Encore un article crapuleux sur Chavez

Dans le monde...

Message par Barikad » 17 Août 2007, 13:37

Barikad
 
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Message par Crockette » 02 Sep 2007, 16:37

dans l'effet papillon ils ont montré un reportage où Chavez se fait passer pour un méchant dictateur car il a osé fermer la chaine pro étasunienne qui était la chaine favorite des petits bougeois de la classe moyenne supérieure.(devait avoir des émissions du style star academy looft story etc)
c'est vrai que mettre du répulsif dans des quartiers populaires, ça serait mieux passé...pour les médias...européens.


bon alors c'est vrai que sa nvelle chaine a l'air d'être un peu ringarde mais alors, pourquoi les employés de la chaine supprimée ne postulent ils pas dans cette nouvelle chaine socialiste ???

ben oui, pour un vrai gouvernement socialiste, c'est immoral de laisser des gens au chomage...il faut au moins leur faire une lettre de recommandation pour qu'ils puissent envoyer des CV aux étasunis. 8) c'est le minimum.
Crockette
 

Message par redsamourai » 03 Sep 2007, 18:20

Voici un article du monde pour nos amis intéressés par le Vénézuéla... j ai pas mal rigolé en le lisant. L assimilation entre Chavez et les dictateurs latino d il y a quelques années est classique mais toujours aussi navrante, lol.

Et puis, franchement, quand on pense que les Brigades Bolivariennes menacent déjà presque la moitié du monde libre, c est sur que ça fait flipper...



("LE MONDE % 03.09.07 % 13h48" a écrit :

Le Venezuela en voie de militarisation,
par Paulo A. Paranagua


Fragilisé par l'affaire Radio Caracas Television (RCTV), la chaîne d'opposition écartée des ondes hertziennes, et par des scandales de corruption, le président vénézuélien, le lieutenant-colonel Hugo Chavez, tente de rebondir. Sur la scène internationale, il redore son blason en jouant les médiateurs dans un dossier sensible, celui des otages des FARCcolombiennes. Sur la scène nationale, il impose tambour battant une réforme constitutionnelle qui aggraverait la militarisation du Venezuela. Présenté le 15 août, le texte a déjà été approuvé, en première lecture, par le Parlement.


Comment se fait-il que la Constitution actuelle, inspirée par M. Chavez lui-même, adoptée en 1999 et présentée comme "la meilleure du monde", ait besoin d'une modification profonde ? Aussi bien l'opposition vénézuélienne que la presse internationale ont concentré leurs critiques sur le fait que M. Chavez souhaite désormais que la fonction de président de la République échappe à toute limitation du nombre de mandats.

Le 26 août, le chef de l'Etat a raillé le "cynisme" de l'Europe, où cette possibilité existe dans plusieurs pays - dont la France, où, à ce jour, le nombre de mandats n'est pas limité -, sans parler des monarchies constitutionnelles, dans lesquelles toutefois les souverains disposent de pouvoirs limités.

La réforme proposée supprime l'autonomie de la banque centrale et conforte les nationalisations de secteurs tels que le pétrole, l'électricité et les télécommunications. Le projet inclut un volet social, avec la réduction de la journée de travail à 6 heures, et la semaine de 36 heures (34 heures pour le travail de nuit), une matière qui ne relève pas d'une réforme constitutionnelle.

Mais les dispositions les plus inquiétantes du texte concernent les attributions élargies du président de la République, les modifications apportées à l'architecture institutionnelle et la place envahissante prise par les militaires. Les nouvelles "forces armées bolivariennes" - un "corps essentiellement patriotique, populaire et anti-impérialiste" - sont renforcées par une "milice populaire" placée sous l'autorité directe du chef de l'Etat. Les réservistes s'intégreront aux milices. Les militaires pourront effectuer des missions dévolues normalement à la police. "Le président de la République pourra décréter des régions spéciales militaires à des fins stratégiques ou défensives dans toute portion du territoire", précise le projet.

Le chef de l'Etat pourra créer ou gérer des provinces, territoires ou villes mis sous tutelle fédérale. La concentration des pouvoirs remet ainsi en cause les progrès de la décentralisation. M. Chavez refuse d'ailleurs aux gouverneurs et aux maires la réélection illimitée qu'il s'octroie lui-même. Le "pouvoir populaire", formé par des conseils communaux, sera inscrit dans la Constitution à côté des pouvoirs déjà existants, l'exécutif, le législatif, le judiciaire et l'électoral.

La "doctrine militaire bolivarienne", basée sur les principes de la "guerre populaire de résistance" et la "participation permanente à des tâches de maintien de la sécurité citoyenne et de maintien de l'ordre interne", figurera désormais dans la Constitution. Cette nouvelle doctrine militaire, mise au point par des idéologues tels que le général Alberto Müller Rojas, ancien chef de l'état-major présidentiel, repose sur l'hypothèse d'une invasion étrangère. L'ennemi est désigné, puisque M. Chavez ne cesse de dénoncer l'imminence d'une intervention militaire des Etats-Unis. Face à cette éventualité, la doctrine prône la "guerre asymétrique", ou guerre de guérilla. La confrontation ne respecterait pas les frontières existantes et entraînerait dans le conflit des forces basées dans d'autres pays de la région. D'ores et déjà, la frontière avec la Colombie est une passoire.

