LO et les prochaines municipales

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par com_71 » 20 Déc 2007, 21:23

Ce soir au 19-20 de fr 3

http://jt.france3.fr/1920/#
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par com_71 » 09 Jan 2008, 17:56

déniché par Manitas :

Tiré du blog du PCF de Vigneux-sur-Seine:
a écrit :05/01/2008
le choix des communistes de Vigneux
Les élections municipales de mars 2008 doivent être l’occasion pour les Vigneusiens de CHOISIR entre :

la poursuite de la politique de la droite UMP qui chasse de notre ville les couches populaires et livre la ville aux promoteurs et à la spéculation.
OU

une politique nouvelle tournée vers les besoins et aspirations des travailleurs, des sans-emplois, des jeunes, des retraités, de tous les Vigneusiens.
Nous considérons, nous communistes, comme une erreur politique et historique de ne pas faire jouer pleinement son rôle au PCF. Comme par le passé, il doit être à l’initiative pour offrir au monde du travail, à celles et ceux qui souffrent de cette politique de droite, une alternative, un changement de politique pleinement et vraiment à gauche.

Oui il est possible de battre l’UMP! Mais pour cela il faut un rapport de force favorable à la gauche qui porte les valeurs de solidarité et de justice sociale ! Il faut aussi avoir la volonté et la capacité de les faire avancer. Seuls des honnêtes gens peuvent le faire, en toute transparence avec le soutien populaire !

Les propositions des communistes pour ces municipales vont dans le sens des intérêts de la population.

Alors à qui va-t-on faire croire qu’une union avec le parti socialiste et les verts dès le 1er tour, peut faire aboutir de telles propositions ? C’est se moquer des communistes ! Alors nous avons décidé, lors d'une assemblée générale le 22 décembre 2007, de constituer, avec d’autres militants anti-libéraux, LCR, LO, Cap à Gauche une liste composée de militants et de citoyens, représentant les Vigneusiens : ouvriers, chômeurs, employés, retraités, jeunes, étudiants, enseignants, commerçants, artistes, médecins, chef d'entreprise, sportifs etc...

Communistes de carte ou d’esprit, rejoignez-nous ! Contre attaquez à gauche !

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Message par com_71 » 09 Jan 2008, 18:00

déniché par Greg

(La Voix du Nord % Edition de Lens Liévin % Dimanche 06 janvier 2008 a écrit :À Lens, le Parti communiste et Lutte ouvrière en alliance pour les municipales

Loin d’être contre nature, l’alliance du Parti communiste et de Lutte ouvrière sera effective pour les échéances municipales du mois de mars. En tête de liste on trouvera Jean-Michel Humez et Flore Lataste.
Les deux mouvements sont d’accord sur un programme, qui sera peaufiné, déjà basé sur cinq points : le logement social, la jeunesse, les anciens, la démocratie locale et l’écologie. En 2001, le Parti communiste avait réuni 11 % des suffrages aux municipales. Pour Lutte ouvrière, ce sera une première dans ce genre de scrutin à Lens ; aux législatives, le parti avait atteint 2,7 % sur la 13e circonscription.
« Même si les prérogatives sont différentes, nous ne pouvons pas dissocier les attentes locales de ce qui se passe au niveau national, constate Jean-Michel Humez (PC). Les décisions gouvernementales ont des répercussions sur la vie quotidienne : pouvoir d’achat, acquis sociaux, service public, sans oublier la Constituion européenne, rejetée voilà deux ans, et que Sarkozy veut faire passer en force. » Mêmes arguments chez Flore Lataste (LO) : « Nous serons présents à Lens avec le PCF pour défendre les intérêts des travailleurs, face à ce gouvernement qui multiplie les attaques contre les plus pauvres. » La candidate évoque un sujet lui tenant à coeur au plan local : « Nous voulons lutter contre la dégradation des services publics, avec des suppressions de postes annoncées dans les collèges et les lycées au détriment des enfants des quartiers populaires. De même qu’à la Poste ou à l’hôpital de Lens, où le personnel ne peut faire face aux charges de travail. » Du côté du Parti communiste, on ne veut pas « critiquer la municipalité actuelle mais penser à l’action sur le terrain, que ce soit au sein des associations ou auprès des jeunes ». La liste qui sera présentée officiellement début février sera composée de militants du PC et de LO mais aussi de syndicalistes du privé et du public, de membres d’associations, de jeunes salariés, de mères au foyer et de retraités, « représentant l’éventail social de Lens ». « Ces dernières semaines, nous avons rencontré les gens du Pôle de renaissance communiste en France et du Parti socialiste, mais l’entente n’a pas pu se faire, explique M. Humez. La liste reste ouverte aux personnes souhaitant partager notre caractère progressiste. » Les candidats listent les points qu’ils souhaitent améliorer : « Il existe des logements sociaux à Lens mais il en manque. Nous nous battrons contre les coupures d’eau, de gaz et d’électricité. Il faut une véritable concertation entre la municipalité et le monde associatif. La priorité doit aller à la jeunesse, avec un contrat de réussite solidaire entre les jeunes et la Ville, pour qu’ils s’impliquent dans la vie sociale de la cité. Pour les personnes âgées, un service spécial pour les travaux d’entretien et de sécurité serait le bienvenu. Nous voulons une culture pour tous, familles modestes y compris. Et il y a moyen d’alléger la facture d’énergie concernant les logements municipaux. » Le nom de la liste ? « Lens pour tous », « ce qui symbolise le fait que tous les Lensois auront leur mot à dire ».
La Voix du Nord - Edition de Lens Liévin - Dimanche 06 janvier 2008
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Message par com_71 » 09 Jan 2008, 21:01

