Panique bancaire en Grande Bretagne

Dans le monde...

Message par sylvestre » 29 Sep 2007, 15:41

Vérié :
a écrit :Enfin, le role du prolétariat conscient est déterminant. Sans son entrée en scène, le capitalisme peut sans doute continuer à s'accomoder des crises et les faire payer aux exploités et aux pauvres. Une crise de style 29 n'est ni une condition nécessaire ni une condition suffisante pour une révolution prolétarienne.


Assez d'accord. Je signale sur le sujet de l'impact de la conjoncture économique, non pas seule, mais en interaction avec d'autres facteurs (dont les "subjectifs" : construction de partis, etc.) sur la capacité de la classe ouvrière à défendre ses intérêts l'article que Trotsky a écrit en 1923 La courbe du développement capitaliste. Une base sérieuse de réflexion qui évite l'économisme mécanique mais aussi la négation de l'importance de l'analyse de la conjoncture dans la détermination des tâches.
sylvestre
 
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Message par jedi69 » 09 Oct 2007, 01:41

Wesh les amis !!!

Bien ou bien ?






(Vérié @ samedi 29 septembre 2007 à 15:07 a écrit :
(jedi69 @ vendredi 28 septembre 2007 à 21:09 a écrit : Alors, je pense qu'on parle pas de la prospérité de la bourgeoisie, parceque celui ci est quasiment constant depuis qu'elle s'est hissé au sommet de l'Humanité. Son système est prospère, en fait, quand il arrive a satisfaire quelques besoins des producteurs, des prolétaires un peu partout dans le monde


PROSPERITE DU CAPITALISME OU PROSPERITE DES TRAVAILLEURS ?

1) Essayons de parler de la même chose. Quand on parle de "prospérité du capitalisme" ou de "relative prospérité du capitalisme", on parle... du capitalisme.
Pas de la prospérité des travailleurs. Car l'ensemble des classes populaires n'ont JAMAIS connu la prospérité. A l'échelle internationale, c'est évident. Mais, même en France, pendant les trente glorieuses, une partie des travailleurs ont fait les frais de cette prospérité : immigrés, bidonvilles, femmes etc. Une partie, mais une partie importante tout de même des travailleurs, a vu son niveau de vie s'élever et ses conditions de vie s'améliorer.

2) Mais dire que la prospérité de la bourgeoisie est constante n'est pas juste. Certes, une partie de la classe bourgeoise s'en tire toujours, même pendant les pires crises, mais une partie est aussi frappée plus ou moins durement. Et surtout la crise se caractérise par le fait que le système grippe, que le taux de profit baisse,, que la bourgeoisie ne parvient plus à accumuler le capital, que la production baisse. Et par conséquent qu'il y a du capital, des moyens de production (hommes et machines) "en trop" (pour le système) et qu'il faut les détruire par le chomage voire par la guerre.

3) Car, si l'on pense que le capitalisme est "tout le temps" prospère comme pourrait le laisser croire ton intervention... alors pourquoi parler de crises ? A des degrés divers, une crise profonde touche l'ensemble du système et une partie de classes aisées.


Merci Silvestre pour ce bout de texte de Trotsky. J'en extrait ce paragraphe :

1)
a écrit :La différence majeure entre eux est déterminée par les relations quantitatives entre les périodes de crise et de boom à l'intérieur de chaque cycle. Si la période de boom restaure avec un surplus ce qui avait été détruit par la crise l'ayant précédée, alors le développement capitaliste s'effectue vers le haut. Si la crise, qui signifie la destruction ou, en tous les cas, la contraction des forces productives, surpasse en intensité le boom lui correspondant, on a pour résultat un déclin économique. Finalement si crise et boom se révèlent approximativement égaux en force, on arrive à un temporaire équilibre de stagnation de l'économie. C'est là, en gros, le schéma.


