Dans les universités

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par Lacenaire » 17 Nov 2007, 14:39

(AxelPersson @ samedi 17 novembre 2007 à 13:40 a écrit :
Sur les universités, la mobilisation s'est construite sur la seule initiative d'organisations révolutionnaires. En premier lieu des organisations comme les JCR et la LCR, mais sans sous-estimer la participation de par exemple les copains de la CNT.

L'UNEF ne peut qu'accompagner le mouvement. Contrairement à la CGT, elle ne dispose pas d'une assise et implantation suffisante pour démarrer et arrêter un mouvement.

En conséquence, qu'elle appelle ou pas à la grève générale a très peu de conséquences au final sur le terrain.

La direction de l'UNEF appellera à la grève générale au moment ou elle sera en marche. Tout comme aujourd'hui elle appelle à étendre une mobilisation qu'elle n'a eu cesse de freiner et ou elle brille par son absence.


a écrit :Sur les universités, la mobilisation s'est construite sur la seule initiative d'organisations révolutionnaires. En premier lieu des organisations comme les JCR et la LCR, mais sans sous-estimer la participation de par exemple les copains de la CNT.


La mobilisation s'est construite avec les JCR et les autres, y compris la FSE, que tu ne cite pas et qui prend une part très importante dans la dynamique ainsi que la minorité de l'UNEF et nombre de non syndiqués.

a écrit :La direction de l'UNEF appellera à la grève générale au moment ou elle sera en marche. Tout comme aujourd'hui elle appelle à étendre une mobilisation qu'elle n'a eu cesse de freiner et ou elle brille par son absence.n syndiqués.


La direction de l'UNEF, à mon sens, dont le poids est très symbolique dans les AG, n'appelle à l'extension du conflit que pour tenter de rallier les tièdes dont les votes seront précieux quand il s'agira d'empêcher la généralisation du conflit. De même la CFDT n'est-elle entrée dans le mouvement des cheminots que pour en sortir, espérant créer un appel d'air et arrêter le mouvement. En vain, on le voit.
Lacenaire
 
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Message par Gaby » 17 Nov 2007, 18:13

(AxelPersson @ samedi 17 novembre 2007 à 13:40 a écrit : Sur les universités, la mobilisation s'est construite sur la seule initiative d'organisations révolutionnaires. En premier lieu des organisations comme les JCR et la LCR, mais sans sous-estimer la participation de par exemple les copains de la CNT.

L'UNEF ne peut qu'accompagner le mouvement. Contrairement à la CGT, elle ne dispose pas d'une assise et implantation suffisante pour démarrer et arrêter un mouvement.

En conséquence, qu'elle appelle ou pas à la grève générale a très peu de conséquences au final sur le terrain.

La direction de l'UNEF appellera à la grève générale au moment ou elle sera en marche. Tout comme aujourd'hui elle appelle à étendre une mobilisation qu'elle n'a eu cesse de freiner et ou elle brille par son absence.

Ca me semble trop optimiste Axel. Il n'y a pas besoin de commencer une grève pour la terminer, ou influencer son issue. C'est certain, Pécresse aujourd'hui reçoit des "représentants" qui n'en sont pas, des petits bureaucrates parisiens qui n'ont pas forcément beaucoup l'oreille des étudiants. Cependant, ils continuent à jouer le rôle de conciliateurs, et il est possible qu'une "négociation" marque un coup d'arrêt, comme le retrait du CPE a coincé un éventuel combat contre le CNE.

D'ailleurs, je crois quand même que si beaucoup de camarades ont gagné la confiance des étudiants, ce n'est pas en leur qualité de représentants d'organisations politiques, mais dans l'action menée. Savoir si les JCR ou la FSE ou je-ne-sais-qui-d'autre a apporté sa contribution, pour le plus grand nombre des mobilisés, ce n'est pas important. Ca ne protège pas d'un possible tassement, aujourd'hui beaucoup dépend de grèves qui ne sont pas à l'université...