(Zoom 42.fr a écrit : Municipales 2008: Lutte Ouvrière rejoint la gauche à Saint-Chamond

André Moulin, conseiller municipal de Saint-Chamond, a décidé de ne pas conduire une liste Lutte Ouvrière pour les municipales 2008. André Moulin rejoint la liste "Bien vivre à Saint-Chamond" du socialiste Philippe Kizirian.  (10/12/2007)

"Aux élections municipales précédentes, Lutte Ouvrière était présente dans 123 villes, dont Saint-Chamond, ce qui représentait 5 000 candidats. Étant donné que ces élections, comme toutes les autres, ne sont pas très démocratiques, nous n'avons eu que 33 élus et nous n'avons pas eu d'élus dans des endroits où nous faisions des scores bien meilleurs que là où nous en avons eu. Il faut dire que c'est une élection à deux tours, si aucune liste n'a la majorité absolue au premier tour. Là où il y a deux tours, il faut avoir obtenu 10 % des voix au premier pour pouvoir se présenter au deuxième. Ce qui fait que la plupart de nos élus l'ont été dans des communes, comme ici à Saint-Chamond, où une liste avait atteint la majorité absolue dès le premier tour, une partie des sièges étant alors répartie à la proportionnelle. Pour 2008, nous préparons à nouveau des listes Lutte Ouvrière qui seront au moins aussi nombreuses qu'en 2001. Le problème est que nous ne voulons pas que, dans la situation politique actuelle, nos listes puissent nuire aux listes de gauche. C'est pourquoi nous avons engagé des discussions avec les listes de gauche qui nous sollicitaient. Ainsi, dans notre commune, pour les élections municipales de mars 2008, Lutte Ouvrière fera partie de la liste "Bien vivre à Saint-Chamond", comportant le Parti socialiste, le Parti communiste, A gauche autrement et Lutte Ouvrière, liste réunie donc à l'initiative de Philippe Kizirian. Nous nous réjouissons qu'un tel accord ait été réalisé. Chacune des composantes a une politique propre, avec des points de divergence qui continueront à s'exprimer librement dans l'avenir s'il y a lieu, mais aucune de ces divergences n'empêche de s'unir aujourd'hui pour écarter la droite."

André Moulin
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Message par com_71 » 12 Jan 2008, 00:19

(le point.fr a écrit :Saint-Brieuc - municipales
Joncour face au mascaret rose


10/01/2008 - Pierre-Henri Allain - © Le Point - N°1843

Blackboulée en 2001, après trente-neuf ans de règne sans partage, la gauche sonne le rappel des troupes en vue de la revanche. En face, Bruno Joncour, maire rassembleur, rêve de prolonger son bail à l'hôtel de ville. Le scrutin s'annonce des plus serrés.

Si peu de monde croyait il y a sept ans aux chances de Bruno Joncour, le maire sortant peut désormais se prévaloir d'une expérience et d'un bilan lui conférant incontestablement un tout autre poids. Pour l'heure, chacun peaufine ses armes et s'emploie à multiplier les consultations. Le véritable top départ de la course à l'hôtel de ville sera donné le 18 janvier avec le dévoilement public des deux listes principales. Cependant, depuis plusieurs semaines, la tension monte dans les états-majors.