Les forces productives sur la planète, c'est quoi d'autres sinon les travailleuses, travailleurs du monde entier ? Sinon, je crois pas avoir parlé de prospérité des travailleurs. A la limite j'aurais pu parler d'élévation du niveau de vie des travailleuses, travailleurs au cours des 2 derniers siècles un peu partout dans le monde, mais de prospérité en étant exploité, c'est déplacé, non ?


2) PROSPERITE DU CAPITALISME OU PROSPERITE DES CAPITALISTES ? Ton premier paragraphe t'aurais pu l'appeler comme ça. C'est sur ça que j'insistais. Et je crois qu'aujourd'hui on pourrait chiffrer le nombre de bourgeois déchus à cause de la crise de 29. Je pense qu'ils seraient minoritaires ... en fin, si on compte la petite bourgeoisie en son sein, vu que c'est elle qui a ramassée en Europe et aux USA, là, c'est la majorité.

Mais le gros de la finance, des industriels, des gros commerçants, des gros propriétaires terriens, ceux qui dominent les colonies, eux, ils ont su tant bien que mal manoeuvrer pendant la catastrophe, et ils en ont bien profité !!! On était à l'époque de l'Impérialisme(et on l'est toujours, sur sa fin surement !!!), de la concentration des entreprises dominées par les finances, de l'intervention de l'Etat pour stabiliser la société, les travailleuses, travailleurs en particulier.


3) Là, je trouve que t'as lu un peu vite ce que j'ai écris.


(Vérié @ samedi 29 septembre 2007 à 15:07 a écrit :
DES CRISES? MAIS QUELLES CRISES ?

Le capitalisme a connu des crises depuis ses débuts. Il est clair qu'il ne peut pas les juguler. Mais il n'a connu jusqu'ici qu'UNE SEULE crise de la brutalité de celle de
29. Le caractère spectaculaire de cette crise, le recul et la stagnation de la production pendant une assez longue période, ont frappé les esprits, y compris ceux des révolutionnaires. Certains ont pensé que le capitalisme ne pouvait plus se développer, que "les forces productives avaient cessé de croitre" etc, ce qui a été démenti par les faits.

Beaucoup ont tendance à attendre la répétition de la crise de 29 à chaque instant.
D'où cette idée que "le système pourrait s'effondrer comme un chateau de cartes à tout moment". C'est cette vision catastrophiste qui m'avait fait réagir.

-D'une part, je ne crois pas, comme je l'ai dit plusieurs fois, qu'une crise de cette ampleur puisse se produire "à tout moment" - sinon, pourquoi ne serait-elle pas produite depuis soixante ans ? Le capitalisme connait des phases de développement, des cycles plus complexes que ceux du 19ème siècle etc. C'est cela qu'il faudrait essayer de comprendre au lieu de répéter qu'il va s'effondrer d'un instant à l'autre : où en sommes nous aujourd'hui, au delà de la conjoncture immédiate ?

-D'autre part, si le capitalisme n'a évidemment pas maîtrisé ses contradictions, rien ne prouve qu'il soit amené à connaître une crise comme celle de 1929. Les crises peuvent prendre d'autres formes, moins spectaculaires, tout en étant aussi dramatiques pour les classes populaires. La misère d'une partie de la planète et les guerres locales peuvent se conjuguer avec une relative prospérité de l'autre. C'est ce qui se passe pour le moment. Le capitalisme a visiblement des ressources que nous n'avions pas soupçonnés.

-Enfin, le role du prolétariat conscient est déterminant. Sans son entrée en scène, le capitalisme peut sans doute continuer à s'accomoder des crises et les faire payer aux exploités et aux pauvres. Une crise de style 29 n'est ni une condition  nécessaire ni une condition suffisante pour une révolution prolétarienne. En 29, d'ailleurs, on se trouvait déjà dans une période de recul, après les défaites en Allemagne, en Italie, en Russie et en Chine, même si de puissants mouvements ouvriers se sont encore manifestés en Espagne et en France.


