retraites intersyndical lyon

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par Nestor Cerpa » 05 Mai 2003, 23:03

qui se bat peut gagner, celui qui renonce à se battre a déjà tout perdu !



Forum intersyndical à Lyon



« RETRAITES : 37,5 années pour tous,

Privé et Public reprenons l’offensive ! »



Le mardi 6 mai 2003 à la

Bourse du Travail

Place Guichard (3ème) de 18 h à 21 h



**********





La bataille des retraites est engagée. A EDF malgré un référendum, la réforme est assénée de force par le gouvernement. Partout, les compagnies d'assurance et les fonds de pension sont aux aguets pour se substituer aux régimes par répartition. Les régimes complémentaires sont menacés....

Nous devons tout mettre en oeuvre pour résister, et mieux, reprendre l'offensive pour reconquérir le droit à la retraite à 60 ans, sur la base de 37,5 annuités de cotisations pour toutes et tous, dans le public comme dans le privé.

N'oublions pas que des centaines de milliers d'agents publics contractuels sont déjà concernés par la réforme Balladur de 1993 et le passage aux 40 annuités.

Nous estimons que l'heure est à la construction d'unités dans l'action, tout en respectant nos différences de point de vue.

A l'initiative de militant-e-s syndicalistes, d'appartenance diverse (CFDT, CGT, CNT, CGT-FO, SUD...), un comité intersyndical de défense des retraites a été créé sur Lyon. C'est déjà le cas à Besançon, Périgueux, Paris, Grenoble...

Nous considérons que c'est en effet à l'ensemble des syndicats et des sections syndicales de base, toutes organisations syndicales confondues, de s'approprier le débat, d'organiser et de maîtriser le déroulement des négociations et de la lutte.

Nous constatons que la plateforme du 1er février a mené à un "alignement des revendications par le bas", avant même l'ouverture de négociations !

Nous constatons aussi que la nouvelle déclaration commune du 17 février n'intègre pas non plus la revendication des 37,5 annuités pour tous.

Il s'avère donc nécessaire d'affirmer partout et clairement des revendications précises et sans ambiguïté !

Il est temps de nous donner les moyens de mener la lutte pour gagner, d'organiser la lutte et une vaste campagne d'information publique pour contrer les séries de mensonges véhiculées par les médias sur la question des retraites.







Plateforme du comité intersyndical

de défense des retraites (Rhône)



Qu’est-ce qui menace vraiment les retraites ?





Contrairement à ce que martèle la propagande actuelle :



- ce n’est pas le vieillissement de la population. L’augmentation du nombre de retraités n’est pas un handicap dans une société où la productivité des actifs augmente constamment : chacun produit davantage et peut subvenir aux besoins d’un nombre croissant d’inactifs.

- ce n’est pas le départ à la retraite à 60 ans. Quels sont les effets d’un allongement de la durée de cotisation, dans une société où un actif sur dix est au chômage, où les deux tiers des salariés qui arrivent à l’âge de la retraite n’ont déjà plus d’emploi (pré-retraite, invalidité, chômage) ? Des retraités plus pauvres d’abord… Un peu moins de retraités, ensuite, mais autant de chômeurs en plus, et pas un cotisant de plus. Car ce ne sont pas les actifs qui manquent, ce sont les emplois.





Ce qui menace les retraites c’est :





- la persistance d’un taux de chômage élevé. Cent mille emplois, c’est 1, 5 milliards d’euros de recettes de cotisations sociales.

- La baisse relative de la masse salariale. Au cours des vingts dernières années, la part de la masse salariale dans le revenu national est passée de 70 % à 60 %. C’est autant de perdu pour financer les retraites des salariés.