« Personne n'estime que cette ville puisse être gagnée d'avance et que la victoire viendra toute seule », souligne Michel Morin, premier secrétaire fédéral du Parti socialiste des Côtes-d'Armor. Mais il juge toutefois, sans surprise, que la liste emmenée par la députée PS Danielle Bousquet, « à gauche de coeur », constitue « un bon point de départ pour créer une dynamique ». L'intéressée, forte d'une réélection écrasante aux dernières législatives (57,72 % des voix) face à l'UMP Alain Cadec, n'entend, pour autant, rien laisser au hasard. Elle a déjà organisé trois « forums participatifs », sur le modèle lancé durant la présidentielle par Ségolène Royal, dont elle était l'un des piliers du comité de campagne et qui sera présente à Saint-Brieuc le 12 janvier à l'occasion des voeux de la députée. Dans la foulée, réunions dans les quartiers et démarchages sur le terrain devraient se multiplier.

Le contre-exemple de 2001. Rien à voir avec la situation de l'époque où beaucoup, à gauche, considéraient avant même le verdict des urnes le succès déjà acquis et la campagne comme une simple formalité. D'où le traumatisme provoqué par le résultat final où Joncour a obtenu 51,69 % des voix, contre 48,31 % au candidat socialiste Michel Brémont.

La gauche déplie l'éventail de l'union. Une défaite aux raisons maintes fois remâchées : divisions à gauche, fusion totalement manquée entre les deux tours, désir d'alternance et forte abstention. Danielle Bousquet se veut aujourd'hui résolument tournée vers l'avenir et exclusivement concentrée sur son projet. Un projet placé sous le double signe de l'ouverture et du droit à l'expérimentation pour « sortir des conformismes ».

« Par une absence de décisions, de choix, depuis sept ans, Saint-Brieuc a pris du retard, estime-t-elle. Alors que c'est une ville qui a des richesses fantastiques et se trouve au coeur de tout, entre Brest et Le Mont-Saint-Michel, entre la mer et le centre Bretagne. C'est aussi un carrefour de toutes les cultures, de toutes les mixités où est né le PSU et où sont apparus les premiers comités de quartier, qui étaient déjà une forme de démocratie participative. C'est pourquoi je souhaite porter avec l'ensemble de la population des projets communs pour initier un nouveau dynamisme. »

Parmi les pistes proposées par la candidate figurent la réhabilitation des vallées qui découpent la cité briochine en tranches ou encore la mise en service d'une ligne de « tram-train », entre le port du Légué et le quartier de la gare, sur des voies existantes. Danielle Bousquet préconise aussi la réalisation de rues commerçantes couvertes, pour défier les caprices du ciel.

Surtout, elle n'entend pas renouveler l'erreur de 2001 avec deux listes concurrentes à gauche. Ses préoccupations ont donc porté sur la composition d'une liste d'union le plus large et le plus ouverte possible. Elle s'est attachée à ce qu'y figurent des personnalités issues du monde associatif ou professionnel plutôt que de la limiter à la sphère strictement politique.

« Nous avons obtenu une union des partis politiques de gauche, PS, PC, Verts, tout en réalisant le renouvellement attendu des Briochins, commente Michel Morin. Cela n'a pas toujours été facile, mais, après le phénomène d'usure qui a joué en 2001, chacun a compris qu'il fallait faire appel à des personnalités extérieures. »

Si peu de noms ont filtré jusqu'à présent, la diversité devrait être au rendez-vous. Ainsi sont annoncés un éminent acteur du monde sportif, un médecin spécialiste d'hématologie, un pilier de la culture bretonne ou un jeune féru de culture hip-hop. Des personnalités qui, pour la plupart, seraient clairement marquées à gauche. D'où l'ironie dans l'autre camp sur la prétendue « ouverture » de cette liste. Quant aux partenaires traditionnels, PC et Verts, alliés de longue date des socialistes, avec chacun cinq candidats en position éligible, ils s'accommodent plutôt bien de la nouvelle donne.

« Notre place est équitable et on se sent reconnus, se félicite Marc Boivin, leader des Verts, associés cette fois à l'Union démocratique bretonne (UDB). Lutter contre les pesanteurs d'appareils est parfois compliqué, mais une relation de confiance s'est établie. On ne pouvait pas se limiter à une négociation sur un aspect numérique, il fallait aussi s'entendre sur les objectifs. Nous voulons ainsi donner une très forte impulsion à tout ce qui touche au développement durable et aux énergies alternatives . »

Côté communiste, les conditions de l'adhésion se résumaient à deux points essentiels : une liste parfaitement identifiée à gauche et un vrai « partenariat », en cas de victoire comme d'échec. Jean-Guy Le Bère, le leader communiste, qui prône un « travail sur le terrain de fond et de longue haleine, à la rencontre des gens », pour remporter ces élections, se montre plutôt confiant. Pour une raison simple : toutes les élections depuis 2001 ont été localement gagnées par la gauche. Une situation qui devrait, selon lui, être renforcée par le besoin d'exprimer un rejet de la politique de Nicolas Sarkozy sur le plan national.

