la 3ieme partie du rapport du GIEC

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par canardos » 24 Avr 2007, 16:57

apres la premiere partie du rapport du GIEC (les prévisions climatiques) la deuxieme partie (les conséquences) la troisieme partie sera publiée le 4 mai 2007.

en attendant:


a écrit :

mardi 24 avril 2007,

[center]Réchauffement: les solutions pour éviter le pire [/center]

BANGKOK (AP) - Après avoir mis en garde contre les effets prévisibles du réchauffement de la planète, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) publiera le 4 mai un nouveau rapport détaillant les solutions pour éviter le pire: énergies alternatives, bâtiments et voitures moins gourmands en énergie, capture du méthane émis par le bétail...

Dans le scénario de limitation du réchauffement le plus optimiste, l'économie mondiale pourrait ne perdre que trois points de croissance d'ici 2030 en déployant les technologies réduisant les gaz à effet de serre (GES), souligne le GIEC dans son rapport dont l'Associated Press a pris connaissance.

Mais les choses ne seront pas faciles. "Les gouvernements, les entreprises et les individus doivent tous tirer dans le même sens", souligne la scientifique britannique Rachel Warren, co-auteure du rapport. De gros émetteurs de GES comme les Etats-Unis -premier pollueur avec un quart des rejets- la Chine -qui devrait prendre la première place dès cette année- et l'Inde devront s'engager à réduire leurs émissions de dioxyde de carbone (CO2) et d'autres GES à l'instar de l'Europe et du Japon, qui ont ratifié le protocole de Kyoto et accepté des objectifs contraignants.

Le rapport du GIEC, dont la version finale sera publiée le 4 mai à Bangkok, souligne que les émissions peuvent être réduites en abandonnant les énergies produisant beaucoup de carbone comme le charbon, en favorisant les économies d'énergie et en freinant sérieusement la déforestation.

"Les occasions et la technologie existent, et il s'agit maintenant d'encourager l'utilisation accrue de ces technologies", affirme Ralph Sims, de l'Agence internationale de l'énergie, l'un des 33 co-auteurs du rapport.

Dans deux rapports publiés cette année, le GIEC a dépeint un tableau inquiétant de l'avenir de la planète où les températures pourraient gagner jusqu'à six degrés Celsius d'ici 2100. Une hausse de "seulement" deux degrés Celsius pourrait entraîner des pénuries d'eau pour jusqu'à deux milliards de personnes d'ici 2050 et menacer d'extinction 20% à 30% des espèces dans le monde.

Le nouveau rapport dit clairement que les gouvernements doivent adopter rapidement des solutions technologiques, certaines déjà disponibles, d'autres en cours de développement, pour simplement limiter le réchauffement à deux degrés.

Des baisses significatives des émissions pourraient être obtenues en construisant des bâtiments plus économes en énergie, surtout dans les pays en développement, et en abandonnant le charbon au profit du gaz naturel, du nucléaire et des énergies renouvelables comme le solaire, l'éolien et les biocarburants.

Rendre les moteurs des véhicules plus économes, réduire la déforestation, planter des arbres pour constituer des "pièges" à carbone et même capturer le méthane émis par les animaux d'élevage et le fumier pourraient également permettre des avancées non négligeables.

En prenant rapidement des mesures "optimales", on pourrait d'ici 2030 stabiliser la concentration des GES dans l'atmosphère entre 445 et 534 parties par millions (ppm), au lieu de 430 ppm aujourd'hui. Le rapport souligne également qu'une stabilisation relativement rapide à 450 ppm -scénario peu probable- pourrait limiter la hausse de température à deux degrés au-dessus de son niveau pré-industriel. Ce qui pourrait permettre de limiter les dégâts, selon les chercheurs.

Une stabilisation entre 445 et 534 ppm pourrait réduire le produit intérieur brut (PIB) mondial de près de 3% sur deux décennies, alors que la croissance mondiale actuelle avoisine les 3% par an. Mais s'il n'est pas freiné, le réchauffement pourrait à terme amputer chaque année l'économie mondiale de 5% à 20% de son PIB, a averti l'an dernier un rapport du gouvernement britannique.

Le GIEC précise que son estimation du coût du réchauffement est basée sur un nombre "relativement réduit" d'études et se fonde sur un scénario optimiste. Il souligne également que la volonté politique n'est pas suffisante dans certains grands pays en matière de lutte contre le réchauffement. "Nous ne progressons pas aussi vite que nous le pourrions ou le devrions", assure M. Sims.

canardos
 
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Message par canardos » 03 Mai 2007, 19:27

a écrit :

[center]Climat : les discussions progressent, malgré les réticenses chinoises et américaines[/center]

LEMONDE.FR | 03.05.07 |

Les discussions progressent, à Bangkok, où se tient la troisième réunion de l'année du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC), mais des divergences majeures demeurent.

Depuis lundi, les représentants d'une centaine de pays tentent de se mettre d'accord sur les termes d'un texte censé déterminer la marche à suivre pour agir contre le changement climatique. Leur "résumé à l'attention des décideurs" doit être publié vendredi.


Cette réunion est la troisième à se tenir cette année après celle de Paris, en février, où le point a été fait sur les recherches scientifiques, et celle de Bruxelles, début avril, où les experts s'étaient interrogés sur les conséquences du réchauffement climatique.

Le chef de la délégation française, Marc Gillet, se dit confiant : "on aura fini vendredi matin, comme prévu". L'absence de l'Arabie saoudite "nous permet d'aller plus vite que lors des conférences précédentes", note un délégué. Renaud Crassous, un économiste membre de la délégation française, insiste sur le fait que "malgré des édulcorations subtiles ici et là, l'essentiel du rapport est conservé".