- La baisse organisée du niveau des retraites, notamment par la « réforme » Balladur de 1993 pour le secteur privé : indexation sur les prix et non plus sur les salaires, calcul des pensions sur les 25 meilleurs années (au lieu de 10, allongement de la durée de cotisation de 37,5 à 40 ans. L’ensemble de ces mesures devrait entraîner une dévalorisation des retraites du secteur privé. Exemple : pour un salaire de 6000 francs, une pension de 3850 francs au lieu de 4 700 actuellement …

- La volonté d’imposer une retraite par capitalisation, sous forme de fonds de pension ou autre, se substituant, même partiellement aux retraites par répartition. A la recherche de nouveaux profits, le patronat, et notamment les représentants de la finance, voudraient mettre la main sur les sommes colossales qui transitent par la protection sociale sans rien leur rapporter.

- Le projet de « retraite à la carte » ou la soi-disant « liberté de choix » pour prendre sa retraite avant ou après l’âge légal..

En fait, les plus riches pourraient partir plus tôt grâce à leur haut revenu ou à leur épargne -retraite complémentaire. Les salariés aux revenus modestes (et aux conditions de travail les plus pénibles) seraient contraints de rester en activité, sauf à accepter une retraite très faible.





La retraite par capitalisation, c’est :





Le triomphe du chacun pour soi : le salarié prélève une partie de son salaire pour acheter des actifs financiers en vue de constituer un capital pour assurer ses vieux jours.

- Une retraite à 2 vitesses : une retraite de base pour tous, d’un niveau faible, gérée par répartition, complétée par une épargne individuelle réservée à ceux qui en auront les moyens.

- Une retraite – casino : c’est quitte ou double ! Si les cours de la bourse chutent, l’épargnant perdra sa «mise» (cf Enron, France Telecom, Vivendi). Si les cours sont élevés, ils auront une bonne retraite … sur le dos des salariés actifs : quand les profits augmentent, les salaires diminuent.

- De nouvelles tensions sociales : devenus rentiers, les retraités auraient intérêt à la hausse des rendements financiers, donc à l’exploitation des salariés, à la compression des salaires et des effectifs. Et que dire du salarié – actionnaire, lui-même tiraillé entre ses intérêts antagoniques ?

- L’aggravation de la crise économique : l’épargne salariale viendrait alimenter la spéculation financière et, par conséquent, la récession et le chômage.

- La dictature des marchés : la répartition des richesses entre actifs et retraités serait « gérée » par les mécanismes aveugles des marchés financiers, avec leurs conséquences parfois brutales : ruine des épargnants ou licenciements boursiers.

Outre le danger qu’elle représenterait pour les retraites et pour l’économie en général, outre le modèle de société qu’elle induirait, la retraite par capitalisation n’apporterait donc aucune solution à un éventuel problème démographique.





La retraite par répartition c’est :





- Le principe de solidarité : le salarié verse une partie de son salaire dans un « pot commun » qui alimente les pensions des retraités. Sa retraite sera payée de la même façon par les actifs de demain.

- Un système généralisé en référence au salaire : des cotisations payées par tous les salariés, ouvrant à tous des droits à la retraite (même s’ils reproduisent les inégalités de salaire).

- Une retraite assise sur la production des générations futures : par ses cotisations, le salarié acquiert le droit à une part des richesses qui seront produites par la génération suivante, sous la forme d’une part de la masse salariale future. Cette part dépendra du niveau des salaires et des taux de cotisation qui seront alors définis par la collectivité.

- La cohésion du salariat : par le biais des cotisations assises sur les salaires, toute augmentation de ceux–ci accroit les sommes affectées aux retraites. Cela maintient une convergence d’intérêt entre salariés actifs et salariés retraités.

- Une relance de la croissance et de l’emploi : les cotisations sont immédiatement reversées aux retraités sous la forme de pensions, constituant un pouvoir d’achat qui alimente la croissance et l’emploi.

- La primauté du politique : la part des richesses affectées aux retraites résulte d’une décision «politique » - que celle-ci relève des pouvoirs publics ou des « partenaires sociaux » - dans le cadre d’un débat public transparent, vote, négociation salariale ou conflit social.