« Cette politique qui favorise les riches au détriment des petites gens est un élément qui va incontestablement peser, estime-t-il. Raison de plus pour que notre liste apparaisse bien orientée à gauche. » De ce point de vue, Jean-Guy Le Bère n'a pas de soucis à se faire. Avec une limite tout de même : pas question d'intégrer Lutte ouvrière, comme la formation d'Arlette Laguiller l'aurait pourtant souhaité. « Je les ai reçus, indique Danielle Bousquet. Mais il aurait fallu qu'on puisse mieux se connaître et qu'on ait déjà travaillé ensemble pour que j'en prenne sur ma liste et les fasse entrer dans une gauche ouverte. »

Quoi qu'il en soit, l'horizon devrait être bien dégagé à gauche pour la candidate socialiste. Elle n'aura guère à redouter des listes autonomes de LO ou de la LCR qu'elles lui fassent de l'ombre. Quant à la mouvance altermondialiste, elle a carrément renoncé à se lancer dans la bataille.

Sérénité à toute épreuve. A droite, les choses pourraient être plus compliquées pour Bruno Joncour. Surtout si son ancien premier adjoint, Michel Guernion, présentait sa propre liste, comme il en a manifesté un temps l'intention. Mais rien n'est moins sûr pour l'instant. Le maire de Saint-Brieuc, fidèle parmi les fidèles de François Bayrou, prépare donc les prochaines échéances en affichant une sérénité à toute épreuve. N'est-il pas troublé par les scrutins nationaux qui donnent immanquablement l'ascendant à la gauche ? Il ne faut surtout pas les confondre avec les enjeux strictement locaux d'une élection municipale, prévient-il.

« Depuis 2001, il y a de nouvelles perspectives de développement, d'aménagement de la ville et un bilan positif », souligne Bruno Joncour. Le maire n'entend pas se laisser contrer par ses adversaires, qui lui reprochent une « action au coup par coup » et un « manque de vision globale ». « L'élection se jouera sur la personnalité des candidats et leur dimension de proximité autant que sur une équipe et un projet. Il faut dissocier ce scrutin des élections plus politiques. »

Constant dans ses convictions, Bruno Joncour se refuse à considérer qu'il puisse y avoir une politique municipale de droite ou de gauche. A fortiori quand il est question de petite enfance, d'aménagement d'espaces publics ou d'aides sociales.

« Il n'y aura pas eu un seul jour de grève dans les services municipaux en sept ans et on n'a jamais fait autant de social que depuis que je suis là », souligne le maire. A l'appui de ce propos, il évoque la création d'un équipement d'accueil pour les sans-abri, le Trait d'Union. Selon lui, l'approche partisane de la gestion des collectivités locales est totalement « ringarde et inadaptée ». Et, pour enfoncer le clou, il affirme que, s'il y a une véritable « ouverture » lors de cette campagne municipale, c'est bien lui qui l'incarne. Sa liste ne comprend-elle pas, insiste-t-il, des personnalités qui ont aussi bien voté Nicolas Sarkozy que Ségolène Royal, François Bayrou ou Dominique Voynet à la dernière présidentielle ?

« Ici, les étiquettes politiques restent à la porte, assure Joncour. Il n'y a pas de groupe UMP ou MoDem au conseil municipal et, pour une bonne douzaine d'élus de ma majorité, je serais bien incapable de vous dire à quelle formation ils appartiennent. »

Force est de reconnaître que ce leader régional du MoDem forme un attelage plutôt atypique avec son premier adjoint, l'UMP Alain Cadec, quand, dans tant de villes de Bretagne, les deux formations s'opposent pour briguer les suffrages. L'alter ego du maire, qui a affiché un portrait de Che Guevara dans son bureau et se dit « complètement en phase » avec le premier magistrat de la ville, tient, lui aussi, à marquer son rejet des préjugés partisans.

« Je suis un vieux gaulliste historique très attaché au service public et tout à fait hostile aux délégations de service à des entreprises privées. Pour moi, l'eau et l'assainissement doivent rester en régie municipale », souligne Alain Cadec pour illustrer son propos.

