Le taux de CO2 dans l'atmosphère augmente plus vite que

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par Crockette » 07 Nov 2007, 14:30

des études scientifiques sérieuses émettent l'hypothèse qu'une modification de l'amlimentation du bétail pourrait permettre aux vaches laitières par exemple d'émettre moins de méthane dans l'atmosphère...

des plans d'investissement se dessinent de plus en plus sérieusement pour séquestrer à l'échelle industrielle le CO2, ça pourrait être un nouveau secteur économique à forte valeur ajoutée... mais qui paiera la note ?


Crockette
 

Message par canardos » 07 Nov 2007, 15:01

sequestrer un gaz dans des failles geologiques, c'est encore bien plus aléatoire que de sequestrer des dechets radioactifs....et à moyen terme bien plus illusoire

par ailleurs les 25% de puissance perdue en raison des dispositifs de captation de CO2, il faudra les compenser en creant davantage de centrales au charbon....bref en réemettant du CO2 supplémentaire....

incroyable que dans ces conditions les "écolos" reprennent comme des perroquets (je m'excuse vis à vis des vrais perroquets d'utiliser cette image si peu flatteuse pour eux) les discours des grandes sociétés capitalistes sur le "charbon propre" et s'enthousiasment sur ce genre de stockage alors qu'ils dénoncent les risques à bien plus long terme du stockage des déchets nucléaires....

en attendant, ce qui est le plus inquiétant dans l'étude à l'origine de ce fil c'est moins l'augmentation des rejets de CO2 liés à l'activité humaine, car finalement on pourrait avec une autre politique énergétique inverser la tendance, que la diminution des capacités de la planete à absorber le CO2 excedentaire en raison de la dégradation de l'environnement et de la diminution des puits de carbone que sont les forets tropicale et les océans, diminution due à la déforestation et à la disparition du phytoplancton de larges zones océaniques...

si la capacité d'absortion et de transformation du CO2 de la planete descendait au dessous de la production naturelle de CO2 hors activité humaine, il y aurait un emballement du rechauffement climatique et la seule maitrise des rejets humains deviendrait insuffisante ....scenario catastrophe type "soleil vert" à envisager sérieusement...
canardos
 
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Message par Louis » 07 Nov 2007, 16:39

Je suis d'accord avec Canardos : le stockage de CO2 dans des failles géologiques est parfaitement illusoire (mais je n'ai pas trouvé d'écolo défendant bec et ongles cette position, cela dit peut etre que Canardos en connait, lui*)


* je me base sur les déclarations de greenpeace allemagne cliquez ici ! ou cliquez ici pour la france

Une méthode bien plus efficace consiterait a produire au plus pret des consommateurs, ce qui réduirait d'autant les gaspillages monstrueux qu'on constate. Le probléme c'est que ce n'est guère envisageable dans le cadre du capitalisme

Pour résoudre les problémes écologiques, une seule solution, le socialisme !
Louis
 
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Message par canardos » 07 Nov 2007, 17:01

qui défend le charbon propre et reprend sans un mot de critique lers allégations gouvernementale?

et bien la majorité des organisations antinucléaires par exemple "sortir du nucléaire " dans sa revue n°33:

a écrit :

[center]Charbon propre, mythe ou réalité? [/center]


Fruit d’un travail coordonné par le Délégué interministériel au développement durable, un nouveau rapport Charbon propre : mythes ou réalités ? rappelle l’importance totalement méconnue et sous-estimée en France du charbon, qui est l’énergie qui croît le plus dans le monde actuellement. Cette filière énergétique connaît, en effet, à la fois des hausses de prix plus modérées que ceux du pétrole et du gaz et est basée sur les réserves d’énergie fossile les plus vastes. Mais le charbon est aussi le plus fort émetteur de CO2 à quantité d’énergie donnée. Peut-on résoudre la quadrature du cercle énergie/climat/charbon?

