die Linke

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Message par abounouwas » 19 Juin 2007, 09:45

a écrit :

Oskar Lafontaine copréside le nouveau parti de la gauche allemande, Die Linke
LE MONDE | 18.06.07 | 12h18  •  Mis à jour le 18.06.07 | 12h18
BERLIN CORRESPONDANTE

Le nouveau parti de la gauche radicale allemande, Die Linke (La Gauche), a finalement vu le jour, samedi 16 juin, à Berlin, lors d'un congrès fondateur, après plus de deux ans de négociations. Ce nouveau parti, qui dispose déjà depuis les élections de 2005 d'un groupe parlementaire au Bundestag, réunit l'Alternative électorale pour le travail et la justice sociale (WASG), une formation composée d'altermondialistes et de syndicalistes déçus par le Parti social-démocrate (SPD) - surtout implantée dans la partie ouest du pays - et le Linkspartei-PDS, issu de l'ancien Parti communiste de l'ex-Allemagne de l'Est.

Oskar Lafontaine, qui fut président du SPD et ministre des finances de l'ancien chancelier Gerhard Schröder avant de rompre avec lui en 1999, partage la présidence de la nouvelle formation avec Lothar Bisky, issu du PDS.

Lors des élections législatives de 2005, les deux partis avaient obtenu 8,7 % des voix et 53 députés, devenant la quatrième force politique du pays. En nombre d'adhérents, il est le troisième parti allemand après la CDU et le SPD.

En perte de vitesse, les sociaux-démocrates, qui participent à un gouvernement de grande coalition avec l'union chrétienne CDU-CSU, peinent à dissimuler leur nervosité devant ce concurrent. "Le SPD doit le prendre très au sérieux", a souligné le vice-président désigné du parti, le ministre des affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier, dans le journal Bild am Sonntag. La droite met en garde, quant à elle, contre une possible coalition du SPD avec les Verts et La Gauche au niveau fédéral en 2009.

Cécile Calla
Article paru dans l'édition du 19.06.07



Voilà ce que cela peut donner, "à la gauche de la gauche"... :whistling_notes:
abounouwas
 
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Message par Barikad » 19 Juin 2007, 10:49

Un texte de nos camarade du RSB allemand. Le RSB est une des deux fractions publiques en Allemagne du "Secretariat Unifié de la Quatrieme Internationale", organisation internationale auquel appartient egalement la LCR.

L'autre organisation allemande, l'ISL, contrairement au RSB paticipe à "Die Like".

http://docs.google.com/Doc?id=dffgwjxk_33ckx57h

EDIT: Je precise que c'est une traduction francaise d'un texte datant de mai 2007.
Barikad
 
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Message par Apfelstrudel » 19 Juin 2007, 11:54

Je suis chaque fois fasciné par la variabilité du nombre de sections que peut avoir une "internationale" dans un seul pays, avec chacun sa tambouille. Si la "Linke" rentre au gouvernement, qu'une partie soutient et qu'un troisième bout reste en dehors, je n'ose imaginer le nombre de "sections de la 4e internationale" qu'il faudra pour répondre aux "responsabilités nouvelles pour les révolutionaires". :dead:
Apfelstrudel
 
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Message par Barikad » 19 Juin 2007, 12:08

(Apfelstrudel @ mardi 19 juin 2007 à 11:54 a écrit : Je suis chaque fois fasciné par la variabilité du nombre de sections que peut avoir une "internationale" dans un seul pays, avec chacun sa tambouille. Si la "Linke" rentre au gouvernement, qu'une partie soutient et qu'un troisième bout reste en dehors, je n'ose imaginer le nombre de "sections de la 4e internationale" qu'il faudra pour répondre aux "responsabilités nouvelles pour les révolutionaires". :dead:
Accesoirement, il existe deux sections affiliés au SU en allemagne depuis maintenant fort longtemps, pour des désacords politique et strategique importants (Bien plus que les déssacord entre la majorité de LO de sa fraction publique :17: ).

Chacun fait son experience, l'avenir jugera de la pertinence des strategies des uns et des autres. Mais je n'ai pas indiqué ce lien pour discuter de l'historique du SU en allemagne, mais bien pour apporter un eclairage politique, militant de ce qui est en train de se passer en Allemagne. Moi je trouvais ça interessant...
Barikad
 
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Message par Apfelstrudel » 19 Juin 2007, 12:56

(texte du RSB a écrit :
Les organisations trotskistes SAV, Linksruck et isl sont restées dans la WASG et soutiennent la construction de Die Linke Ils défendent cependant des orientations totalement différentes et contradictoires.