Le maire sortant et son premier adjoint vont constituer, une fois encore, l'attelage à deux têtes d'une liste « renouvelée, rajeunie et compétente », avec la ferme intention de conserver la mairie. A l'évidence, la situation d'aujourd'hui n'a plus rien de commun avec celle de 2001, où Bruno Joncour avait éprouvé quelques difficultés à boucler sa liste pour partir à la conquête de la ville. Désormais, il peut se prévaloir des services de proximité installés dans les quartiers, et tout le monde souligne sa dimension humaine et sa capacité d'écoute. Parviendra-t-il pour autant à transformer l'essai de 2001 ? Si tel devait être le cas, les commentateurs ne pourront plus parler, comme en 2001, d'un « accident » de parcours pour la gauche locale
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Message par ianovka » 14 Jan 2008, 09:27

Bourges :

(agitateur.org a écrit :La gauche unie en ordre de bataille
dimanche 13 janvier 2008 à 18:35, par Jean-Michel Pinon

Après un démarrage plus que poussif, la "Gauche Unie" à Bourges prend son rythme de croisière avec la présentation d’une liste concoctée par la socialiste Irène Félix qui réussit le pari difficile de réunir la plupart des sensibilités de gauche, du MRC à Lutte Ouvrière. Salle comble et bonne humeur : la gauche semble avoir rattrapé son retard sur le maire sortant candidat à sa propre succession, en établissant les grandes lignes de son programme autour de valeurs humaines et universelles.

La gauche unie en ordre de bataille On savait qu’Irène Félix s’était donné mathématiquement les moyens de l’emporter en obtenant le soutien de Lutte Ouvrière. Il restait à savoir si cet assemblage hétéroclite de sensibilités aboutirait à quelque chose de cohérent. A défaut, sans doute, de partager tous les mêmes idées, les protagonistes de la « Gauche Unie » semblent s’être retrouvé sur des valeurs : solidarité, lutte contre les inégalités, développement du savoir, épanouissement individuel et collectif.

Contrairement à son adversaire de droite, Irène Félix n’a pas fait miroiter une multitude de projets de construction d’infrastructures. On notera néanmoins l’annonce d’un nouveau complexe aquatique, de deux nouvelles ludothèques, ou encore quatre nouvelles maisons de quartier. Dans un discours très structuré dans lequel elle a souvent justifié ses propositions en réaction à « un gouvernement soutenu par le maire de Bourges », Irène Félix a annoncé une importante série de mesures destinées à améliorer le quotidien des habitants. Parmi elles : création d’une centaine de places supplémentaires en crèche, élargissement des capacités d’accueil et d’encadrement après la classe, création d’un « pass culture », création de « conseils de quartier », révision des tarifs municipaux, gratuité des transports en commun pour les étudiants les demandeurs d’emploi et les bénéficiaires des minimas sociaux, mise en place d’un « plan vigilance solitude », création d’un établissement public foncier pour acheter des terrains et lutter contre la hausse des prix de l’immobilier, les monopoles et favoriser l’accès à la location et à la propriété au plus grand nombre, création d’emplois de gardiennage dans les logements sociaux...
Un tramway pour Bourges

Au registre du développement universitaire et économique, la liste de gauche prévoit une augmentation du nombre d’étudiants à 5000 ainsi qu’une amélioration de leurs conditions d’accueil (seulement 300 chambres universitaires à Bourges pour 3000 étudiants). Pour cela, Irène Félix propose à Lahitolle, la création d’un technopôle spécialisé dans les risques, l’énergie et l’environnement. Un poste devrait être spécifiquement créé pour que ce lieu ne devienne pas un fourre-tout. Irène Félix souhaite que Bourges soit une ville plus respectueuse de l’environnement en développant les transports en commun et en créant un tramway (passant notamment par la Chancellerie), 100km de pistes cyclables « qui ne seront pas de simples traces de peinture sur les routes comme c’est le cas actuellement », l’extension de l’espace piétonnier Place Cujas et la rénovation des réseaux d’assainissement.

Pour le reste, Irène Félix a confirmé son souhait de remettre à plat le Plan de Renouvellement Urbain et plus particulièrement de rénover et non détruire la tour Jean Rameau. Concernant le TGV, Irène Félix, tout en soutenant le projet, a mis en lumière deux vérités étouffées : d’abord, c’est la droite et le chef de cabinet de Jean-Pierre Raffarin qui ont empêché que Bourges puisse bénéficier d’une ligne à grande vitesse. Ensuite, à l’heure actuelle, il n’y a absolument aucune assurance qu’un TGV passe par Bourges, même à long terme. En effet, pour le moment, seule une étude a été lancée. Ses conclusions ne seront connues qu’après les municipales. « Au lieu de claironner, il faut travailler », a déclaré Irène Félix, en faisant allusion à Serge Lepeltier qui évoque le TGV comme un acquis.
« Pas d’accords de partis »

Par ailleurs, Irène Félix s’est engagée à ce que Bourges retrouve une équipe de football de haut niveau. Le FCB puis le Bourges Football dirigé par des hommes de confiance du maire actuel, représentent sans doute le plus gros et le plus évident fiasco de la municipalité en place, avec plusieurs dépôts de bilan, une liquidation judiciaire et un niveau sportif indigne d’une ville comme Bourges. Si Irène Félix a promis une meilleure utilisation du Hublot, rien en revanche n’a été précisé sur le rôle de l’Agence Culturelle ou sur la remise en cause du monopole privé dans la gestion des salles de spectacles publiques aboutissant à un système où les dépenses sont publiques et les bénéfices sont privés.