C'est cette vision catastrophiste et un peu fataliste que je voulais mettre en cause.
Constater que le capitalisme connait une "relative prospérité" plus longue que prévu ne conduit pas du tout à la résignation et à l'acceptation de ce régime. Le développement impressionnant des forces productives qu'il continue à engendrer se fait en dépit du bon sens, sur le sang, la sueur et la misère, et même au risque de la destruction de la planète. Ce sont des raisons largement suffisante pour oeuvrer à son remplacement par une société socialiste sans attendre qu'il connaisse cet hypothètique effondrement brutal généralisé. Cet effondrement fait sans doute partie des hypothèses, mais des hypothèses seulement, et à tout moment je ne crois pas.


En fin, sur tout ça, je pense qu'on est en plein dedans "la crise de 29", mais voilà à un stade supérieur. Comme on l'a répété ça a commencé dans les années 70. Mais sinon, avec toutes ces guerres depuis la 2ème guerre mondiale, on peut quasiment dire que la crise c'est son mode d'existence à l'Impérialisme vieillissant. La destruction régulière de forces productives, autrement dit de travailleuses, travailleurs par les guerres permet aussi la croissance d'autres forces productives, d'autres travailleuses, travailleurs dans d'autres domaines (Industrie, nucléaires, Industries chimiques, génétiques, Industrie Aéronautiques, industries spatiales, informatiques ... etc, etc).


Tout ça pour maintenir les taux de profits exorbitants !!! Parceque LE taux de profit, je sais pas trop si on arrive à le calculer exactement vu tous les secrets commerciaux, financiers à travers le monde.


Sinon, Pour la vision catastrophique d'une crise financière en chaine ou d'un effondrement brutal généralisé. Bah, vu que le monde va quand même de pire en pire pour les travailleurs, surtout dans les anciennes colonies d'Asie, d'Afrique et d'Amérique Latine. Je pense que là bas, l'éffodrement Brutal, bah, c'est pas trop possible, ils sont déjà dedans. La bourgeoisie pour le moment évite la généralisation de la crise, surtout dans les vieux pays impérialistes car elle sait trop ce que ça pourrait engendrer. Les traditions de luttes ne sont pas toutes oubliées. Juste 15 ans nous séparent de la chute du mur de Berlin, de la fin officielle de l'URSS. La génération de travailleuses, travailleurs qui a mûris durant ces 15 dernières années a un niveau intellectuels bien supérieurs à celui qu'il y avait à l'époque de Marx, de Lénine ou de Trotsky, certes le niveau politique ne suit pas, mais la bourgeoisie ne voudrait pas trop le réveiller brutalement ;) .


Mais voilà quand on voit l'assurance d'une partie de la bourgeoisie, celle de Bush, Sarkosy qui domine le monde, on peut se dire que dans les finances, il y en a qui peuvent s'y croire, et trés rapidement perdre confiance, pour en fin devenir une chute en cascade des flux financiers. A l'heure où ça circule par satellite, par internet quasiment à la vitesse de la lumière ... ça peut faire "Effet papillon". En tout cas certains bourgeois en Angleterre voudront récupérer leurs mises, ils investiront là ou ça rapporte ... les "va t'en guerre" contre l'irak, puis contre l'Iran peuvent être finalement d'excellents conseillers financiers à leurs yeux.


En fin voilà, on se souvient que la guerre franco-germanique engendra la commune de Paris, que la guerre russo-japonaise engendra la première révolution russe ... Octobre 1917 vint de façon similaire... la 2ème guerre mondiale débuta les guerres d'indépendances ... même la guerre du golf engendra des manifestations de protestation à travers le monde. Comme le disait déjà les révolutionnaires au 19ème siècle, la bourgeoisie a engendré ses propres fossoyeurs : la classe ouvrière, les forces productives au sein de l'industrie mondiale.


Et puis, c'est PANIQUE bancaire en Grande Bretagne, on est bien loin de la crise de 29, du Jeudi noir. Je sais pas où ça en ai exactement maintenant. Sur ça, je pense que tout le monde est d'accord sur le forum.


bonne nuit !!!