- Et en plus un système qui a fait ses preuves : l’existence, depuis plus d’un demi-siècle, d’un système de retraites par répartition, obligatoire et généralisé, a conduit à une amélioration sensible de la situation des retraités. La vieillesse, autrefois synonyme de pauvreté, ne l’est plus aujourd’hui en règle générale.

Au cours des 40 dernières années, la part des retraites dans le produit national est passée de 5% à 12,5 %. Par quel moyen ? Par une augmentation du taux des cotisations, qui a doublé en 30 ans. Sans engendrer de catastrophe !

Pourquoi en serait-il autrement dans les années qui viennent alors que, même avec une croissance plus faible, la productivité continue à augmenter plus vite que le nombre relatif de retraités ?



Le système de retraite par répartition permet une adaptation progressive aux évolutions démographiques et économiques, par un ajustement, année après année, des taux de cotisations, afin d’assurer une répartition maîtrisée des gains de productivité entre salariés actifs et retraités.







D’autres choix sont possibles et nécessaires :





- Abroger la réforme Balladur de 1993


L’amélioration du niveau de vie des retraités est une conquête récente, dont la remise en cause est une régression indigne. Il faut donc abroger la réforme Balladur de 1993.

- Ramener la période de référence pour le calcul des pensions aux 10 meilleures années (au lieu de 25), pour ne pas pénaliser notamment les salariés de plus en plus nombreux aujourd’hui, qui ont eu des carrières courtes, chaotiques ou en pointillés.

- Ramener à 37, 5 annuités la durée de cotisation pour bénéficier d’une retraite à taux plein, en rétablissant ainsi par le haut l’égalité entre les salariés du public et du privé.

- Rétablir l’indexation des pensions sur les salaires (et non plus sur les prix), afin que les retraités touchent aussi leur part des progrès de la productivité.

Tout cela est réaliste : l’augmentation constante de la productivité permet d’assurer à la fois un niveau élevé des retraites et la progression du revenu des actifs. Encore faut-il que les gains de productivité ne soient pas accaparés par les détenteurs du capital, mais qu’elle profite aussi aux salariés, actifs et retraités. Cela pose le problème de la répartition des richesses.



Partager les richesses !

Le financement des retraites ne peut en effet être assuré que si l’on inverse le mouvement de baisse relative de la masse salariale, par prélèvement sur la masse des profits.

- Augmenter les salaires, fortement comprimés ces dernières années sous l’effet du chômage et du recul des acquis sociaux, notamment en matière de droit du travail.

- Augmenter le taux des cotisations patronales. La création d’emplois et la hausse des salaires



induiront une augmentation automatique des cotisations de retraite.

Mais cela ne suffira pas : une augmentation progressive du taux sera nécessaire.

Elle devra porter sur la part patronale, qui a beaucoup baissé en valeur relative ( 56 % du total des cotisations vieillesses contre 64 % il y a 15 ans)

Les organisations et les syndicalistes signataires appellent tous les salariés du privé comme du public, les précaires, les chômeurs, les jeunes, les retraités, à se mobiliser pour empêcher Raffarin d’imposer une nouvelle et grave régression sociale. Elles appellent aussi à participer massivement aux manifestations et aux réunions publiques programmées dans le département ces prochaines semaines.







Le retour à 37,5 annuités pour tous les salariés, du privé et du public a été chiffré par le COR (Conseil d’Orientation sur les Retraites). Ce regroupement d’experts économiques, de représentants patronaux et syndicaux, avait été créé en 2000 par Jospin. Des représentants syndicaux avaient obtenu de chiffrer le retour à 37,5 annuités : le financement de cette mesure représente 0,3% du PIB (Produit Intérieur Brut), l’ensemble des richesses produites en France, soit 4,5 milliards d’euros sur un PIB d’environ 1500 milliards d’euros. Personne ne peut contester que le vrai progrès social, ce serait que tous les salariés puissent partir en retraite après 37,5 annuités de cotisations. Possible ou impossible ? Toute la question est là. Mais si le MEDEF et le gouvernement, voire des organisations syndicales, nous affirment que l’on ne peut pas consacrer 0,3 % du PIB au bien-être des salariés, comment les mêmes comptent-ils nous expliquer :

- que l’on trouve sans problème 18,2 milliards d’euros à accorder au patronat en éxonérations de cotisations ?

