c'est cher, donc c'est bon!

[roudoudou]

Yanalan Enfin il faut se dire que le vin est une marchandise, dont le pris se fait par rapport à l'offre et à la demande.

ca parait évident !

Tellement évident que c’est à côté de la plaque
Le prix d’une marchandise est aussi déterminé par le temps de travaille( un camion vaudra toujours plus cher qu'un sac plastique), la concentration du capital et le développement des monopoles. Karl Marx
L’offre et la demande et un facteur important mes pas déterminent sinon pourquoi le prix fluctue toujours autour d’un point déterminé TXI ????

TXI
Au passage, je ne suis pas sûr que tasting minéral agua est moins difficult que gouting great vinos.

En clair tu pense que tout les vins se val hum :cry3:

Je crois que comme les eaux il y a des différences excuse moi. :bleh:

[roudoudou]

TXI Et désolé, je ne pense pas que le cours du chateau Pétrus soit uniquement lié au temps de travail et à la concentration du capital qui l'a produit. C'est bien essentiellement la demande qui fait le prix (et d'une certaine façon le prix qui fait la demande en retour)

:wavey:
Ah bon les ouvriers réclament à corps et à cris du châteaux Pétrus d’après toi TXI ????

Et bien non !!! :sneaky2:
Je crois que se n’est pas la demande mais plutôt une affaire bien bourgeoise une affaire de gros sous.

Un bien produit pour les grands bourgeois, et de toute façon en dehors du circuit.

Mais ça n’a rien avoir avec la demande, le prix et avent tout justifier par la bourgeoisie soi par la rareté (faible carré de vigne, ou la qualité du travaille donc temps de travaille).
Ou pour être consommé que par une élite bourgeoise, qui est déterminé par la force de son capital (en gros sélection par la grosseur de son portefeuille).
Pose-toi la question pour quoi certaine exploitation ne prenne pas de machine pour ramasser le raisin????
Exploité la force de travaille revient bien plus cher qu’une machine agricole d’un point de vue de rentabilité à l’on terme.
Pourquoi prenne-t-il des travailleurs d’après toi alors TXI ????
C’est bien parsque qu’il y a une différence de qualité de vin, d’où son prix qui est aussi déterminé par l’exploitation de la force de travaille non ? :whistling_notes:

[yannalan]

Oui, Roudoudou, c'est vrai qu'un grand vin de qualité est récolté à la main, soit qu e la parcelle est trop petite pour faire autrement, soit que le terrain ne s'y prêtepas, soit pour être sur de ne pas abîmer les grappes.
Mais mêm entre les vins récoltés à la main, il y a des différences de prix énormes que la rareté suele ne justiofierait pas : Romanée-Conti, un grand Bourgogne se cultuive sur une surface ridicule et ne produit que 6000 bouteilles par an... Il est rès cher.
Si je m'amuse à produire un vin sur un hectare en Morbihan, il sera rare aussi e tmeêm si je le récolte à la min, je ne le venfrai jamis à ce prix-là.
C'est pour ça qu'on parle d'offre et de demande, qui n'est pas le seul critère, on rentre aussi dans les catégories comme le marché de l'Art où on n'achèrte pas les tableaux au pris du kilo de peinture.
Tiens l'autre jour, j'ai bu un muscat d'Alsace" de chez Frick à Pfeffenhofen, eh ben il étiat très bon !
Bonne journée

[canardos]

plus exactement le prix des produits n'oscille autour de leur valeur travail que quand l'offre peut etre developpée pour satisfaire la demande.

Ce n'est pas le cas pour les produits de luxe qui sont volontairement contingenté ou pour des appellations vins cultivés seulement sur quelques centaines ou milliers d'hectares.

[Ottokar]

Jacquemart étant parti vérifier la valeur travail sur un Chateau Pétrus de sa connaissance, je me permets de répondre à sa place.

Effectivement, la valeur travail n'a de sens que s'il y a un marché. Le Clos Vougeot a coûté un certain nombre d'heures de travail à produire, c'est vrai, mais d'un autre côté, comme il n'y en a qu'une quantité limitée (limité au clos en question, deux terrains de foot), son prix (pas sa valeur) peut s'écarter et atteindre de sommets ! tous les biens rares ne sont pas soumis à la même loi, et même si je ne réussis pas à produire plus de peintures que Picasso ou Léonard de Vinci, mes essais (rares) ne vaudront jamais les cotes auxquelles s'échangent ces derniers.

Quel est alors le rapport entre le travail et la valeur d'une toile ? Il en dépend en partie, et chez un peintre ordinaire, une petite toile se vend moins cher qu'une grande (il y a un prix au mètre carré de barbouille). Mais au-delà, c'est le caprice de ceux qui achètent et sont capables de surenchérir pour avoir l'objet de leurs rêves. Bien sûr on peut dire comme disait Picasso que s'il mettait 30 secondes à tracer sa colombe, il lui avait fallu toute une vie de travail pour en arriver là, mais ce n'est pas entièrement vrai, car même après une vie de travail, je ne serais jamais Picasso ! Et inversement, lorsque le caprice disparaît (le modes changent) ce qu'on payait cher ne vaut plus rien.

Rassure-toi Roudoudou, tout cela a été analysé par Marx qui n'estimait pas que cela contredisait sa loi de la valeur travail. Et comme tu l'as dit, pour le quotidien, comme on ne boit ni Clos Vougeot ni Chateau Pétrus, pour le gros rouge ou même les p'tites récoltes de chez Nicolas, la valeur travail, ça marche !

Allez, à la vôtre !