A+
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Message par Vérié » 09 Oct 2007, 07:30

Je ne comprend pas ce qu'apporte la citation de Trotsky reproduite à la compréhension de la situation actuelle.

Dans ton texte, Jeug, je remarque toutefois deux point qui ne me semblent pas justes :

1) Tu sembles mettre en cause la possibilité d'un effondrement brutal. (Sous prétexte que la crise serait plus ou moins permanente selon toi). Pour ma part, je n'ai jamais dit qu'un effondrement brutal était impossible, mais qu'il ne pouvait pas se produire A TOUT MOMENT. Cet effondrement brutal n'est pas certain non plus, mais il fait partie des hypothèses admises par les économistes bourgeois eux mêmes.

2) Tu affirmes que les bourgeois évitent cette crise brutale car ils ont de mauvais souvenirs des périodes révolutionnaires.
-D'une part, la bourgeoisie a certes mis en place divers mécanismes comme les banques centrales, mais ils sont bien loin de maitriser complètement leur système.
-D'autre part, tu évoques le niveau de conscience et de culture supérieur des travailleurs aujourd'hui. Ca, c'est très discutable, pas le niveau culturel mais le niveau de conscience et surtout d'organisation.
Enfin, je le répète, une crise de style 29 n'est ni nécessaire ni suffisante pour engendrer une révolution.
Vérié
 
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Message par jedi69 » 09 Oct 2007, 10:19

Wesh les amis !!!

Bien ou bien ?


Bon apparement tu lis bien rapidement mes interventions, voilà ce que j'ai écris :

1)
a écrit :
Mais voilà quand on voit l'assurance d'une partie de la bourgeoisie, celle de Bush, Sarkosy qui domine le monde, on peut se dire que dans les finances, il y en a qui peuvent s'y croire, et trés rapidement perdre confiance, pour en fin devenir une chute en cascade des flux financiers. A l'heure où ça circule par satellite, par internet quasiment à la vitesse de la lumière ... ça peut faire "Effet papillon".


Je crois pas que ça écarte ce qu'on dis sur l'effondrement, hein ?

Juste, si un éffodrement peut arriver à une telle vitesse, c'est aussi que certaines partie de la bourgeoisie peuvent intervenir aussi vite, la banque centrale par exemple, ou des groupes financiers plus conséquents. Et comme rien ne se perd, rien ne se crée au sein de la masse financière qui circule sur la planète ...

Imaginons l'ocean et ses tempêtes. On peut contre carré des marées, faire en sorte que des tempêtes ne fassent pas des ravages, des victimes, mais bon, faut entretenir tout ça, prévoir, étudier les conséquences à long terme, et on sait que le capitalisme, ceux qui dominent l'impérialisme mondiale, c'est pas ça. Ils veulent à tout prix contrôler le plus gros flux financiers entre leurs mains ... et au bout d'un moment ça sera incontrôlable ... et de la panique sortira une grosse catastrophe, un effondrement qui ébranlera surement une bonne partie de la planète, sinon la planète.

Pour exemple on a les crises financières dans le sud-est Asiatique et en Amérique Latine, à chaque fois les travailleuses, travailleurs ont été mis à genoux. Et c'était soit disant des pays qui s'en sortaient. En Asie, on a pas trop entendu parler de luttes ouvrière, sauf en Corée, mais en revanche en Amérique del'Argentine aux Etats Unis, il y a des mouvements ... c'est ce qui permet à certains de se faire des illusions sur les Lulla, Chavez, Commando Marcos et tant d'autres.


2)tu me dis :

a écrit :
-D'autre part, tu évoques le niveau de conscience et de culture supérieur des travailleurs aujourd'hui. Ca, c'est très discutable, pas le niveau culturel mais le niveau de conscience et surtout d'organisation.
???? ;)

Lis moi bien, avant de répondre quand même. Je sais bien qu'il faut sans cesse, dire, redire, répéter nos arguments pour que ça rentre, mais entre Amis ? :victory:

allé ...


