il faut décoloniser la France

[artza]

Je ne pense pas qu'on va la ressusciter par l'école, pas uniquement, en tout cas. Mais on n' a pas envie non plus de la liquider et on part de ce qui reste. Par
rapport à l'alsacien, la différence est surtout dans le sentiment par rapport à la langue. Les alsaciens qui la parlent le font sans complexe.

L'Alsace c'est encore quelque chose de bien différent.

Changer quatre fois de nationalité en 75 ans.

On ne leur a d'ailleurs jamais demandé leur avis.

Contrairement aux Sarrois qui par deux fois choisirent de redevenir (rester) allemand.

Ca donne entre autre une idée de ce que fut l'administration française en Sarre :hinhin:

[yannalan]

Pour Bidule : il y a des gens nombreux qui pratiquent l'esperanto, ça fait une sorte de club. J'ai des copines espérantistes qui sont allées en Chine comme ça avec des adresses, c'était assez sympa.
La seule chose que je reprocherais à ol'éspéranto est sa construction sur des bases strictement indo-européennes (racines latines, germaniques, slaves)

Sur l'Alsace : en 1918, la France a récupéré l'Alsace, la Belgique a récupéré deux cantons germanophones (Eupen, St Vith). La France a lancé une grosse campagne de dégermanisation, reprise en 45. on en arrive à avoir des problèmes pour trouver des jeunes qui parlent allemand !
En Belgique, les chose sont été traitées différemment. Actuellement l'allemand est langue officielle sur ce territoire : police, justice, commerce, et tout. Les enfants apprennent le français et l'allemand à l'école, et s'ils veulent aller bosser en Wllonie, ça ne leur pose pas plus de problème que d'aller bosser en Allemagne.

[yannalan]

En Belgique, les chose sont été traitées différemment. Actuellement l'allemand est langue officielle sur ce territoire : police, justice, commerce, et tout. Les enfants apprennent le français et l'allemand à l'école, et s'ils veulent aller bosser en Wllonie, ça ne leur pose pas plus de problème que d'aller bosser en Allemagne.

Ceci dit, l'allemand n'est parlé que par 75.000 personnes, dans l'Est du pays. Cela ne représente qu'environ 1 % de la population belge. Les amis et cousins que j'ai à Bruxelles n'ont pas appris l'allemand au lycée, mais le néérlandais et l'anglais.
Absolument, mais dans la zone indiquée, ça se passe comme ça. Je n'ai pas dit que c'était la langue de tous les belges.
Je ne mentionnais ça que par comparaison à l'Alsace.

[Ottokar]

la question est-elle comparable ? Il me semblait que les deux cantons d'Eupen et Malmédy, les cantons belges germanophones avaient été donnés à la Belgique en compensation de l'attaque allemande de 14 ? Les populations n'avaient rien à voir avec la choucroute, c'est le cas de le dire, mais les mines de zinc, oui.

L'Alsace, elle, avait été française depuis plus d'un siècle. Cela avait pu développer un sentiment d'appartenance nationale. Ce qui n'excuse pas la politique d'assimilation brutale lors du "retour" de l'Alsace à la France, car il y avait les gens parlant alsacien, langue qui a été assimilée à l'allemand et chassée de l'école, et surtout, ceux qui avaient noué des liens avec des allemands, depuis plus de 40 ans de rattachement (de 1871 à 1918). Il y avait par exemple des couples "mixtes", alsaciens-allemands, alors que les allemands ont été expulsés !

Tout cela montre que le maintien d'une langue est aussi le produit d'une histoire, d'une résistance à une assimilation forcée. Son abandon est parfois au contraire le volonté de la population de s'assimiler, d'accepter la culture du dominant un peu comme les fils de pub qui jargonnent en anglais ou "nos ancêtres les gaulois" qui ont parlé la langue de l'occupant romain et ne nous ont guère laissé de mots gaulois.

[jeug]

Il nous reste toutatis ! Par toutatis ...

[toulaiev]

Occitane, bretonne, basque, corse, catalane, alsaceienne, flamande, franco-provençale, créole, kanake, plynésienne, en voix de dispartion organisé par l'Etat Colonial Français n'est pas une issue irrémédiable, car le problème est POLITIQUE.

Il faut imposer à l'Etat français le bilinguisme, comme cela se fait ailleurs, que ces langues soient reconnues administrativement, comme langue officielle, si la langue définit la Nation, la Nation Occitane est une réalité avec ses millions de locuteurs, mais ils sont agés il faut que la jeunesse y prenne part à la relève, c'est pour cela que ces langues doivent être apprise obligatoirement dans les écoles, les collèges, les lycées, les universités.

Il faut quelle redevienne langue reconnue dans le concert des nations, c'est plus qu'une identité, à côté de l'appartenenace de classe, il existe une appartenance nationale , personellement je ne me sens pas français mais occitan, par ma manière de vivre de pensée, de concevoir mes rapports avec les gens , par la pratique de ma langue maternelle.

La perte de ces langues serait une tragédie, un GENOCIDE CULTUREL, le patrimoine de l'UNESCO pourrait s'en mêler, pour l'Occitan, les troubadours, de bertrand de Born, d'Alfonse de poitiers, de louisa Paulin, jean Bodon, de MISTRAL avec Mireille prix nobel de littérature écrit en occitan, des mineurs de carmaux, des révoltés vignerons de 1907, de Jaurés ardent défenseur de cette angue dans laquelle il excellait, car c'était la sienne.

Tout cela perdu au nom du fatalisme, jamais, alors vous comprendrez que des gens comme moi se sont levés pour dire non NANI !

Alors c'est politique, si la France ne veut rien faire, nous on fera, on ressortira nos drapeau à croix de Tolosa, nos revendications independantistes ou autonomistes, et comme Sarkhozy, s'en fout, il faudra qu'on bouge et comme on ne fera rien sans REVOLUTION, on attend et on se prepare, l'Occitanie ne se gagnera pas par des élections, on la fera la nôtre révolution socialiste, avec les autres nations du monde entier et on mettra sur la table le droit à l'autodétermination.


TOULAIEV
obra sens fe morta es

[toulaiev]

c'est vrai que la situation de l'Alsace est particulière en 150 ans combien de changements de pays

[Gaby]

Sus aux impérialistes Occitans dont le jacobinisme veut nous faire croire à l'unité des régions ! Battons-nous pour l'indépendance de la Gascogne et du Limousin, respectivement composé d'un bon millier et de quelques centaines de personnes maitrisant leur dialecte respectif et spécifique, dont une famille ou deux l'employant quotidiennement, pour déconner :sygus:

[toulaiev]

Belle carte de l'Occitanie, les dialectes dont tu parles sont une même langue l'OCCITAN, parlée encore par des millions de locuteurs et pas comme tu le dis quelques rares dinausores en voix de disparition. D'ailleurs de tes chiffres farfelus m'ont bien fait rire tu les as tiré de ton de ton chapeau.

Si tu quitte la ville, dans les villages, on parle encore, dans cercle familial, entre nous, dans les écoles...

Chez moi, à la maison, on parle occitan, les enfants aussi, chez moi à Carmaux, la langue est répandue, le jacobinisme veut nous faire croire le contraire, mais crois moi on est peut être voué à disparaitre mais on lutte, on aura pas nôtre peau sans combats.

Toulaiev
obra sens fe, morta es