Le mariage , moi j ' y ai jamais cru , contrairement à ce qui se dit autour de moi .
Et tout le tralala autour , " noce" , voitures décorèes , gueuletons , laïus du Maire , ça me fait rire et ça m ' afflige . mais ça peut être utile pour des raisons administratives : rapprochement de conjoints , rendre plus facile la relation avec quelqu' un d '" étranger " etc ..j ' oubliais : " impôts "
,
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union libre et mariage
par regivanx » 12 Sep 2007, 11:07
Certains camarades parlent du rite... Mais il ne faut pas oublier que le mariage est la liaison sociale qui fonde la famille légale (foyer, héritage, etc.).
Cette institution est beaucoup plus restrictive qu'on ne le croit. On ne s'en rend compte habituellement que lorsqu'on est confronté aux lois, aux engagements, et aux habitudes : coût et difficulté de la séparation, même temporaire, violence du maris sur la femme ou des parents sur les enfants, interdiction de quitter le domicile familliale sans faire la preuve des violences subits garde des enfants, pention alimentaire...
Evidemment ce sont les pauvres qui en souffrent le plus. Ils se marient pour la reduction d'impôt, pour mettre les ressources en commun, et ils se retrouvent obligé de vivre ensembles parce que économiquement, légalement et socialement ils ne peuvent pas faire autrement. Quand il y a des enfants c'est encore pire. Alors ce sont les cris, et les coups... Tout cela protégé par l'interdiction de quitter le domicile familliale sans faire la preuve des violences subits.
La famille sanctionne l'infériorité économique de la femme et la nullité sociale des enfants dans les rapports de production bourgeois.
Sauf si l'on est vraiment obligé (et parfois on est véritablement obligé) il faut autant que possible éviter de se marier. Les bolchéviques ne se mariaient que pour être déportés femmes et maris ensembles (cf : l'autobiographie de Trotsky).
Cette institution est beaucoup plus restrictive qu'on ne le croit. On ne s'en rend compte habituellement que lorsqu'on est confronté aux lois, aux engagements, et aux habitudes : coût et difficulté de la séparation, même temporaire, violence du maris sur la femme ou des parents sur les enfants, interdiction de quitter le domicile familliale sans faire la preuve des violences subits garde des enfants, pention alimentaire...
Evidemment ce sont les pauvres qui en souffrent le plus. Ils se marient pour la reduction d'impôt, pour mettre les ressources en commun, et ils se retrouvent obligé de vivre ensembles parce que économiquement, légalement et socialement ils ne peuvent pas faire autrement. Quand il y a des enfants c'est encore pire. Alors ce sont les cris, et les coups... Tout cela protégé par l'interdiction de quitter le domicile familliale sans faire la preuve des violences subits.
La famille sanctionne l'infériorité économique de la femme et la nullité sociale des enfants dans les rapports de production bourgeois.
Sauf si l'on est vraiment obligé (et parfois on est véritablement obligé) il faut autant que possible éviter de se marier. Les bolchéviques ne se mariaient que pour être déportés femmes et maris ensembles (cf : l'autobiographie de Trotsky).
- regivanx
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par jeug » 12 Sep 2007, 16:57
Régivanx, c'est vrai ce que tu dis MAIS ce n'est pas de ça que l'on parle, non pas de fonder une famille mais de remplir une formalité : le passage devant le maire :
La formalité accomplie ou non de passer devant le maire ne change rien à cette affaire-là.
a écrit :Cette institution est beaucoup plus restrictive qu'on ne le croit. On ne s'en rend compte habituellement que lorsqu'on est confronté aux lois, aux engagements, et aux habitudes : coût et difficulté de la séparation, même temporaire, violence du maris sur la femme ou des parents sur les enfants, interdiction de quitter le domicile familliale sans faire la preuve des violences subits garde des enfants, pention alimentaire...
Evidemment ce sont les pauvres qui en souffrent le plus. Ils se marient pour la reduction d'impôt, pour mettre les ressources en commun, et ils se retrouvent obligé de vivre ensembles parce que économiquement, légalement et socialement ils ne peuvent pas faire autrement. Quand il y a des enfants c'est encore pire. Alors ce sont les cris, et les coups... Tout cela protégé par l'interdiction de quitter le domicile familliale sans faire la preuve des violences subits.
La formalité accomplie ou non de passer devant le maire ne change rien à cette affaire-là.
- jeug
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par bennie » 12 Sep 2007, 18:41
Le fond du problème , et qui n'est simple pour personne, c'est de rester intègre fidèle à ses convictions et à ses sentiments...
Tout cela (els rapports amoureux et sentimentaux) ne sont aussi que rapports de forces, de concessions...aussi d'espoirs, de démesure et de désillusions.
Pour citer lacan, "Aimer, c'est essentiellement vouloir êtr aimer".
Le mariage n'a pas grand chose à voir dans tout cela.
Tout cela (els rapports amoureux et sentimentaux) ne sont aussi que rapports de forces, de concessions...aussi d'espoirs, de démesure et de désillusions.
Pour citer lacan, "Aimer, c'est essentiellement vouloir êtr aimer".
Le mariage n'a pas grand chose à voir dans tout cela.
- bennie
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