La principal conclusion de ce rapport est que le recours au charbon ne sera compatible avec la maîtrise de l’effet de serre qu’avec des systèmes de captage et de stockage du CO2, c’est-à-dire des “centrales à charbon vraiment propre”. L’Europe doit en conséquence, en parallèle aux Etats-Unis, à la Chine, au Canada et à l’Australie, faire l’effort nécessaire de développement technologique, car ce n’est plus un problème de recherche en amont : on sait capturer le CO2, certains pilotes industriels tournent déjà. L’usage du charbon devra être absolument conditionné à ce stockage. Il faudra donc un cadre réglementaire mondial pour l’imposer aux opérateurs, compte tenu des surcoûts induits.



ou encore Monde solidaire:

a écrit :

Quelles sont les possibilités actuelles ? En dehors des réacteurs nucléaires et des installations hydrauliques la France possède une capacité de production électrique importante à partir des combustibles fossiles (essentiellement charbon et fioul, pratiquement pas de gaz).

En arrêtant les exportations d’électricité et en tenant compte des économies réalisables si l’on supprime l’auto-consommation nucléaire, on constate que l’utilisation à plein rendement des installations thermiques classiques à charbon et fioul conjointement à l’hydraulique permettrait d’arrêter 70% du parc nucléaire français. Le recours aux combustibles fossiles n’est certes pas une solution idéale mais c’est la seule disponible à très court terme. EDF a mis au point, pour l’exportation, des centrales à “ charbon propre ” qui rejettent peu de polluants, (le gaz carbonique qui contribue à l’effet de serre est bien sûr inévitable, mais cette surproduction est négligeable par rapport aux autres composantes, entre autres les transports et l’agriculture). Les installations françaises ne sont pas toutes équipées des derniers perfectionnements. Cependant il faut comparer la pollution qui résulterait de leur fonctionnement intensif avec la pollution du cycle nucléaire de la mine d’uranium au stockage des déchets. Il faut surtout faire la comparaison avec les conséquences sanitaires des catastrophes nucléaires possibles. Bien sûr si l’on considère ces conséquences comme anodines, alors charbon et fioul ne sont guère acceptables. Dans ce cas le nucléaire se trouverait parfaitement justifié et l’existence d’une mouvance antinucléaire devient incompréhensible.

L’utilisation de turbines à gaz serait bien sûr plus satisfaisante mais hélas il n’y en a guère en France. C’est là, probablement, la voie possible la plus rapide pour remplacer les 30% des réacteurs que l’on ne peut pas supprimer par le recours à nos centrales thermiques à charbon et à fioul.



ou encore "nucléaire non merci" avec quand meme des bémols, à titre transitoire

a écrit :

Si les centrales nucléaires devaient être fermées demain, la France ne se retrouverait pas plongée dans l’obscurité pour autant. La soixantaine de centrales au fioul ou au charbon qui existent en France peut pourvoir en grande partie à notre consommation, pour peu qu’elles fonctionnent toute l’année. à l’heure actuelle, elles ne sont mises en marche que quelques jours pas an, pour compenser les augmentations de consommation dues principalement au chauffage électrique. Pour les centrales au charbon, une modernisation selon la technique du Lit fluidisé circulant (telle qu’elle a été pratiqué en Allemagne) permettrait de limiter considérablement les pollutions comme le soufre. Ce type de centrales présente l’inconvénient de produire beaucoup de CO2, ce qui en fait une solution transitoire.


ou encore "dissidents média"

a écrit :

Comment (sortir du nucléaire)?