La doctrine militaire "chaviste" est en partie à usage interne, car elle permet à la fois de diaboliser les opposants, assimilés à une "cinquième colonne", et d'embrigader ses propres partisans, imposant une discipline et une forme de commandement typiquement militaires. Alors que les militaires latino-américains abandonnent la "doctrine de sécurité nationale" qui a servi à justifier les dictatures des années 1960 et 1970, au profit d'une stratégie de défense face aux défis de l'après-guerre froide et de participation aux missions de paix, voilà que leurs homologues vénézuéliens prennent le contre-pied de cette tendance. L'adoption du mot d'ordre d'origine cubaine "La patrie, le socialisme ou la mort", en guise de salut militaire, illustre la politisation des forces armées "bolivariennes".

L'ÉQUILIBRE RÉGIONAL EN QUESTION

Outre la dérive autoritaire au Venezuela, le discours belliqueux de M. Chavez n'est guère rassurant pour ses voisins d'Amérique du Sud, d'autant qu'il s'accompagne d'un important programme de réarmement financé par les revenus du pétrole. On pourrait s'interroger sur la pertinence pour une guerre de guérilla des 24 avions Soukhoï Su-30MK achetés et des cinq sous-marins commandés à la Russie, sans oublier l'achat de 55 hélicoptères MI 26 T, MI-17V5 et MI 35M, de 100 000 fusils d'assaut kalachnikov AK 103-104 et de 5 000 fusils SVD (Snaiperskaya Vintovka Dragunova) destinés à armer des snipers. L'équipement dont disposeront les militaires vénézuéliens modifie l'équilibre régional et suscitera une réaction de leurs homologues sud-américains.

Alors que la plupart des forces armées de la région sont dans un état de sous-équipement notoire, à l'exception de la Colombie et du Chili, il serait sans doute prématuré de parler d'une course aux armements en Amérique latine. Pour les états-majors, les intentions ne comptent pas, seul entre en ligne de compte le potentiel des armes alignées par l'autre camp. Avec leur portée de 3 000 kilomètres, les Soukhoï ne menacent pas uniquement Miami, Bogotá, le canal de Panama ou Manaus, mais aussi, avec un ravitaillement en vol, Brasília et Mexico. Alliée des Etats-Unis, la Colombie est concernée au premier chef, même si Bogotá et Caracas entretiennent des relations cordiales qui favorisent des échanges fructueux. Les deux voisins s'accordent d'ailleurs à oublier leur vieux litige frontalier à propos du golfe du Venezuela.

Souci supplémentaire : les arsenaux de Caracas pourraient alimenter des trafics d'armes. Les kalachnikovs achetées dépassent les effectifs de l'armée de terre, et les dragunovs à vision nocturne, précis à 800 mètres de distance, supposent une qualification dont les militaires vénézuéliens sont dépourvus. Un expert vénézuélien, Orlando Ochoa Teran, se demande si M. Chavez ne songerait pas à recourir à l'Iran qui fabrique une variante de ce dragunov pour la formation de ses snipers.

Paulo A. Paranagua
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Message par Barikad » 03 Sep 2007, 20:13

Paulo A. Paranagua est le commis a la campagne anti chavez du "Quotidien vesperal de reference" aka "Le Monde".
A croire que ces types sont directement appointé par la departement d'etat americian.
Barikad
 
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Message par Edgar » 04 Sep 2007, 09:51

Bonjour à tous,

je ne suis pas intervenu ici depuis un bout de temps (qui a dit tant mieux ?), mais quand même, quand je vois que vous pouvez faire le moindre lien entre Chavez et le mot "socialiste" au sens ouvrier du terme, je me dis que vous êtes tombés plus bas encore que je ne le pensais.

Je ne souhaite à personne d'aller vivre au Venezuela aujourd'hui. Tout "socialiste" qu'il est.

S'il suffit de chatouiller les Etats-Unis pour avoir vos faveurs, que ne vous étalez-vous pas en louanges sur de Gaulle, Chirac, Mitterrand, Kôhl, Poutine ou Ahmadinejad (ah non pardon, lui vous l'aimez bien).

-Mot de la modération : il n'y a pas de "vous" et de "nous" ici, il y a des individus, de différentes idées mais partageant peu ou prou les mêmes convictions, et qui discutent avec un certain ton de respect mutuel. Merci de s'en souvenir... vous ! Ottokar-
Edgar
 
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Message par Barikad » 04 Sep 2007, 10:30

[quote=" (Edgar @ mardi 4 septembre 2007 à 09:51"]
Bonjour à tous,

je ne suis pas intervenu ici depuis un bout de temps (qui a dit tant mieux ?), mais quand même, quand je vois que vous pouvez faire le moindre lien entre Chavez et le mot "socialiste" au sens ouvrier du terme, je me dis que vous êtes tombés plus bas encore que je ne le pensais.