Bonne journée !!!
jedi69
 
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Message par Vérié » 09 Oct 2007, 10:39

(jedi69 @ mardi 9 octobre 2007 à 02:41 a écrit : En fin, sur tout ça, je pense qu'on est en plein dedans "la crise de 29", mais voilà à un stade supérieur. Comme on l'a répété ça a commencé dans les années 70. Mais sinon, avec toutes ces guerres depuis la 2ème guerre mondiale, on peut quasiment dire que la crise c'est son mode d'existence à l'Impérialisme vieillissant. La destruction régulière de forces productives, autrement dit de travailleuses, travailleurs par les guerres permet aussi la croissance d'autres forces productives, d'autres travailleuses, travailleurs dans d'autres domaines (Industrie, nucléaires, Industries chimiques, génétiques, Industrie Aéronautiques, industries spatiales, informatiques ... etc, etc).


D'accord, Jedi, je ne t'ai peut-etre pas lu avec suffisamment d'attention. ;)
Néanmoins, ne le prends pas mal, mais il me semble que tu tiens des propos un peu contradictoires, notamment quand tu dis (passage cité au-dessus) que "la crise de 29, on est en plein dedans".
_
Sur le niveau de conscience des travailleurs. En général, ce niveau se traduit par une organisation. Aujourd'hui, les travailleurs sont tout de même beaucoup moins organisés qu'ils ne l'étaient au début du siècle ou meme au moment de la crise de 29. Mais cette conscience et cette organisation peuvent peut-etre remonter très vite et atteindre un niveau supérieur. C'est en tout cas le pari que nous faisons. Mais évidemment nous n'en savons rien.
Vérié
 
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Message par 1871 » 09 Oct 2007, 22:20

Le capitalisme sombre de plus en plus dans sa décomposition avec la crise boursière actuelle.
Se manifestant aujourd’hui dans le secteur des « subprimes » cette crise s’étend à tous les secteurs de l’économie capitaliste.
En effet, cette crise est une crise majeure du crédit.
Mais elle n’est pas née aujourd’hui, c’est depuis les années 60 que la bourgeoisie a maintenu en vie ce système comme un malade en phase terminale en utilisant le système de crédit.
Les banques centrales, donc, soyons clairs, les Etats, ont eux-mêmes créé l’endettement pharaonique d’aujourd’hui.
En baissant leur taux directeurs à un niveau extrêmement bas, les différentes banques centrale ont encouragé la classe ouvrière à l’endettement et créé en même temps une énorme bulle spéculative dans le secteur de l’immobilier.
Puis, sous les pressions inflationnistes, elles ont remonté leur taux d’intérêts très rapidement ce qui a eu pour conséquences la faillite de 3 millions de ménages américains qui se sont retrouvés dans l’incapacité de rembourser leur crédit.
Après une première alerte au mois d’août, les bourses mondiales sont remontées grâce à l’injection de liquidités et surtout grâce à la baisse des taux directeurs de la Réserve Fédérale américaine.
Mais en baissant les taux, le dollar perd de plus en plus de sa valeur et une autre crise se profile, une crise monétaire.
Si on ajoute à tout cela la bulle spéculative Chinoise prête à éclater, on peut imaginer dans quelle impasse se retrouve aujourd’hui la bourgeoisie avec son système décadent.
Cette crise financière s’est comme il fallait s’y attendre propagée à l’économie réelle et la récession est désormais une question de temps.
La bourgeoisie incapable de trouver une solution à la crise va faire payer la dette à la classe ouvrière.
Elle n’a d’ailleurs pas perdu de temps et a déjà commencé à licencier massivement.
Aujourd’hui, la classe ouvrière doit plus que jamais développer sa conscience et lutter unie et solidaire pour faire face à cette crise et détruire se système de fond en comble.
1871
 
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Message par jedi69 » 09 Oct 2007, 22:21

Wesh les amis !!!

Bien ou bien ?