En gros deux possibilités : utiliser ce qui est disponible et opérationnel ou bien attendre d'avoir des énergies propres en abondance.
Quelles sont les possibilités actuelles ? En dehors des réacteurs nucléaires et des installations hydrauliques la France possède une capacité de production électrique importante à partir des combustibles fossiles (essentiellement charbon et fioul, pratiquement pas de gaz).
En arrêtant les exportations d'électricité et en tenant compte des économies réalisables si l'on supprime l'autoconsommation nucléaire, on constate que l'utilisation à plein rendement des installations thermiques classiques à charbon et fioul conjointement à l'hydraulique permettrait d'arrêter 70% du parc nucléaire français. Le recours aux combustibles fossiles n'est certes pas une solution idéale mais c'est la seule disponible à très court terme. EDF a mis au point, pour l'exportation, des centrales à " charbon propre " qui rejettent peu de polluants, (le gaz carbonique qui contribue à l'effet de serre est bien sûr inévitable, mais cette surproduction est négligeable par rapport aux autres composantes, entre autres les transports et l'agriculture). Les installations françaises ne sont pas toutes équipées des derniers perfectionnements. Cependant il faut comparer la pollution qui résulterait de leur fonctionnement intensif avec la pollution du cycle nucléaire de la mine d'uranium au stockage des déchets. Il faut surtout faire la comparaison avec les conséquences sanitaires des catastrophes nucléaires possibles. Bien sûr si l'on considère ces conséquences comme anodines, alors charbon et fioul ne sont guère acceptables. Dans ce cas le nucléaire se trouverait parfaitement justifié et l'existence d'une mouvance antinucléaire devient incompréhensible.
L'utilisation de turbines à gaz serait bien sûr plus satisfaisante mais hélas il n'y en a guère en France. C'est là, probablement, la voie possible la plus rapide pour remplacer les 30% des réacteurs que l'on ne peut pas supprimer par le recours à nos centrales thermiques à charbon et à fioul.




le moins que l'on puisse dire c'est que pour la majorité des antinucléaire la lutte contre le tout charbon n'est pas une priorité et que pour justifier leur position ils font preuve d'un singulier manque de sens critique....

et un bon point à greenpeace, qui refuse de tomber dans le panneau...



canardos
 
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Message par canardos » 07 Nov 2007, 17:09



à titre d'infos:

a écrit :

[center]Climat: le réchauffement a peu de chances d'être de moins de 3 degrés[/center]

PARIS - L'Agence internationale de l'Energie (AIE) estime que les émissions de gaz à effet de serre vont bondir de 57% d'ici à 2030 (1,8% par an) faute de nouvelles mesures pour freiner la consommation d'énergie, ce qui risque de se traduire par un réchauffement climatique d'au moins 3 degrés.

Dans son dernier rapport sur les perspectives énergétiques mondiales, l'AIE juge irréaliste le scénario le plus ambitieux du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec) mis en place par l'ONU. Selon ce scénario, il serait possible de contenir le réchauffement à 2,4 degrés d'ici à 2100 à condition que les émissions de CO2 d'origine anthropique plafonnent d'ici à 2015 avant de décroître.

"Les émissions de CO2 liées à la consommation énergétique n'atteignent leur sommet avant 2020 dans aucun de nos scénarios", même le plus optimiste, souligne le rapport, paru mercredi.

Aucune des hypothèses de l'AIE n'envisage donc "des émissions de CO2 cohérentes avec une stabilisation de la concentration de gaz à effet de serre dans l'atmosphère qui permettrait, selon le Giec, de limiter le réchauffement climatique à 2,4 degrés", a dit à l'AFP Trevor Morgan, analyste de l'AIE.

Avec son scénario le plus optimiste, qui comprend la mise en oeuvre de mesures environnementales à l'étude dans le monde mais pas encore prises, l'AIE envisage une hausse des émissions de seulement 1% par an contre 1,8% sans nouvelles actions.

Ce scénario, qui table sur "une réduction continue des émissions de gaz à effet de serre après 2030", anticipe un niveau de concentration atmosphérique de ces gaz correspondant à une hausse des températures "d'environ 3 degrés", ajoute M. Morgan.

"Il y a un consensus de plus en plus large dans le monde pour admettre que des mesures urgentes et radicales sont nécessaires pour faire baisser les émissions de CO2 sur le long terme" afin que le réchauffement climatique reste "dans les limites acceptables", souligne le rapport.

Dans l'état actuel des choses, la Chine resterait de loin le premier émetteur de CO2 en 2030, devant les Etats-Unis, suivis par l'Inde, troisième pollueur de la planète à partir de 2015, puis par la Russie et le Japon.

La consommation de charbon, principal combustible de l'Inde et de la Chine, sera largement à l'origine de la hausse des émissions de CO2, souligne le rapport, insistant sur la nécessité pour ces deux pays d'accentuer leurs efforts.