- qu’en 20 ans, la part des salaires dans la valeur ajoutée des entreprises a baissé de 10 % soit 53 milliards d’euros passés de la poche des salariés à la poche des actionnaires ?

- que le budget de la défense est de 40 milliards d’euros (en augmentation de 2,3 milliards)

- qu’en 1960, le financement des retraites coûtait 4,4 % du PIB. Aujourd’hui, 40 ans plus tard, il coûte 12,6 % sans que le pays soit en faillite. Selon le COR, pour revenir à 37,5 pour tous, en 2040, il faudrait consacrer 19,8% du PIB. A cette date , le PIB aura quasiment doublé. Alors, impossible ? Sûrement pas !





Premiers signataires du comité intersyndical de défense des retraites :



(dans la perspective d’un regroupement de structures, sections syndicales et syndicats de base)



Dominique Dubreuil (SUD Travail) ; Régis Dauxois (FO ANPE) , Manuel Vella (CGT Education) ; Alain Musel (CNT education), Martial Delattre (CFDT Commerce et Service) ; Roger Chambard (CNT PTT) ; Philippe Bouvard (SUD Education) ; Sophie Perrin (CGT ANPE) ; Roland Brondel (CNT PTT) ; Souria Meziani (CGT Education) ; Michelle Bigillon (CGT Education) ; Carole Cathelain (FO ANPE) ; Jacques Pellegri (CGT ANPE) ; Annie Frison (FO ANPE) ; David Rappe (CNT Education), Samuel Delor (CNT Education) ; Noëlle Porthault (SUD Santé Sociaux) ; Félix Chalons (Sud Santé Sociaux) ; Pierre Duri (CGT Professionnels de la Vente) ; Judith Wolf (CGT Professionnels de la Vente) ; Yves Laurent (CGT ANPE) ; Fredéric Begueurce (CNT Interco) ; Jean Jacques Camy (UD –CNT), Catherine Jacquet (FO ANPE) ; Maryse Nemeyer (SUD Santé Sociaux) ; Christian Uberthier (CNT Santé Social) ; Henri Brosse (CNT Santé Social) ; Bruno Ceccarelli (CFDT Métallurgie) ; Sébastien Gillet (SUD Rail) ; Thierry Bertrand (FSU) ; Danielle Maurice (CGT – Education – Privé).



Discutez de cette plateforme dans votre syndicat, section syndicale…

Si vous désirez rejoindre la liste des signataires, vous pouvez nous écrire à :

comiteretraite69@yahoo.fr
Nestor Cerpa
 
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Message par stef » 05 Mai 2003, 23:18

Et t'en penses quoi, Nestor, de cet appel ?
stef
 
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Message par Nestor Cerpa » 05 Mai 2003, 23:27

bah a part le truc sur les négos que tu va vomir je le trouve plutot bien fait et comme notre histoire politique veut qu'on soit pour l'unité syndical l'initiative me semblait plutot bien
et toi vas y j'attends tes remarques du trots que tu es
Nestor Cerpa
 
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Message par stef » 05 Mai 2003, 23:41

Y zont aussi "oublié" l'essentiel : le retrait du projet Fillon. Et puis tant qu'on y est : la grève générale (à la place : le soutien aux journées d'actions des appareils)...

Je te laisse caractériser ?
stef
 
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Message par Nestor Cerpa » 05 Mai 2003, 23:45

CITATION
Nous devons tout mettre en oeuvre pour résister, et mieux, reprendre l'offensive pour reconquérir le droit à la retraite à 60 ans, sur la base de 37,5 annuités de cotisations pour toutes et tous, dans le public comme dans le privé. [/quote]

voila cela me semble deja pas tres fillon ca non?
mais cela dis c'est un appel pour discuter et penser pas forcement pour lutter et pour appeler directement a la greve je pense que ta pas compris le sens de ce mouvement
Nestor Cerpa
 
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Message par stef » 05 Mai 2003, 23:50

Là Nestor, je pense que tu te trompe très profondément. Ils ne disent pas "Retrait" et ce n'est pas par hasard. Ils parlent de "résister" !