Au moment de la présentation des différentes personnalités de sa liste, Irène Félix a démenti les propos de Serge Lepeltier selon lequel la liste de gauche relèverait d’un « accord de partis ». Une liste où l’on retrouve une dominante du corps enseignant et du corps médical. A l’inverse, le corps ouvrier semble moins représenté.
« La droite à Bourges, 13 ans, cela suffit ! »

En préambule de l’intervention d’Irène Félix, le communiste Jean-Michel Guérineau avait souligné les enjeux des prochaines échéances électorales, en plaçant les municipales et les cantonales dans une perspective de résistance et de manifestation du mécontentement face à la politique du Président Nicolas Sarkozy. Au niveau local, Jean-Michel Guérineau a estimé que cette élection municipale représentait une opportunité pour remettre Bourges sur les rails d’une « gestion plus humaine et plus ouverte », l’écoute étant selon lui, la « marque de fabrique de la gauche ». Pour sa part, Jean-François Babouin (MRC) avait prévenu que le programme de la gauche « ne promettait pas la lune » mais était « courageux, ambitieux et généreux ». Joël Crotté s’était dit quant à lui convaincu que la gauche unie donnerait « un sens à l’écologie et à l’économie » face à « l’égo-logie » de l’ancien ministre de l’environnement Serge Lepeltier. Représentant la société civile, Zehira Ben Ahmed a insisté sur la nécessité « qu’aucun citoyen berruyer ne soit laissé sur le côté de la route ».

Mais c’est encore Colette Cordat (Lutte Ouvrière), seule véritable opposante à la politique du maire sortant durant de longues années, qui s’est montré la plus offensive et la plus concrète dans sa critique. « Il faut délivrer la ville de la mainmise de la droite avec sa politique de diminution des logements sociaux, de hausse des tarifs municipaux, de services collectifs livrés aux sociétés privées, d’approbation à l’expulsion de sans papiers et sa politique salariale bafouée ! La droite à Bourges, 13 ans, cela suffit ! »

Pas de doute, la gauche unie est vraiment à gauche. Au moins dans le discours. Quant à savoir si elle aura le courage de respecter ses principes et de mettre en oeuvre ses propositions...


Source
"Le capital est une force internationale. Il faut, pour la vaincre, l'union internationale, la fraternité internationale des ouvriers." Lénine
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Message par pelon » 14 Jan 2008, 16:29

a écrit :
Extrême gauche : une première liste mais des négociations en vue
« Nantes, à gauche toute ! » regroupe la LCR, Emgann, des militants syndicaux. C'est la première liste à se faire connaître à la gauche de la gauche. Mais une rencontre avec Lutte ouvrière, mardi, pourrait changer la donne.
Retrouvez ici notre dossier spécial sur les municipales à Nantes
Notre liste est quasi finalisée. Il nous reste à confirmer certains noms et à déterminer les positions de chacun ». Pour Thierry Fourage, la tête de la liste « Nantes, à gauche toute ! », l'affaire est entendue, la campagne peut commencer. Lui est LCR (Ligue communiste révolutionnaire). Une bonne partie de ses colistiers connus à ce jour aussi. Mais figurent à ses côtés des membres d'Emgann (mouvement indépendantiste breton), des militants associatifs et syndicaux. « Nous regroupons de larges sensibilités autour des forces antilibérales », assure-t-il. La liste se veut « anticapitaliste, féministe, écologiste et internationaliste ».« Pas d'union tactique »Prêts pour la bataille donc. Sauf qu'un coup de fil en fin de semaine dernière entre Hélène Defrance l'élue Lutte ouvrière de l'actuel conseil municipal et Thierry Fourage (lire nos éditions du 11 janvier) risque d'en retarder le coup d'envoi. LO et LCR se rencontreront mardi soir. Le Comité de soutien de la liste « Nantes à gauche toute ! » se réunira mercredi. C'est lui qui décidera de l'éventualité d'une liste commune.Thierry Fourage se veut clair : c'est l'ensemble des composantes de sa liste qui décidera. Il n'y aura pas « de décision d'appareil », ni « d'union tactique ». Il paraît bien peu probable, au passage, qu'il laisse échapper sa position de tête de liste.Damien Bucco, un autre membre de « Nantes, à gauche toute ! » rappelle au passage qu'une tentative de rapprochement avec Lutte ouvrière était restée vaine, il y a deux mois, tout en se réjouissant que le parti d'Hélène Defrance « redécouvre aujourd'hui les charmes de l'unité ».Alors, une ou deux listes à l'extrême gauche ? Il faudra attendre quelques jours pour le savoir.Test anti SarkozyEn attendant, « Nantes, à gauche toute ! », pose les piliers de sa campagne. « Il s'agit d'une élection locale mais aussi d'un test national : nous voulons faire une démonstration de résistance à Sarkozy », explique Thierry Fourage. Ses colistiers jugent par ailleurs que l'équipe présentée par Jean-Marc Ayrault donne une « impression de déjà-vu », fait craindre une « personnalisation accrue du pouvoir », et ils dénoncent « ses dérives social-démocrates ».« Nous sommes à l'image des Nantais », assure Thierry Fourage. « Outre le respect de la parité, nous présentons une liste avec des jeunes et des précaires ».Conseils de quartiers décisionnels« Nous rejetons la démocratie participative gadget », poursuit Sandra Cormier. « Par exemple, nous voulons des conseils de quartier véritablement décisionnels ».Emgann, qui revendique « une trentaine de militants dans le Pays nantais », pose de son côté le principe « du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ». Certes, il ne la pressent pas pour demain en Bretagne, mais il en poursuit l'objectif : « l'indépendance constituerait le meilleur système de gouvernance ».Jean-Philippe Lucas
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Message par pelon » 14 Jan 2008, 16:33

