(Zelda @ dimanche 14 octobre 2007 à 15:24 a écrit :Je crois qu'il faut d'abord garder à l'esprit que l'appellation "testament" a été collée après coup à ces quelques recommandations au comité central. Lénine ne sait pas lui-même qu'elles sont ultimes, à ma connaissance ; donc il faut un peu leur enlever le caractère solennel que la notion de testament inclut.
Ensuite, j'en tire surtout une chose, c'est qu'on sent que le parti se débat dans des contradictions affreuses, que c'est une période dramatique et que Lénine réfléchit ici concrètement, humainement et en pratique, sur la meilleure façon d'éviter le schisme.
Mais dans ces quelques notes informelles, ce qui me frappe surtout, c'est ce constat très dur, bien qu'adouci par l'enthousiasme militant :a écrit :Notre Parti repose sur deux classes, et, pour cette raison, son instabilité est possible, et s’il ne peut y avoir un accord entre ces classes sa chute est inévitable. En pareil cas il serait inutile de prendre quelque mesure que ce soit, ou, en général, de discuter la question de la stabilité de notre Comité central. En pareil cas nulle mesure ne se révélerait capable de prévenir une scission. Mais je suis persuadé que c’est là un avenir trop éloigné et un événement trop improbable pour qu’il faille en parler.
le texte
(Endymion @ jeudi 18 octobre 2007 à 21:55 a écrit : Au fond ce qui compte pour Lénine dans ce texte, ce ne sont pas les masses - ni même le parti, mais le comité central. Sa « solution » se situant au niveau d’une bonne gestion de la bureaucratie, on est on ne peut plus éloigné du socialisme.
(Vérié @ vendredi 19 octobre 2007 à 07:49 a écrit : Il n'en reste pas moins que Trotsky a commis une erreur en cautionnant ce mensonge. Certainement parce qu'il sous-estimait la gravité du mal qui rongeait le parti, l'Etat et la société soviétique. A-t-il dit ensuite regretter d'avoir adopté cette tactique ? J'avoue que je ne m'en souviens plus...
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