(Puig Antich @ vendredi 11 mai 2007 à 23:06 a écrit : allez camarades!
la première vertue d'un communiste est de reconnaître qu'il peut se tromper
moi je me trompe souvent. oui je suis souvent gauchiste. j'ai parfois une mauvaise apréhension du rapport de force. j'ai souvent des illusions dans le mouvement ouvrier existant - qui vient de prouver qu'il est bien incapable de défendre même des choses aussi fondamentales que la liberté de manifester et les inculpés d'un mouvement social, certes minoritaire mais qui pose des questions politiques fondamentales dans la lutte de classe.
je suis aussi parfois violent dans mes propos, presque méchant.
je peux vous en rajouter des couches. mais s'il vous plait dites moi que vous reconnaissez avoir tort. je ne peux pas imaginer que vous ne le pensiez pas, ou qu'au moins vous n'ayez aucun doute là dessus. c'est cela que je considére comme grave.
Amen
:124:
:23:
Vraiment rigolo ce Puig Antich ! :sygus:
A quand un spectacle ??? :w00t: :w00t:
:boulets01:
(com_71 @ samedi 12 mai 2007 à 00:08 a écrit :(Puig Antich @ samedi 12 mai 2007 à 00:02 a écrit : c'est la première fois qu'un président est contesté avant d'accéder à son poste
(Louis @ samedi 12 mai 2007 à 06:38 a écrit : Pourquoi ridicule ? En fait j'aurait bien aimé que lo en fasse autant, mais en 5 ans elle a été incapable d'organiser ou de participer a une seule manif anti chirac :hinhin: Bon, elle a fiat d'autre trucs, participé a quelques manifs de ci de là, mais ça s'est vu aux elections : les plus conséquent dans la bataille anti chirac çs a été la lcr ! D'ou le score aux présidentielles...
t'as vu, je peut etre aussi sectaire que toi, didonc !
bon, même en faisant la part des propos comme toujours "amicaux" de Louis, on ne peut pas laisser dire n'importe quoi. En général, les cortèges LO et LCR sont du même ordre. Parfois un poil plus pour l'un que pour l'autre, et pas toujours dans le même sens, mais du même ordre, comme au 1er mai parisien que j'ai vu.
Depuis 5 ans, j'ai vu LO participer à bien des cortèges et des mobilisations, et les militants de LO ont pris toute leur part dans les mouvement d'envergure, les manifs anti-CPE ou sur la réforme des retraites (Fillon-Raffarin) de 2003. Et ne parlons pas de la participation locale à RESF, des manifs sans papiers, des grèves (PSA-Citroën récemment, les bureaux de Poste rue du Louvre, etc.).
LO "résiste" donc à "l'offensive ultra-libérale", ou sans grandiloquence déplacée, LO tente comme tous les militants honnêtes de ce pays, d'organiser les réactions aux attaques patronales, aux atteintes aux droits de la population, qu'il s'agisse des sans papiers, des fermetures d'école, des hausses de loyer, des expulsions dans les HLM, etc.
Je ne dis pas que la LCR ne "résiste" pas, mais il faut aussi se rendre compte que la presse voit davantage deux drapeaux LCR (portés par les deux seuls membres de la ville) dans un rassemblement de province que les 50 ou 100 personnes amenées souvent par les militants proches du PC... sans parler de LO !
Les élections , c'est la vérité des prix, dit Artza. C'est une certaine vérité, si on sait voir correctement. Et Louis devrait se rendre compte que 4 % à son ami Olivier en 2002, quand Arlette fait 5,5 l'extrême gauche 10 et le total gauche + ext-G 45 %, ce n'est pas pareil que les mêmes 4 % en 2007, quand AL fait 1,5, l'ext-G moins de 6 et le total G + ext-G 36 % à peine.
(Louis @ samedi 12 mai 2007 à 07:38 a écrit :
Pourquoi ridicule ?
a écrit :Dans Rouge cette semaine un article s'intitule "crise majeure en israël".
Mais rien sur la crise en France, sur les plus d'un millier d'arrestations, les provocations du soir de l'élection à la Courneuve dont même le monde parle. Et tout les articles sur Sarkozy et son élection font comme si il n'y avait eu aucune manifestation depuis.
a écrit :
Manifestation anti-Sarkozy à Bordeaux: 4 à 6 mois de prison ferme
Sept hommes, âgés de 20 à 35 ans, ont été condamnés mercredi à Bordeaux à des peines de 4 à 6 mois de prison ferme pour avoir jeté des projectiles sur des forces de l'ordre au cours d'une manifestation dimanche après l'élection de Nicolas Sarkozy. Les condamnations du tribunal correctionnel ont été globalement plus lourdes que les réquisitions de la représentante du ministère public, Isabelle Raynaud, qui avait réclamé des peines de deux à six mois ferme. "Dans une démocratie, on a le droit de manifester sa joie, sa peine. C'est un droit fondamental qui fait partie des libertés publiques. Mais il y une limite, cette limite ce sont les débordements et les violences", a estimé Mme Raynaud. Les sept prévenus, dont deux sont sans-emploi et les cinq autres exercent des professions manuelles, étaient poursuivis pour "violences aggravées sur personne dépositaire de l'autorité publique avec arme et en réunion". Quatre d'entre eux -deux condamnés à six mois de prison, un à cinq mois et un à quatre mois- ont été maintenus en détention. Pour les trois autres -deux condamnés à six mois et un à 4 mois-, le président a laissé "l'exécution de la peine à l'appréciation du juge d'application des peines". Deux des sept condamnés devront en outre verser à deux policiers, cibles de jets de projectiles -des pierres, des cannettes ou des bâtons-, 300 euros de dommages et intérêts pour le préjudice moral subi. Tous les prévenus ont déjà été condamnés, certains pour violences. L'un d'eux a déjà onze condamnations pour violences inscrites à son casier judiciaire. Huit autres prévenus qui avaient participé à la manifestation ont comparu librement plus tard dans la soirée devant le tribunal et ont été condamnés à des peines de prison avec sursis allant de 3 à 4 mois, parfois assorties de travaux d'intérêt général. Les jeunes gens, des lycéens, des étudiants et un sans-emploi, âgés de 18 à 25 ans, étaient poursuivis pour les mêmes motifs, mais n'avaient pas les mêmes antécédents judiciaires. L'un d'eux a été condamné à 3 mois de prison avec sursis et 80 heures de travaux d'intérêt général, un autre à 4 mois de prison avec sursis, et les six autres à 3 mois de prison avec sursis et 120 heures de travaux d'intérêt général. Des incidents avaient éclaté dimanche soir entre manifestants et forces de l'ordre, à l'issue d'une manifestation contre l'élection de Nicolas Sarkozy qui avait réuni environ 2.000 personnes selon la police. 17 personnes avaient été interpellées. Deux autres prévenus devraient comparaître au mois de juin devant le tribunal
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