Il y a ceux qui ne trouvent pas ça normal de taper sa femme, mais qui le font quand même, et c'est des salopards pareil.
Il y a des mecs violents, qui tapent facilement, souvent parce qu'ils n'ont pas appris à gérer les conflits autrement, parce qu'ils ne savent pas discuter, parce qu'ils ont grandi avec la loi de la rue... Je ne sais pas ou les classer.
Il y aussi, surement des mecs "normaux", qui ont des principes, qui partagent les corvées ménagères et s'occupent de leurs enfants, et qui un jour, pètent un câble (je connais au moins un exemple d'un "mari modèle" qui a porté une fois la main sur sa femme, et dont le geste ne revêt pas un caractère sexiste.)
Donc "crime sexiste", c'est très large. Je ne parle pas spécialement de Cantat, je ne sait pas s'il appartient à la 2e, 3e ou 4e catégorie. C'est juste pour dire qu'on ne peut pas toujours mettre tout le monde dans le même panier.
En fait, les gars ont vraiment intérêt à faire super attention avec les filles. La barrière psychologique ("on tape pas les filles") doit être super ancrée. Parce que moi, ça m'est déjà arrivé de taper sur un gars, mais enfin avec mes petits poings, lui faire mal c'était pas gagné! Mais un mec ne peut pas se permettre ça: même si la fille l'insulte, lui crache à la figure, ou le tape, il ne peut pas "se lâcher".
Mais enfin ça, ça vaut aussi pour "on tape pas sur plus faible que soit". Enfin combien il y a de mecs en taule qui ont tué un gars par accident, à la sortie d'un bar, un soir qu'ils étaient trop bourrés ? Plein. C'est pas toujours qu'une question de sexisme.
Pour terminer, j'ajouterai que moi, vu que je suis une femme, je sais que je peux être amenée, en certaines circonstances, à fermer ma bouche plus vite que si je pesais 30kg de plus. La force physique supérieure des mecs, c'est bien la base de leur domination, non? (Il y peut-être parmi vous des gringalets qui ressentent la même chose...)
a écrit :Pour répondre sincèrement à Vérié, je me fous complètement du sort que connaîtront en taule le violeur, le mari meurtrier... ou d'ailleurs le casseur de pédés. Il est des cas où je ne vois rien à redire à ce genre de retour de bâton. Le pardon ou la miséricorde, je laisse ça aux calotins.
Heureusement, pour certaines catégories de détenus il y a des zones "à part" qui les mettent à l'abri des représailles des co-détenus.
Si des dealers se croient moralement autorisés à casser la gueule à des violeurs, tant mieux pour eux, mais je ne vois pas pourquoi il faudrait cautionner ça.