a écrit :
Villeneuve ouvre sur sa gauche

Ce sont les premiers en France à franchir le Rubicon. Les trois conseillers Lutte ouvrière sortants (12,24 % des voix en 2001) de Villeneuve-d'Ascq ont fait leur apparition, vendredi, sur la liste présentée par le maire (PS), Jean-Michel Stiévenard. Après avoir rallié à sa cause le PC, le PRG, le MRC et même trois dissidents des Verts (Avenir écolo), l'édile se félicite : « Aujourd'hui, la mode est plutôt au débauchage au centre. De notre côté, nous avons souhaité réaffirmer la couleur de notre liste. » Si Villeneuve-d'Ascq est la première ville où les trotskistes d'Arlette Laguiller rejoignent le PS, Liévin devrait suivre l'exemple d'ici à la fin du mois.

En attendant, la nouvelle a surpris l'opposition menée par Didier Plancke (UMP) à Villeneuve-d'Ascq : « Les élus de Lutte Ouvrière se sont toujours opposés au maire et ont même eu des propos virulents », se rappelle-t-il. « C'est le mariage de la carpe et du lapin », renchérit Gérard Caudron, ancien maire (PS) de la ville et candidat dissident à Jean-Michel Stiévenard.

Ce dernier balaie les critiques : « On a déjà su travailler ensemble sur certains sujets. » Pour l'extrême gauche, l'équation semble encore plus simple : « Nos électeurs ne veulent pas que la droite profite des divisions de la gauche », explique Régis Debliqui, chef des trotskistes villeneuvois. Qui se garde bien de préciser qu'il a aussi gagné, avec cet accord, la certitude de devenir adjoint en mars prochain.



Renaud Bouchez - ©2008 20 minutes
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Message par com_71 » 14 Jan 2008, 20:32

a écrit :Une certaine union de la gauche pour J.-M. Stievenard… et Lutte ouvrière
La Voix du Nord