(Vérié @ mardi 9 octobre 2007 à 10:39 a écrit :

(jedi69 @ mardi  9 octobre 2007 à 02:41 a écrit : En fin, sur tout ça, je pense qu'on est en plein dedans "la crise de 29", mais voilà à un stade supérieur. Comme on l'a répété ça a commencé dans les années 70. Mais sinon, avec toutes ces guerres depuis la 2ème guerre mondiale, on peut quasiment dire que la crise c'est son mode d'existence à l'Impérialisme vieillissant. La destruction régulière de forces productives, autrement dit de travailleuses, travailleurs par les guerres permet aussi la croissance d'autres forces productives, d'autres travailleuses, travailleurs dans d'autres domaines (Industrie, nucléaires, Industries chimiques, génétiques, Industrie Aéronautiques, industries spatiales, informatiques ... etc, etc).



D'accord, Jedi, je ne t'ai peut-etre pas lu avec suffisamment d'attention. ;)


Néanmoins, ne le prends pas mal, mais il me semble que tu tiens des propos un peu contradictoires, notamment quand tu dis (passage cité au-dessus) que "la crise de 29, on est en plein dedans".


Oui, il y a non seulement l'attention de la lecture, mais aussi de la réponse. Ou tu me fais marcher ? Contradictoire par rapport à quoi ?

(Vérié @ mardi 9 octobre 2007 à 10:39 a écrit :_
Sur le niveau de conscience des travailleurs. En général, ce niveau se traduit par une organisation. Aujourd'hui, les travailleurs sont tout de même beaucoup moins organisés qu'ils ne l'étaient au début du siècle ou meme au moment de la crise de 29. Mais cette conscience et cette organisation peuvent peut-etre remonter très vite et atteindre un niveau supérieur. C'est en tout cas le pari que nous faisons. Mais évidemment nous n'en savons rien.




Faut que je me cite moi même ?!?!? :dead:

a écrit :

On pourrait dire de même de leur niveau d'organisation, il n'est pas révolutionnaire pour un sous, mais ils s'accrochent tant bien que mal face à la bourgeoisie à leur journée de 8h(même si certains gobent : travailler plus pour gagner plus altharion.gif ), à leurs droits de travailleurs, à leur pouvoir d'achats, ils râlent tous les jours, on est bien placé pour le dire. Tout ces "acquis matériels et intellectuels pourrait trés bien se transformer en outils, en armes de défenses, de combats collectifs ... révolutionnaires.

Par exemple on a vu dans des luttes, les travailleurs utiliser tous les médias ... non, seulement les hauts parleurs et les tracts qu'on trouve dans les manifs, mais des caméras, les portables, internet ... c'est ça que ça a de positif les luttes, ça accélèrent tout aussi, le niveau de conscience politique révolutionnaire ne fait pas exception ... en fin si, il a besoin d'une avant garde pure et dure !!!


Les travailleurs sont organisés mais sous la direction de la bourgeoisie, ils ont du travail, des horaires de travail, une organisation du travail, c'est évident, non ? ... des associations, des syndicats, des clubs, des programmes culturels, sportifs, de spectacles ... etc, etc. On déplore que ce ne soit pas révolutionnaire, que les travailleurs n'aient pas d'organisations politiques indépendantes, une avant-garde, diamétralement opposées à la bourgeoisie. Donc, c'est pas vraie de dire qu'ils sont pas organisés, ils le sont mais pas révolutionnairement, comme ils ont une culture, une conscience mais loin d'être révolutionnaire.


En fin, on s'éloigne du sujet. Panique bancaire en grande Bretagne. Là, on parle du niveau de conscience, du niveau culturel et d'organisation des travailleurs en ce début de 3èle millénaire, c'est un autre sujet. Intéressant, c'est sûr !!!

C'est quand même bizarre de me faire dire ce que j'ai pas dis, de pas lire attentivement les réponses quand on est concerné, de répondre vite fait. Franchement ça donne pas envie de continuer ... si c'est ça l'amitié ?!?!? :blink: :33:





allé ...


Bonne nuit !!!
jedi69
 
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Message par Vérié » 10 Oct 2007, 07:17

(jedi69 @ mardi 9 octobre 2007 à 02:41 a écrit : Wesh les amis !!!