En attendant, on peut rigoler quand les "dirigeants" de l'UNEF sont les témoins des violences policières, mais font bien le choix de s'en écarter avant de se ramener si tôt que le danger s'est éloigné...
Gaby
 
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Message par Tom » 17 Nov 2007, 23:19

Tract de l'AGET FSE distribué pendant les manifestations inter-professionnelles et aux secteurs en lutte :

a écrit :Les étudiant-e-s, sont des futur-e -s travaille urs/euses en formation - déjà travailleurs/euses pour la moitié d'entre nous qui doivent trouver un emploi pour financer leurs études. Ils-elles sont donc concerné-e-s par la casse continue du système de retraite par répartition, ce dernier étant l'expression de la solidarité inter-générationelle entre travailleurs/euses. Nous soutenons tous les salariés en luttes à l'h eure actuelle. Il en va de même pour les Assemblées Générales des universités qui ont largement souligné ce soutient et appelé à rejoindre les cortèges de la manifestation nationale du 18 octobre.
Les étudiant-e -s sont actuellement m obilisé-e-s contre la loi Pécrésse sur l'autonomie des universités. Cette loi implique la casse du service public d'enseignement supérieur:
- chaque université pourra sélectionner ses étudiant-e -s
- augmentation exponentielle des frais d'inscrïption
- et surtout produire des formation professionnalisantes définies et financées par le patronat local.
Derrière ce dernier point on voit se profiler la disparition du cadre national des diplômes, qui participe d'une attaque encore plus vaste : la casse de la reconnaissance collective de nos qualifications, donc des Conventions Collectives Nationales dans le monde du travail.
Le patronat souhaite en finir avec des formations débouchant sur des droits collectifs : diplômes nationaux, formations de l'AFPA, de l'ANPE... et avec leurs cadres : universités publiques, Congé Individuel de Formation... A leur place il préfère développer des formations locales et individuelles adaptées a ses exigences immédiates. Ce processus va de pair avec la remise en question du Code du Travail, des Conventions Collectives, le développement de la précarité/flexibilité.
Perdre ces qualifications nationales acquises par les luttes des travailleurs/euses, pour des pseudo-compétences particulières à chaque individu, c'est les diviser et donc briser leur solidarité.
Nous revendiquons une université critique et populaire, ouverte au plus grand nombre. Nous pensons qu'acquérir une formation fondamentale est un facteur d'émancipation intellectuelle, un droit qui doit être accessible à tout-e-s les travailleurs/euses. La loi Pécresse, en permettant l'augmentant des frais d'inscrïption et en privilégiant les form ations utilitaristes (utiles pour le patronat) va contre cet objectif.
C'est pour cela que nous pe nsons que la lutte actuelle des
étudiant-e-s contre la loi Pécresse dépasse le strict cadre universitaire, et intéresse l'ensemble des travailleurs/euses.

L'AGET FSE invite donc l'ensemble des secteurs en luttes, au sein de leurs propres mobilisations, l'ensemble des travailleurs/euses et de leurs organisations syndicales, à soutenir et à relayer la lutte des étudiant-e-s.
Tom
 
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Message par Leonid » 18 Nov 2007, 00:25

a écrit :
La mobilisation s'est construite avec les JCR et les autres, y compris la FSE, que tu ne cite pas et qui prend une part très importante dans la dynamique ainsi que la minorité de l'UNEF et nombre de non syndiqués.


Bien sur. J'ai pas pris la peine de citer toutes les organisations concernées. Mais sur le terrain, ce sont des militants d'organisations comme les JCR, la Fraction de LO, des syndicats comme Sud-étudiants, la FSE qui donnent le ton et construise la grève sur les universités.

L'UNEF ne fout rien. Ce ne fut pas exactement le cas pendant le CPE.

a écrit :
La direction de l'UNEF, à mon sens, dont le poids est très symbolique dans les AG, n'appelle à l'extension du conflit que pour tenter de rallier les tièdes dont les votes seront précieux quand il s'agira d'empêcher la généralisation du conflit. De même la CFDT n'est-elle entrée dans le mouvement des cheminots que pour en sortir, espérant créer un appel d'air et arrêter le mouvement. En vain, on le voit.