      Le Linksruck/IST s’est intégré dès le début dans le processus de création de la WASG. Il voit dans la fusion une chance historique pour la construction d’un parti anti-néolibéral. Linksruck a annoncé qu’il se dissoudra en tant qu’organisation et qu’il remplacera son mensuel par un organe théorique bimestriel. La direction de Linksruck soutient la politique de la clique dirigeante de la WASG, et appelle ouvertement à rejoindre la « Gauche Socialiste », le bras anti-trotskiste de la majorité du comité directeur.
      La SAV/CWI a également commencé à travailler très tôt dans la WASG. Elle y voyait la possibilité de construire un nouveau parti ouvrier capable de toucher les masses. La SAV a joui d’une notoriété passagère au plan national lorsqu’une de ses militantes a été tête de liste pour la WASG de Berlin , en opposition à la politique néolibérale du PDS. Il n’en est pas resté grand chose après les élections. La SAV a trois orientations différentes : à l’Est de l’Allemagne, ses militants n’entrent pas dans Die Linke mais continuent d’apparaître comme SAV. A l’Ouest, ils entrent dans Die Linke et y travaillent A Berlin les militants ont fondé après la dissolution de la WASG un parti local :le BASG, qui compte environ 100 membres.
      Les militants de l’isl, groupe de taille plus réduite, ont eux aussi des orientations différentes dans la pratique: quelques-uns (dont Thies Gleis) ont un rôle dirigeant dans la Gauche anti-capitaliste (AKL). Il s’agit d’un courant organisé au sein de la WASG et du PDS auquel appartiennent également les staliniens de la « Plate-Forme Communiste » de Sarah Wagenknecht. Sur le fond l’AKL est une continuation de l’opposition de gauche modérée que conduisait auparavant Winfried Wolf et d’autres dans le PDS. Après quelques hésitations, il semble que la majorité des membres de l’isl ait choisi l’option AKL plutôt que la construction d’un nouveau réseau plus à gauche avec la SAV/CWI. Un groupe de militants et de sympathisants isl de Cologne a quitté la WASG et ne participe pas au processus de fusion. Une militante de l’isl, seule, est au nombre des fondateurs du NLO et y joue un rôle important.

donc si j'ai bien compté, avec le RSB ça fait 4 organisations trotskistes mais 8 "orientations", tout ça pour 600 militants d'après le texte :pendu:

[...]

et ce que dit le RSB sur lui-même :

Le RSB ne s’est engagé ni dans la WASG, ni dans Die Linke. Nous n’avons pas vu et ne voyons toujours pas de possibilité de défendre une politique anticapitaliste ou révolutionnaire dans un nouveau parti social-démocrate. Nous refusons la construction d’un parti « pluraliste », « anti-néolibéral » comme Die Linke , dont le « pluralisme » consiste à participer à des gouvernements régionaux bourgeois et qui y mettent en œuvre jour après jour une politique néolibérale. Nous pensons qu’il est profondément erroné de faire de « l’entrisme » dans un parti social-démocrate.

Le RSB est invité pour discuter et collaborer par le Réseau de l’Opposition de Gauche. Nous participons à leurs débats. Nous avons proposé à ce Réseau une collaboration pratique étroite pour mobiliser contre le G 8, pour la construction de la gauche syndicale et pour renforcer « l’Alliance du 3 juin » (B3J), qui a réuni lors en juin 2006 20 000 personnes à Berlin contre la politique de casse sociale. Nous voulons élaborer avec le Réseau un projet commun de construction de l’opposition extra-parlementaire. Pour ce faire nous rejetons la tactique de l’entrisme ou celle de l’union avec le Réseau d’Opposition de Gauche, mais nous proposons de constituer ensemble un bloc, d’organisation à organisation.

Une politique qui repose sur le renforcement de la gauche syndicale, la participation active au mouvement social, la construction d’une opposition extra-parlementaire est d’autant plus nécessaire que la création de la WASG et du parti Die Linke a détourné une grand nombre de militants de la gauche vers la perspective de transformation sociales obtenues grâce aux élections et à l’action parlementaire. Beaucoup de militants ont quitté les structures du mouvement social et de la gauche syndicale pour s’investir dans la WASG ou dans le parti Die Linke . Les mobilisations syndicales contre la retraite à 67 ans sont restées bien en deçà des possibilités et de ce qui était nécessaire. La grande mobilisation contre le G 8 est une exception qui ne fait que confirmer la règle. Là, même la gauche modérée est prête à l’action, parce que les protestations sont dirigées principalement contre les « grandes puissances » et non pas contre le gouvernement CDU/CSU- SPD.

En outre des petites organisations comme SAV, Linksruck ou bien le RSB se trouvent confrontées au problème des priorités. Le SAV, qui est encore relativement l’organisation la plus importante avec environ 200 militants, a pratiquement abandonné toute activité dans le mouvement social et la gauche syndicale depuis son entrée dans la WASG.Alors que l’extrême-gauche trotskiste, en dépit de ses déclarations en faveur des mobilisations extra- parlementaires, se concentre totalement sur le travail interne à la WASG ou Die Linke, nous considérons que notre priorité absolue donnée à l’intervention dans le mouvement social et dans la gauche syndicale est d’autant plus importante. Bien que la création de Die Linke diminue la place de la gauche qui refuse de s’y intégrer, nous voyons de bonnes perspectives pour notre activité extra-parlementaire.

:ermm:
Apfelstrudel
 
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