Bien ou bien ?



1)Sinon, Pour la vision catastrophique d'une crise financière en chaine ou d'un effondrement brutal généralisé. Bah, vu que le monde va quand même de pire en pire pour les travailleurs, surtout dans les anciennes colonies d'Asie, d'Afrique et d'Amérique Latine. Je pense que là bas, l'éffodrement Brutal, bah, c'est pas trop possible, ils sont déjà dedans.

2) La bourgeoisie pour le moment évite la généralisation de la crise, surtout dans les vieux pays impérialistes car elle sait trop ce que ça pourrait engendrer. Les traditions de luttes ne sont pas toutes oubliées. Juste 15 ans nous séparent de la chute du mur de Berlin, de la fin officielle de l'URSS. La génération de travailleuses, travailleurs qui a mûris durant ces 15 dernières années a un niveau intellectuels bien supérieurs à celui qu'il y avait à l'époque de Marx, de Lénine ou de Trotsky, certes le niveau politique ne suit pas, mais la bourgeoisie ne voudrait pas trop le réveiller brutalement  ;) .



1) Ben non, les pays d'Amérique latine ne sont pas "déjà dedans" : le Brésil, le Mexique, le Chili ont connu un développement économique considérable. En revanche, l'économie de l'Argentine s'est effondrée brutalement voici quelques années.

2) Cette fois tu dis que "la bourgeoisie évite" etc, ce qui laisse plus ou moins entendre qu'elle dispose de cette capacité. Et tu ajoutes que c'est en raison de la crainte du prolétariat - dont les traditions, la mémoire révolutionnaire etc seraient encore très fortes etc.

Ca fait donc, j'insiste, pas mal de contradictions avec d'autres passages. Donc, à la lecture de ton texte, j'ai réagi à la lecture de certains de ces passages. Et j'ai lu, c'est vrai, les suivant un peu plus vite. N'y vois aucun mépris pour ton intervention, et ce n'est pas une question d'amitié... On peut discuter très fraternellement et être en désaccord.
Vérié
 
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Message par Vérié » 10 Oct 2007, 07:21

(1871 @ mardi 9 octobre 2007 à 23:20 a écrit :
Mais (la crise) n’est pas née aujourd’hui, c’est depuis les années 60 que la bourgeoisie a maintenu en vie ce système comme un malade en phase terminale en utilisant le système de crédit.

C'est ce point de vue, résumée ici de façon caricaturale par 1871, qui me semble complètement faux.

-Une phase terminale qui durerait un demi siècle, c'est tout de meme long.

-Depuis les années soixante, l'économie capitaliste et les forces productives ont connu une expansion considérable dont le dernier avatar est le boom de l'économie chinoise.
Vérié
 
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Message par jedi69 » 11 Oct 2007, 01:27

Wesh les amis !!!

Bien ou bien ?



(Vérié @ mercredi 10 octobre 2007 à 07:17 a écrit :
(jedi69 @ mardi  9 octobre 2007 à 02:41 a écrit : Wesh les amis !!!

Bien ou bien ?



1)Sinon, Pour la vision catastrophique d'une crise financière en chaine ou d'un effondrement brutal généralisé. Bah, vu que le monde va quand même de pire en pire pour les travailleurs, surtout dans les anciennes colonies d'Asie, d'Afrique et d'Amérique Latine. Je pense que là bas, l'éffodrement Brutal, bah, c'est pas trop possible, ils sont déjà dedans.

2) La bourgeoisie pour le moment évite la généralisation de la crise, surtout dans les vieux pays impérialistes car elle sait trop ce que ça pourrait engendrer. Les traditions de luttes ne sont pas toutes oubliées. Juste 15 ans nous séparent de la chute du mur de Berlin, de la fin officielle de l'URSS. La génération de travailleuses, travailleurs qui a mûris durant ces 15 dernières années a un niveau intellectuels bien supérieurs à celui qu'il y avait à l'époque de Marx, de Lénine ou de Trotsky, certes le niveau politique ne suit pas, mais la bourgeoisie ne voudrait pas trop le réveiller brutalement  ;) .



