(yanallan a écrit :
Sans prendre position sur le fond du problème, ce genre d'affirmation me laisse toujours songeur... Si on attend qu'une majorité d'ouvriers (à plus forte raison de français) veuille la révolution socialiste mondiale pour militer pour, on est malbarre en ce moment....
La différence c'est que la question nationale se règle au cas par cas, et qu'en particulier les aspirations de la population laborieuse et les conséquences (favorables ou non) pour elle de l'indépendance/autonomie ou je ne sais quoi sont déterminantes.
Si dans un morceau de territoire existe une oppression économique, sociale, linguistique, militaire ou autre qui est intolérable pour le prolétariat au point qu'il aspire à la faire sauter, alors la faire sauter devient un objectif immédiat, un tremplin vers la révolution socialiste si cela se réalise sous la direction de la classe ouvrière, et dans une perspective non chauvine.
Mais si la majorité des travailleurs n'est pas favorable à l'indépendance il me semble, comme c'est le cas en Corse, notre objectif n'est pas de faire une propagande passionnée pour l'indépendance - à la rigueur pour un référendum dans certains cas - mais notre objectif de la la révolution socialiste mondiale reste identique.
Du coup c'est une fausse analogie.