Je suis d'accord. Le poids de l'UNEF dans ce mouvement est négligeable. Elle ne le maitrise pas et sa direction est en décalage complet avec les étudiants mobilisés.


a écrit :Ca me semble trop optimiste Axel. Il n'y a pas besoin de commencer une grève pour la terminer, ou influencer son issue. C'est certain, Pécresse aujourd'hui reçoit des "représentants" qui n'en sont pas, des petits bureaucrates parisiens qui n'ont pas forcément beaucoup l'oreille des étudiants. Cependant, ils continuent à jouer le rôle de conciliateurs, et il est possible qu'une "négociation" marque un coup d'arrêt, comme le retrait du CPE a coincé un éventuel combat contre le CNE.


Évidemment. Mais au vu de la mobilisation, l'UNEF n'est plus du tout en position de freiner ou arrêter ce mouvement. Elle en est incapable.

Contrairement à par exemple, la CGT chez les cheminots qui a par ailleurs, beaucoup de problèmes avec sa base.

a écrit :D'ailleurs, je crois quand même que si beaucoup de camarades ont gagné la confiance des étudiants, ce n'est pas en leur qualité de représentants d'organisations politiques, mais dans l'action menée. Savoir si les JCR ou la FSE ou je-ne-sais-qui-d'autre a apporté sa contribution, pour le plus grand nombre des mobilisés, ce n'est pas important. Ca ne protège pas d'un possible tassement, aujourd'hui beaucoup dépend de grèves qui ne sont pas à l'université...


C'est juste. Ce sont des militants révolutionnaires qui ont impulsés et construit la lutte. C'est vers eux que se tournent les regards sur les universités, pas vers la direction de l'UNEF.

Les leçons tirés du mouvement contre le CPE n'y sont sans doute pas pour rien. La rapidité avec laquelle s'est construire une coordination et la rapidité avec laquelle elle s'est dotée de portes-paroles reconnus consolident l'autonomie de ce mouvement par rapport aux bureaucraties syndicales.

D'ailleurs, la presse bourgeoise n'a pas manqué de souligner tout ca dans plusieurs de ses virulents articles pour cracher sur le mouvement des camarades étudiants.

a écrit :En attendant, on peut rigoler quand les "dirigeants" de l'UNEF sont les témoins des violences policières, mais font bien le choix de s'en écarter avant de se ramener si tôt que le danger s'est éloigné...


Effectivement! Ce qui n'aide pas beaucoup pour consolider une légitimité déja inexistante! :w00t:
Leonid
 
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Message par interluttant » 19 Nov 2007, 13:31

quelqu'un pourrait-il mettre en ligne l'éventuel "communiqué" de la Coordination qui s'est tenue à Tours ce WEnd ? J'ai cherché sur le net sans rien trouver, mais je ne sais pas si ils ont publié un communiqué écrit.
En tout cas, ce qui a été repris par la presse me semble très bien : des dates pour les mobilisations futures, et même pour le 27, une manif "interpro" : les étudiants prennent l'initiative d'une jonction travailleurs-étudiants =D>
interluttant
 
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Message par redgui » 19 Nov 2007, 13:39

voili, voilou !!

Appel de la coordination de Tours

Appel de la coordination nationale de Tours

Le mouvement étudiant continue de grandir : 28 universités sont bloquées, et de plus en plus d’universités sont touchées par le mouvement. Des interventions policières et des arrestations arbitraires ont eu lieu dans plusieurs villes cette semaine. Nous les condamnons fermement. Mais Sarkozy et les présidents d’université pourront envoyer la police et la gendarmerie tant qu’il veulent contre nous, cela ne nous empêchera pas de nous mobiliser.