Je ne souhaite à personne d'aller vivre au Venezuela aujourd'hui. Tout "socialiste" qu'il est.

S'il suffit de chatouiller les Etats-Unis pour avoir vos faveurs, que ne vous étalez-vous pas en louanges sur de Gaulle, Chirac, Mitterrand, Kôhl, Poutine ou Ahmadinejad (ah non pardon, lui vous l'aimez bien).

-Mot de la modération : il n'y a pas de "vous" et de "nous" ici, il y a des individus, de différentes idées mais partageant peu ou prou les mêmes convictions, et qui discutent avec un certain ton de respect mutuel. Merci de s'en souvenir... vous ! Ottokar-
Pauvre Edgar, qui dans sa mission sacrée de pourfendre "les revisionnistes de l'extreme gauche du capital", voit dans ce fil une admiration pour le "socialiste" Chave, là où il n'y a que denonciation de la campagne de desinformation a l'oeuvre contre un minuscule pays d'amerique latine. Campagne au profit exclusif de l'imperialisme faut il le rappeler.

Comment expliquer à notre (petit) procureur que l'on peut ne pas consider Chavez comme un camarade et pour autant denoncer cette campagne de destabilisation du gouvernement venezuelien ?
En fait on peut pas, Edgar et ses semblables ne sont pas capables de nuances. Tant pis...
Barikad
 
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Message par artza » 04 Sep 2007, 10:42

Edgar est égal à lui-même et au niveau zéro de la politique.

Indifférent dans le passé au matraquage des militants ouvriers par des fascistes on ne pouvait attendre de lui la moindre solidarité vis-à-vis du Vénézuela face aux Etats-Unis.

Vivre au Vénézuela n'est sans doute pas une panacée, mais dans la région c'est loin d'être le pire (Haïti).

Mieux vaut habité Neuilly, St-Jean-Cap-Ferrat et Gstaad aux saisons appropriées.
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Message par Edgar » 04 Sep 2007, 10:59

J'aimerais bien qu'on me cite quand je me suis montré indifférent au matraquage de quiconque par des fascistes.

Soit c'est une confusion de ta part, soit de la désinformation calomnieuse volontaire et c'est pas joli joli.

Quant à dire que Chavez est un exploiteur mais comme son pays est dominé par les Etats-Unis il faut le défendre, ce n'est pas de la nuance, c'est du grand n'importe quoi ! Connaissant le nombre de pays qui sont dominés par les Etats-Unis aujourd'hui (euh... tous ?), il y en a ici qui sont prêts à siéger à l'ONU :D

Enfin (1), quelle argumentation de dire que Haïti est pire que le Venezuela. Je m'incline.

Enfin (2), non, n'attends pas de moi la moindre solidarité envers le moindre Etat dans ce monde capitaliste. Ma solidarité va à ma classe exclusivement. Ce n'est pas moi qui suis sans nuance, c'est le capitalisme aujourd'hui. Et ça n'est pas près de changer de ce côté là.
Edgar
 
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Message par Crockette » 04 Sep 2007, 12:41

vous rendez compte qu'en europe la journée de 12 heures va bientôt être une journée normale !!!!

que la semaine de 44 heures (seuil légal maximum autorisé) va bientôt être dépassée pour demander aux salariés de faire des semaines de 50 heures voir plus !!!

que d'après Filoche il ya de nombreuses entreprises où les salariés n'osent même pas réclamer leurs heures supps !!!! de peur de se faire mal voir.



CHAVEZ n'est peut être pas un vrai socialiste mais il a instauré la journée de 6 heures bon sang, afin de permettre aux personnes des classes laborieuses de se cultiver et de ne plus se faire endormir par les émissions débiles sponsoriséées par les capitalistes de tous bords où l'on apprend aux gosses la compétition, l'écrasement de son concurrent, que seul le numéro 1 compte etc.

A l'heure où nous tous, nous ne pouvons que constater que le contrat unique va faire de nous les véritables larbins des employeurs, que l'énergie est en train de se faire privatiser dans le plus grand silence des forces de gauche, nous ne pouvons qu'applaudir CHAVEZ !
Crockette
 

Message par jeug » 04 Sep 2007, 13:13

C'est moins Chavez que les mesures qu'il prend en faveur des plus pauvres, que l'on défend, et y compris contre les attaques hypocrites des larbins de l'impérialisme.
Pour ma part, je "n'applaudirai" pas Chavez car, s'il a choisi de s'appuyer sur les classes laborieuses dans sa stratégie actuelle, comme tant d'autres, sa politique ne le situe pas cependant, pour moi, dans leur camp.
jeug
 
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