Darwinisme et mutation des gènes

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par canardos » 15 Nov 2007, 19:08

non parce que ces epimutations ne se transmettent en général pas à la descendance, et que meme si elles se tranmettent, on a jamais constaté cela sur un grand nombre de générations....
une petite touche de lamarkisme dans un monde darwinien...
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Message par canardos » 19 Nov 2007, 22:52

une illustration pour cette discussion:

a écrit :

[center]Entre papa et maman, les gènes choisissent[/center]

Notre patrimoine génétique, porté par la molécule d’ADN dans le noyau de chacune de nos cellules, contient un jeu de chromosome hérité du père et un autre hérité de la mère. Nous possédons donc deux copies (ou allèles) pour un même gène. Jusque là, tout va bien. Ensuite, les choses se compliquent, selon une nouvelle étude menée sur l’expression de nos gènes. Les manuels nous disent que, dans la majorité des cas, les deux allèles s’expriment –autrement dit les deux copies servent à fabriquer des protéines. En réalité, l’expression d’une seule des deux copies, celle de papa ou celle de maman, serait beaucoup plus fréquente qu’on ne pense, selon Andrew Chess (Harvard University, USA), Alexander Gimelbrant et leurs collègues.

Ces chercheurs estiment que chez l’être humain plus d’un millier de gènes opteraient ainsi pour l’expression d’une seule voix à n’importe quel instant. Rien à voir donc avec l’idée actuelle selon laquelle ce phénomène est limité à un tout petit nombre de gènes, comme pour le chromosome X chez la femme. De plus, cela ouvre un très vaste champ de possibilité, une très grande diversité d’expression des gènes qui ne va pas simplifier le travail des généticiens.

Andrew Chess et ses collègues ont traqué l’expression de l’ARN messager –molécule qui trahit un gène en pleine activité- grâce à des puces à ADN. Ils ont travaillé sur une population de lymphocytes B, des cellules du système immunitaire, et ont constaté que sur près de 4.000 gènes exprimés, 10% choisissaient arbitrairement de n’utiliser que l’une des deux copies.

Avant de réécrire les manuels, ces résultats doivent être étendus à d’autres types de cellules. Par ailleurs beaucoup de questions demeurent en suspens sur la façon dont ce choix s’effectue au sein des cellules. Cependant, à terme, si ces résultats sont confirmés pour l’ensemble du génome humain, ils pourraient influencer la compréhension de certaines maladies et la prédisposition génétique de certains individus à des pathologies comme Alzheimer.

Ces travaux ont été publiés dans la revue Science datée du 16 novembre.

Cécile Dumas
Sciences et Avenir.com
(19/11/07)

canardos
 
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Message par canardos » 20 Nov 2007, 20:08

ce type de mécanise epigénétique pourrait expliquer pourquoi seulement 50% des jumeaux vrais d'enfants autistes sont eux meme autistes sans forcement faire intervenir un accident de developpement.
canardos
 
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