Jean-Michel Stievenard a présenté ses dix premiers colistiers, hier soir, au centre social d’Annappes. Le maire sortant a arraché une union de la gauche qui rassemble des membres du MRC, du PRG, d’Avenir écolo, du PC et - surprise - de Lutte ouvrière. Ce dernier accord est inédit dans le département.
La liste complète, « expérimentée mais renouvelée à 40 % », sera présentée la semaine prochaine, tout comme le programme.
Quatre membres du PC, trois du MRC, trois de Lutte ouvrière, trois d’Avenir écolo, deux du Parti radical de gauche, vingt-neuf membres du PS, cinq personnalités. Ceux qui n’y croyaient plus en auront pour leur frais. Jean-Michel Stievenard (PS) a réussi son pari de rassembler à gauche et même au-delà, avec le ralliement de Régis Debliqui (LO). Une union obtenue de haute lutte (« des discussions ont eu lieu jusqu’à ce matin encore », dira Marie Agbessi d’Avenir écolo), négociée, aussi, à coups de poste d’adjoints, un pour chaque parti représenté. Mais cette liste-là se veut liée, se dit soudée par une histoire commune. « Ce sont tous des compagnons de route, image le maire sortant, c’est une complicité de gestion de la ville depuis trente ans ». Une longue histoire qui, hormis pour Lutte ouvrière et Avenir écolo, remonte donc à 1977. Année où la première union de la gauche (dont faisait parti J.-M. Stievenard) avait permis à Gérard Caudron d’emporter la mairie. Trente ans plus tard, la donne a changé. L’union est toujours là, mais fragilisée par la présence d’autres listes à gauche, de candidatures dissidentes ou de démarches isolées. Le sujet fâche et, autour de la table lors de la conférence de presse, la tension est montée d’un cran quand le sujet a été abordé.
On pense bien sûr aux candidats estampillés PRG ou MRC au sein de la liste de Caudron. On pense aussi au Rassemblement antilibéral emmené par Marc Delgrange (PC) ou encore aux Verts, compagnons historiques mais absents de cette union. Pour Sylvie Berthouloux (PC), Yves Pelrein (MRC) ou Sylvie Mazzolini (PRG) , ceux qui ont décidé de prendre un autre chemin n’ont pas de légitimité, « ils n’ont pas suivi les règles du jeu » (MRC) ou « se disent PRG mais ne paient plus leurs cotisations depuis trois ans ». Stievenard, lui, s’en prendra à Caudron « qui divise, alors que nous rassemblons. (…) L’inclure dans la liste d’union de gauche, c’était notre plus grand espoir. Il a refusé, je le regrette, nous le regrettons tous. » À gauche du maire sortant, Olfa Laforce, première secrétaire de la section PS. À sa droite, Didier Manier, adjoint PS avec qui a été conclu un accord prévoyant qu’en cas de victoire, Jean-Michel Stievenard lui laisse sa place en 2011. C’est toujours d’actualité ? « Je suis surpris qu’on pose encore la question. C’est évident ! C’est une démarche transparente », tonnera Didier Manier.
Le maire sortant rassemble et veut encore rassembler le 9 mars, malgré le casse-tête que vont poser ces unions parallèles. Mais Jean-Michel Stievenard le sait bien, aux soirs des premiers tours, rien n’est impossible. • SAMI CHEBAH

> Les dix premiers de la liste, sans ordre particulier : J-M. Stievenard (PS), D. Manier (PS), Olfa Laforce (PS), J.-M. Molle (personnalité), M. Agbessi (Avenir écolo), S. Berthouloux (PC), Y. Pelrein (MRC), S. Mazzolini (PRG), R. Debliqui (LO), Lahanissa Madi (personnalité).
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par com_71 » 15 Jan 2008, 00:02

Guadeloupe et Martinique :

(Combat Ouvrier a écrit :Combat Ouvrier et les prochaines élections municipales

Notre organisation tente de constituer des listes aux élections municipales des 9 et 16 mars prochains dans les deux îles. En Guadeloupe: à Moule, Saint François, Abymes, Pointe à Pitre, Baie Mahault, Capesterre, Sainte Rose. En Martinique, à Fort de France et au Lamentin. Il est en effet important que le monde du travail fasse entendre sa voix. Face aux notables, aux ambitieux personnels, il faut que les travailleurs, les opprimés, ceux qui souffrent puissent aussi se faire entendre pour dénoncer tout ce qui se fait contre eux et proposer que tout soit fait pour satisfaire en priorité les intérêts de la population laborieuse. Nous tenterons de constituer des listes Combat Ouvrier. Cependant nous sommes en discussion avec d’autres partis, groupes ou individus pour tenter de constituer des listes communes, là où c’est possible et acceptable du point de vue de la défense des intérêts des travailleurs.
Nous sommes prêts à discuter de nos participations éventuelles avec des listes de gauche, PCG ou PS selon les cas. Des discussions, pour l’instant informelles ont été entamées avec le parti communiste guadeloupéen (PCG) et le parti communiste martiniquais (PCM) Car s’il est possible d’une part d’élargir le camp de ceux qui mettent particulièrement en avant les intérêts des travailleurs face à une droite qui multiplie les attaques anti ouvrières, ce ne sera pas négligeable. D’autre part, nous sommes favorables à la constitution de listes unitaires de gauche si elles peuvent multiplier les chances de battre la droite ou de soi-disant politiciens de gauche qui avaient appelé à voter Sarkozy, dans certaines communes.
Cette attitude est certes nouvelle. Mais la possibilité de l’envisager n’est pour nous pas nouvelle. Il se trouve que lors d’élections municipales précédentes, le Parti socialiste était au gouvernement. Quant aux PC-G et PC-M, s’ils n’ont pas été au pouvoir directement sous des gouvernements de gauche ils étaient alors plus complaisants à l’égard de la politique du parti frère, le Parti communiste français qui lui, était au gouvernement. Et PS et PCF se comportaient alors comme la droite aujourd’hui, ce que nous ne voulions pas cautionner.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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