle étude financée par Greenpeace et Carrefour des anomalies qu'il estime statisquement significatives:
a écrit :
la consommation de maïs MON 863 perturbe plus ou moins fortement, chez le rat, de nombreux paramètres biologiques : poids des reins, poids du foie, taux de réticulocytes (jeunes globules rouges), de triglycérides, etc. La chimie urinaire est également modifiée, avec des réductions de sodium et de phosphore excrété pouvant aller jusqu'à 35 %. Les effets varient selon le sexe des animaux. "Chez la femelle, on observe une augmentation des graisses et du sucre dans le sang, une augmentation du poids du corps et du poids du foie par rapport au poids du corps, le tout associé à une plus grande sensibilité hépatique, dit M. Séralini, principal auteur de cette étude et par ailleurs président du Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique (Criigen). Chez le mâle, c'est le contraire, avec une chute du poids du corps et des reins."
en conclusion, on ne sait pas encore si le Maïs MON 863 présente des risques toxicologiques significatifs si il est ingéré à doses massives pendant tres longtemps. les avis des experts sont partagés.
Mais Séralini a raison sur deux points à coup sur:
Monsanto aurait du rendre publiques des le début ces données brutes
dans le doute, il ne fallait pas autoriser et faire des essais approfondis de plus longue durée qui permettent d'éliminer les biais statistiques.
cela dit les champs détruits n'étaient pas des champs de mais MON 863, les nouveaux tests de Séralini n'étaient pas connus.
et quelques soient leur résultats et la variété d'ogm cultivés ils auraient été arrachés.
donc arretons de faire comme si les faucheurs avaient des doutes scientifiques et essayaient de se proteger d'un danger réel...
la vérité c'est qu'ils détruisent des experience scientifiques et qu'ils n'hésitent pas maintenant à détruire les récoltes d'autres agriculteurs. A ce sujet je voudrais comprendre Harpo si tu préconises de passer directement aux cultures OGM sans passer par le stade des essais en champ ...il me semble quand meme raisonnable de vérifier expérimentalement ces questions de dispersion du pollen meme si des calculs théoriques peuvent etre faits avant...ne serait ce que que pour tordre le cou aux intox et rumeurs répandues par les anti-ogm!