Nous continuerons la grève jusqu’au retrait de la loi Pécresse parce qu’elle signifie la privatisation de l’enseignement supérieur. L’introduction de financements privés va renforcer les inégalités entre universités et filières et va permettre une mainmise du patronat sur le contenu des formations. L’université n’est pas responsable du chômage, et adapter l’université aux exigences du "monde du travail" ne rapprochera pas les étudiant-e-s de l’emploi : la professionnalisation est au contraire le plus court chemin vers la déqualification et vers la précarité. Nous refusons également l’instauration d’une pré-sélection à l’entrée de l’université.

Pour les présidents d’universités, c’est également la possibilité de recruter des personnels en dehors du staut de la fonction publique, et de gérer la carrière de ces derniers. Nous refusons catégoriquement la généralisation de la concurrence et de la précarité pour les personnels, ainsi que le renforcement des pouvoirs des présidences et du patronat au sein des Conseils d’Administration.

Cette réforme n’est ni amendable, ni négociable, que ce soit sur un plan local ou national. Si nous nous battons pour l’abrogation de la LRU, c’est parce que nous nous battons pour le droit à l’éducation pour tous. Exiger l’abrogation implique donc de lutter pour une augmentation massive du budget de l’enseignement supérieur, pour une augmentation massive des aides sociales, pour de vrais diplômes nationaux reconnus dans les conventions collectives, pour l’égalité entre Françai-e-s et Etranger-e-s dans l’accès aux études.

La journée du 14 novembre montre que la contestation sociale s’amplifie. La grève des cheminots et de la RATP est partie pour durer. Les cheminots, les salariés de la RATP et d’EDF-GDF ont raison de lutter sur la question des retraites. Nous aussi, étudiant-e-s, sommes concernés, car le gouvernement et le MEDEF veulent augmenter la durée de cotisation de l’ensemble des salarié-e-s, à 41 voire 45 ans. Parce que nous ne voulons pas perdre notre vie à la gagner, nous soutenons le mot d’ordre de 37,5 annuités de cotisations pour tous aux côté des cheminots et des salarié-e-s d’EDF, de GDF, de la RATP...

Les salarié-e-s de la fonction publique ont tout autant raison de se mettre en grève contre le démantèlement des services publics, contre les 22 000 suppressions de postes, qui dégradent notamment les conditions d’études des lycéen-ne-s, et pour l’augmentation des salaires. C’est d’embauches dans les services publics dont nous avons besoin : dans les universités mais également dans les écoles, dans les hôpitaux. C’est pourquoi nous soutenons les revendications des salarié-e-s du public : pour des embauches massives, pour la défense des services publics et l’augmentation des salaires.

Suspendre les cours est le seul moyen pour que tous les étudiant-e-s, notamment les boursiers, puissent se réunir et décider ensemble de se mobiliser. Sans blocage, les étudiant-e-s ne disposent pas réellement de droit de grève. Face aux tentatives de faire reprendre les cours par l’intermédiaire des référendums, nous réaffirmons la seule legitimité des Assemblées Générales pour décider des suites du mouvement : c’est dans les AG que les informations, les différents points de vue peuvent être échangés et que les étudiant-e-s peuvent voter en connaissance de cause. Nous condamnons également les fermetures administratives, qui visent à dissuader les étudiants de se rendre sur leur lieu d’étude et de se mobiliser. Etant donné que le mouvement est amené à durer, nous exigeons que les examens soient reportés d’un mois, pour que tous les étudiant-e-s puissent faire valoir leurs droits sans être pénalisés.

Notre mouvement contribue à affaiblir Sarkozy et ses ministres, et c’est une bonne chose. Leur projet est de détruire l’ensemble des acquis sociaux. Face à ce projet, c’est ensemble que nous gagnerons : nous devons construire un mouvement d’ensemble des jeunes et des salarié-e-s pour riposter à l’offensive du gouvernement.

Nous appelons à amplifier et appronfondir la mobilisation par la généralisation des AG et des piquets de grève dans toutes les universités.

Nous appelons les lycéen-ne-s à organiser partout des AG, pour préparer la grève à partir du 20.

Nous ferons tout pour que la journée de grève du 20, aux côtés des salarié-e-s en lutte, soit un succès.

Nous appelons à une journée de grève et de manifestation étudiante et lycéenne le 22.