1) Ben non, les pays d'Amérique latine ne sont pas "déjà dedans" : le Brésil, le Mexique, le Chili ont connu un développement économique considérable. En revanche, l'économie de l'Argentine s'est effondrée brutalement voici quelques années.

2) Cette fois tu dis que "la bourgeoisie évite" etc, ce qui laisse plus ou moins entendre qu'elle dispose de cette capacité. Et tu ajoutes que c'est en raison de la crainte du prolétariat - dont les traditions, la mémoire révolutionnaire etc seraient encore très fortes etc.

Ca fait donc, j'insiste, pas mal de contradictions avec d'autres passages. Donc, à la lecture de ton texte, j'ai réagi à la lecture de certains de ces passages. Et j'ai lu, c'est vrai, les suivant un peu plus vite. N'y vois aucun mépris pour ton intervention, et ce n'est pas une question d'amitié... On peut discuter très fraternellement et être en désaccord.



Je vois pas en quoi c'est contradictoire. La réalité est contradictoire, je ne fais que l'exprimer. Les degrés d'exploitation d'un bout à l'autre de la planète. Les traditions de luttes, l'intensité de la lutte des classes ne sont pas non plus les mêmes. C'est le fameux développement inégale dont parlait Trotsky pour expliquer la situation économique et politique de la Russie dans le monde capitaliste de son époque. Ce dévoleppement inégale, contradictoire existe encore à notre époque à un niveau supérieur.

1) Tu sites le Chili, le Brésil et le Méxique, c'est vraie qu'il y a eu un certain développement industriel, une certaine élévation du niveau de vie, du niveau culturel. Les travailleuses, travailleurs ont évidemment mené des luttes pour tout ça. A côté de ça, les bourgeois entretenaient la misère, et la violence s'est répondu dans les bidonvilles, les favélas et les campagnes pauvres. Ces 30 dernières années, des quasi-guerres civiles, des reppressions sanglantes, des dictatures, du terrorrisme ont sécoué tout le sous continent américain.


2) Mémoire révolutionnaire, bof.

Plutôt, une certaine mémoire des luttes depuis plus de 200 ans d'existence !!! "Acquis" sociaux, économiques, politiques, culturelles, ça oui. Les bourgeois, ont peur que ça, ça devienne révolutionnaire. Des "Juin 36", des "Mai 68", ou à une plus petite echelle, "Décembre 95" ou dernièrement "l'anti-CPE", ils ont la frousse que ça, ça s'étendent que les travailleurs y prennent goût, en apprennent trop, que ça les dépasse, que ça devienne révolutionnaire. Ca en Europe, où est né le communisme pure et dure, où la classe ouvrière a failli prendre le pouvoir à plusieurs reprises, où elle l'a seulement pris en URSS. Ca aux Etats Unis, Japon, Canada, Australie où la classe ouvrière, les exploités en générale, sont au top des technologies, des sciences, de la culture, des "acquis" sociaux, économiques, politiques.


Quand je dis que le LA CRISE est quasiment le mode de fonctionnement du capitalisme depuis la 2ème guerre mondiale, c'est pas simplement dans un pays, mais, c'est internationalement, mondialement. Les bourgeois manient la carotte et le baton sur toute la planète. Ils donnent un peu de la main gauche et reprennent beaucoup plus de la main droite. Il y a un développement des forces productives d'un côté et de l'autre les bourgeois en détruisent !!! Quelques acquis pour certains travailleurs un peu partout dans le monde, histoire de former une aristocratie du prolétariat, histoire d'entretenir une bureaucratie, de l'autre des dictatures, de la reppression, du terrorrisme, des guerres.


Pour résumer, je peux dire que c'est "le développement inégale, contradictoire du capitalisme mondiale en crise".


Voilà, je pense que comme ça, ça doit être plus claire.


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