Parmi les mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, l'efficacité énergétique est "le moyen le moins onéreux et le plus rapide", met en avant l'AIE.

L'Agence recommande aussi de développer les pratiques d'économies d'énergie (éteindre les lumières, privilégier marche ou vélo quand c'est possible, etc), de privilégier d'autres énergies que le charbon, la plus polluante.

Selon elle, le captage et le stockage de CO2, ainsi que la recherche et le développement technologique sont aussi des pistes prometteuses.

(AFP 07 novembre 2007 11h28)



et:

a écrit :


Les émissions mondiales de gaz à effet de serre près du record



Par Alister Doyle Reuters - Lundi 5 novembre, OSLO (Reuters) -

Les pays riches ont failli battre leur record d'émissions de gaz à effet de serre (GES) en 2005, malgré un début d'infléchissement lié à la lutte contre le réchauffement, montrent des données publiées par l'Onu.

Les émissions des 40 pays les plus industrialisés ont atteint 18,2 milliards de tonnes en 2005, contre 18,1 milliards en 2004. Selon le Secrétariat au changement climatique, installé à Bonn, le niveau le plus élevé a été atteint en 1990, avec 18,7 milliards de tonnes de GES relâchées dans l'atmosphère.

L'augmentation de 2005 confirme la tendance à la hausse malgré les efforts de nombreux gouvernements pour réduire les émissions, largement considérées comme principales responsables du réchauffement climatique.

"Depuis 2000, les émissions de GES (...) ont augmenté de 2,6%", relève le Secrétariat dans son premier relevé de données depuis 2005.

De 2004 à 2005, les Etats-Unis sont passés de 7,19 milliards de tonnes émises à 7,24 milliards.

La hausse globale doit beaucoup à la reprise économique des pays de l'ex-bloc soviétique. Les émissions russes sont ainsi passées de 2,09 milliards de tonnes en 2004 à 2,13 milliards en 2005.

La Russie reste cependant loin de son record de 1990, à trois milliards de tonnes émises, juste avant que l'implosion de l'URSS ne se traduise par la fermeture de nombreuses usines dans tout le pays.

Les émissions de l'ancien bloc soviétique sont passées de 3,4 milliards en 2000 à 3,6 milliards en 2005, alors qu'elles se situaient à 5,6 milliards en 1990.

Parmi les pays étudiés par les Nations unies, la Lettonie a connu la plus forte baisse de ses émissions, 59%, entre 1990 et 2005. A l'opposé, la Turquie a augmenté ses émissions de 74% dans la même période.

De nombreux secteurs d'activité ont diminué leurs émissions au niveau mondial entre 1990 et 2005, notamment l'agriculture, le traitement des déchets et les processus industriels.

Le secteur de l'énergie a augmenté ses émissions de 0,5% durant cette période, les transports y contribuant le plus fortement.

canardos
 
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Message par Louis » 07 Nov 2007, 17:16

Effectivement. Mais cela ne concerne pas les histoires de "piége a CO2" mais la question de la production "a la source" de charbon plus propre. Meme si on pense que le nucléaire est "la solution parfaite" (je te rassure tout de suite, ce n'est pas mon cas) il faudra de toute façon un certain temps avant de produire l'ensemble de la consommation electrique par des centrales nucléaires (qui pour le moment ne représentent que 5% de la production electrique mondiale) Dans le cadre d'un démentellement rationel, on peut penser aussi que le fait de réduire une partie des nuisances des centrales à charbon est une solution intermédiare envisageable. Mais de toute façon, ça fait sortir de notre sujet (et de toute maniére il restera encore le probléme du transport pour pas mal d'années)

De toute façon, cette solution (l'electricité produite uniquement par le nucléaire) ne me semble pas non plus envisageable dans le cadre du capitalisme

Nous ne couperons pas a la seule solution sérieuse pour réduire les dégats du capitalisme : le communisme !
Louis
 