Nous proposons qu’étudiant-e-s et cheminots, salarié-e-s en lutte d’EDF, de GDF et de la RATP s’organisent ensemble le 21 novembre pour populariser leur grève vis-à-vis des usager-e-s et de la population.

Nous proposons une date de mobilisation interprofessionnelle le 27 novembre aux autres secteurs en lutte. Nous rejoindrons toute initiative proposée par les salariés en grève : leur combat est aussi le nôtre.
redgui
 
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Message par Puig Antich » 23 Nov 2007, 17:01

Pour répondre à Pastorius, les délégations lyonnaises de Lyon 2 (Bron et Quai) ont comme mandat pour la coord de mettre l'Unef au pied du mur, de même que la création d'un comité national de grève. J'espère qu'elles le défendront avec fermeté.

Pour le reste, j'aimerais bien avoir des échos du climat dans les autres villes, car on est vraiment à un moment charnière et la trahison des cheminots par la direction CGT nous met vraiment dans une position très difficile. Ce qu'on remarque, c'est qu'on est socialement majoritaire dans la jeunesse, qu'il est possible de redonner confiance et de gagner, mais que par manque de conscience et d'organisation, et vu la politique de Julliard - et accessoirement du gauchisme organisé -, on est mal. L'attitude des gars du privé et les suites données chez les fonctionnaires seront les éléments déterminants pour la suite.
Puig Antich
 
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Message par Puig Antich » 23 Nov 2007, 17:19

Au fait je tiens à dire que l'appel de Tours n'est pas celui qui a été voté, il ne tient pas compte des modifications proposées et acceptées, notamment l'appel clair au boycott de tout vote organisé par les administrations.
Puig Antich
 
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Message par south hamerik1 » 23 Nov 2007, 20:07

(Puig Antich @ vendredi 23 novembre 2007 à 17:01 a écrit : la création d'un comité national de grève.

au Mirail cette proposition a été rejetée :-P

a écrit :Pour le reste, j'aimerais bien avoir des échos du climat dans les autres villes, car on est vraiment à un moment charnière

Ca se passe pas trop mal au niveau du blocage qui desormais est reconduit à chaque fois a plus de 80%, seul bémol, et de taille d'ailleurs, les gens votent le blocage ainsi que la grève puis rentrent tranquillement chez eux pour la plupart et ne participent pas aux manifs ni aux actions :D
south hamerik1
 
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Message par Barnabé » 23 Nov 2007, 21:14

appel intersyndical pour le 27:
a écrit :
*Appel Intersyndical*

Alors que la mobilisation dans les universités s'exprime fortement contre la loi LRU et le budget 2008 de l'enseignement supérieur et de la recherche, avec une mobilisation particulièrement importante le 20 novembre, le gouvernement persiste dans ses orientations.
Les organisations syndicales soussignées estiment que la situation actuelle exige une remise en chantier de l'ensemble du dispositif, et que tous les acteurs de la communauté universitaire y soient associés.
Elles condamnent les interventions policières et fermetures administratives qui se sont multipliées cette semaine, en contradiction avec les traditions universitaires de débat.
Les organisations syndicales soussignées demandent également aux présidents d'université de tenir compte des revendications formulées et votées lors d'AG massives et représentatives.
Les organisations syndicales soussignées appellent à un temps fort le 27 novembre dans les universités et les organismes de recherche.
Pour mener à bien dans les établissements des discussions de fond sur l'avenir du service public de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, elles s'adressent aux présidents d'universités pour que la journée du 27 soit banalisée.

Elles appellent les personnels à participer aux initiatives (AG, grèves, ...) dans les établissements et aux manifestations.



FSU : SNESUP, SNCS, SNASUB, SNEP, SNETAP
CGT : SNTRS, FERC-SUP, UNCGT-CROUS, UGICT
UNSA : SNPTES, A&I
SOLIDAIRES : SUD Education -- SUD-Recherche-EPST
UNEF

A Lyon, manif à 10h30 place Bellecour.
Barnabé
 
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