Honnêtement : les motions de Montpellier ne te semblent pas plus en ligne avec ce que tu veux ? Ce n'est pas la même ligne !
stef
 
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Message par Nestor Cerpa » 05 Mai 2003, 23:53

bah toi aussi tu t'es mis le doigt dans les yeux j'ai donné un autre exemple et j'ai mis CITATION bah a part le truc sur les négos que tu va vomir je le trouve plutot bien fait et comme notre histoire politique veut qu'on soit pour l'unité syndical l'initiative me semblait plutot bien
et toi vas y j'attends tes remarques du trots que tu es [/quote]
j'ai pas dis que c'etais l'extase et que la ligue aurait du l'inventer apres sur la demarche si je me souviens ton appel est limiter professionellement alors que là ta dejà plusieurs syndicat et plusieurs branche d'ou l'interet pour avoir un mouvement qui tend vers la greve general au moins que pour toi la greve generale se limite a un secteur
Nestor Cerpa
 
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Message par stef » 06 Mai 2003, 00:01

Attention, l'appel de Montpellier est celui d'une AG d'instits qui s'addressent donc à leurs syndicats.

Par contre pour ce qui est de notre politique générale, voici un extrait :
CITATION toute la politique du gouvernement Chirac-Raffarin et sa majorité UMP vise à satisfaire les appétits de ses commanditaires, le grand Capital, les licencieurs, les spéculateurs et les banquiers, et ce d'autant plus que la situation économique est exécrable.

Pour toute la classe ouvrière, qu'il se casse les dents dans son offensive brutale contre les travailleurs du public est d'une importance cruciale. Pour tout le prolétariat français, arracher toute revendication sérieuse nécessite de le combattre et vaincre le gouvernement, et pour commencer: arracher le retrait du plan Fillon.

Pour cela, la responsabilité des directions confédérales CGT, FO, des dirigeants des fédérations CGT, FO, FSU - et aussi du PS et du PCF- est essentielle, ils doivent rompre avec le gouvernement et le patronat, et engager le combat dans l'unité contre eux.
[/quote]

Etant entendu que ce qui soude le mouvement, ce n'est pas les 37,5 pour tous mais le retrait du projet Fillon.

Je vais même aller plus loin. Cette histoire de 37,5 pour tous est l'alibi qui a servi aux directions syndicales pour aller négocier avec Fillon : il parait que l'on pouvait améliorer le système en y participant (Sans blague, avec chirac et Raffarin !).
stef
 
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Message par Louis » 06 Mai 2003, 00:07

autant on peut etre plus ou moins d'accord sur tel ou tel point, autant je ne te suis pas du tout sur la question des 37 annuités et demi :cry: Dis donc, t'as adhéré a la cfdt pour sortir des trucs comme ça ? :headonwall:
Louis
 
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Message par stef » 06 Mai 2003, 00:26

LCR,

Quelle est la situation aujourd'hui ? Les salariés du privé se sont avalés il y a 10 ans les 40 annuités. Ce qui est en jeu aujourd'hui, c'est une nouvelle attaque : la mise en place d'un dispositif permettant de leur imposer les 42 annuités, puis les 45... Au delà, il y a la refonte des retraites complémentaires prévues pour septembre...

C'est là-dessus qu'ils peuvent intervenir. Ceci ne signifie pas qu'il ne faut pas exiger l'abrogation des décrets Balladur. Mais l'essentiel, c'est : Retrait du projet Fillon.

Ensuite, interroge-toi. Pourquoi les mêmes qui refusent de revendiquer le retrait de ce projet sont-ils les premiers pour bavarder de l'"amélioration" de la situation actuelle ? Ne crois-tu pas qu'il y a un lien ?
stef
 
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