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Message par canardos » 07 Nov 2007, 17:26

meme si le charbon "propre" est présenté comme une situation transitoire inévitable en attendant que les travailleurs suivent la politique préconisée par christine lagarde, le vélo et la marche à pied, cela traduit bien que la lutte contre l'effet de serre n'est pas considérée comme une priorité par les écolos, que pour eux l'orientation "tout charbon" actuelle n'est pas le plus grand risque, qu'on peut parfaitement faire transitoirement avec des centrales à charbon un peu moins polluantes (mais toujours plus que des centrales à fuel soit-dit en passant) et qu'ils ne croient pas au déploiement rapide des energies renouvelables...

bref la dénonciation du réchauffement climatique et la maitrise des gaz à effet de serre, c'est pour le galerie...

le seul combat qui compte c'est celui contre la seule source d'énergie fossile sans production de gaz à effet de serre....le nucléaire et celui contre le niveau de vie scandaleusement élevé des prolétaires français (dire les beaufs c'est plus chic)....
canardos
 
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Message par Louis » 07 Nov 2007, 21:38

Combien de temps faudra t il pour passer de 5% de la production d'electricité à 100% : 40, 50 ans, 100 ans ? Ce qui ne résoudera de toute façon pas le probléme (qui continuera de se poser pour le transports, les autres sources de production du CO2, l'élevage (a moins qu'on nourrisse les vaches a l'uranium, ce qui serait une façon radicale de résoudre le probléme)
Louis
 
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Message par canardos » 07 Nov 2007, 22:23

(Louis @ mercredi 7 novembre 2007 à 17:16 a écrit :

Nous ne couperons pas a la seule solution sérieuse pour réduire les dégats du capitalisme : le communisme !

voila tres exactement le type de phrase qui classe définitivement ceux qui les disent comme des charlots...

dans une société communiste, nous nous chaufferons à quoi? nous nous déplacerons comment? nous satisferons les besoins de l'humanité à quelle energie, celle de la lutte des classes peut-etre?...

les coup de baguette magique, ça n'existe pas, meme pour avoir le dernier mot....

il faudra certainement de tout, du nucléaire, des energies renouvelables, et malheureusement encore des energies fossiles dans des proportions de plus en plus faible, si l'on veut diminuer par 3 ou 4 les rejets de CO2 comme le préconise le GIEC pour stabiliser la temperature d'ici un siecle à seulement 2° au dessus des temperatures actuelles....

il faudra aussi revoir tous les processus de production et de transport, l'urbanisme et l'aménagement du territoire...

simplement j'ai horreur des formules de propagande, style "charbon propre" alors que le charbon restera la source de production d'energie la plus polluante meme avec les nouvelles techniques...

et j'ai bien l'impression que ceux qui refusent le nucléaire, le présentent comme le premier dangers mais minimisent les problemes posés par le charbon sont des faux écologistes....mais des vrais décroissanteurs réactionnaires prets à mettre les travailleurs au régime sec, façon christine lagarde...

genre travailler plus pour pédaler plus....
canardos
 
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Message par Louis » 07 Nov 2007, 23:44

a écrit :voila tres exactement le type de phrase qui classe définitivement ceux qui les disent comme des charlots...


Evidemment, le communisme en lui meme ne creera pas une goutte de pétrole supplémentaire, c'est tout a fait clair ! Mais par exemple, penser qu'on peut imposer le nucléaire a la chine dans le cadre d'une économie de marchée me semble etre a moi tout a fait fantaisiste. Entre nous canardos (et je ne te prend pas pour un abruti, je sais bien que tu es d'accord avec moi la dessus) si les chinois n'utilisent pas le nucléaire mais le charbon, ce n'est pas parce qu'ils sont particuliérement réceptifs aux critiques du réseau "sortir du nucléaire" ! L'écologie, ils n'en ont rien a foutre !!!! Simplement, le charbon leur revient bien moins cher, et leur permet de faire des investissements qu'ils estiment plus rentables et plus urgent. De toute façon, vu leur indifférence aux objectifs environnementaux, meme s'ils couvraient leur pays de centrale nucléaire, aie aie aie les dégats !
Louis
 
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