BARRAGE CHINOIS ET AMÉRICAIN CONTRE TOUT IMPÉRATIF D'ACTION

La délégation chinoise, qui compte une vingtaine de personnes, "est la plus active", selon un délégué européen. Elle intervient pour s'opposer à toute affirmation "qui ressemblerait de près ou de loin à un impératif d'action pour les pays en développement (PED)".

D'après cette source, "les Etats-Unis interviennent également beaucoup, pour passer certaines mises en garde du rapport au conditionnel, ou pour insister sur les limites des prédictions des modèles économiques".

Chine et Etats-Unis semblent se retrouver pour combattre la présence dans le rapport de toute assertion prescriptive pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre. "Mais ils divergent lorsqu'il s'agit de dire qui devrait agir le plus vigoureusement, entre les pays industrialisés et les nouvelles grandes économies émergentes comme la Chine", raconte un délégué.

Ce dernier prend l'exemple d'une phrase contenue dans la version provisoire du rapport, indiquant que les PED auraient tout intérêt à investir dans des infrastructures peu génératrices d'émissions de gaz à effet de serre. "La Chine a tenu à ce que cette affirmation ne vise pas uniquement les PED. De même, elle a obtenu que le rapport souligne que les émissions cumulées de gaz à effet de serre depuis le début de l'ère industrielle sont principalement dues aux pays du Nord", relève le délégué.

Selon une version de travail soumise aux délégués, la stabilisation des émissions de gaz à effet de serre coûterait en 2030 entre 0,2 % et 3 % du PIB mondial.

Matthieu Auzanneau

canardos
 
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Message par canardos » 04 Mai 2007, 14:14

a écrit :

[center]Climat : les 20 prochaines années seront cruciales, selon les experts du GIEC[/center]

LEMONDE.FR avec Reuters et AFP |

Au terme de cinq jours d'intenses négociations sur le coût et les moyens à mettre en œuvre pour lutter contre le réchauffement climatique, les experts du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC), réunis sous l'égide de l'ONU, à Bangkok, depuis lundi 30 avril, se sont mis d'accord sur les termes d'un "résumé à l'intention des décideurs", synthèse consensuelle d'une vingtaine de pages, portant sur "les mesures d'atténuation" du réchauffement climatique en cours.


Ce rapport affirme que la lutte contre le réchauffement climatique est financièrement possible, que la technologie est disponible et que la croissance des émissions de gaz à effets de serre doit être limitée. Le document met en évidence des "coûts de réduction tout à fait abordables", a indiqué Marc Gillet, chef de la délégation française.

Les vingt à trente prochaines années seront cruciales dans les efforts pour atténuer le réchauffement de la planète, prévient le GIEC, dans son "résumé à l'intention des décideurs" politiques. "Plus on voudra atteindre un niveau de stabilisation bas, plus vite ce pic devra être atteint et le déclin des émissions s'amorcer", a précisé le GIEC. Les émissions mondiales de gaz à effet de serre doivent décroître à partir de 2015 si on veut maintenir la hausse de la température mondiale moyenne entre + 2 °C et + 2,4 °C.


LES POINTS DE FRICTION


La question des coûts des mesures à prendre pour lutter contre l'effet de serre a suscité des frictions entre les pays représentés. "Certains pays y voient une menace sous-jacente, d'autres y voient au contraire une opportunité", a précisé une source présente à ces discussions. La Chine avait notamment placé plus d'une dizaine d'amendements dans un document préparatoire à la réunion de Bangkok, concernant les évaluations de ces coûts et l'ampleur des moyens à mettre en place.

Selon plusieurs scénarios présentés dans un projet de résumé, il en coûterait entre 0,2 % et 3 % du produit intérieur brut mondial (PIB) à l'horizon 2030 pour stabiliser les émissions de gaz à effet de serre.

Parmi les autres points de friction a figuré le rappel par les pays en développement de la responsabilité historique des nations industrialisées dans les émissions mondiales de CO2 et le nucléaire. "Nous avons eu une très longue discussion sur le nucléaire. Il y a des pays qui y sont farouchement opposés et cela ne leur plaît pas trop qu'on dise que le nucléaire est une des options pour lutter contre le changement climatique", a indiqué Renaud Crassous, qui fait partie de la délégation française. "Pour arriver à un consensus, il faut parfois trouver des formulations plus vagues", a-t-il indiqué.

En marge de la conférence, le Fonds mondial pour la nature (WWF) a accusé les Etats-Unis, premier émetteur de gaz à effet de serre, d'être le "principal coupable" du réchauffement. L'organisation de défense de l'environnement a demandé à Washington de prendre enfin la question climatique "au sérieux" et d'agir rapidement pour contribuer à l'atténuation du phénomène.


canardos
 
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Message par canardos » 04 Mai 2007, 14:16

voila le résumé "pour les décideurs" de cette troisieme partie du rapport du GIEC consacrée aux solutions:



905384_resume_pour_les_decideurs_giec.pdf
canardos
 
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Message par titi » 04 Mai 2007, 20:40

il existe en français ?
titi
 
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Message par canardos » 04 Mai 2007, 20:54

il va arriver un peu plus tard
canardos
 
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Message par canardos » 11 Juin 2007, 16:02

le voila:

traduction non officielle:

GIEC_2007_r_sum__d_cideurs_VF.pdf
canardos
 
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