LO et les prochaines municipales

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par volia » 21 Jan 2008, 09:17

Vu sur le site web de Ouest France (18 janvier à 19h00) :
a écrit :DERNIÈRE MINUTE
Lorient
19:00 - vendredi 18 janvier 2008
Une liste « Lanester franchement à gauche
» avec le PCF, LO, la LCR et le MRC
"Lanester franchement à gauche", c’est le nom de la liste qui rassemble le Parti
communiste français (PCF), Lutte ouvrière (LO), le Mouvement républicain et citoyen
(MRC) et la Ligue communiste révolutionnaire (LCR). Elle sera composée de 15 à 16
membres du PCF, 12 ou 13 personnes non adhérentes d’un parti politique, quatre de
LO, deux du MRC et une représentante de la LCR.
volia
 
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Message par com_71 » 21 Jan 2008, 15:11

Rennes :

(Ouest France a écrit :
lundi 21 janvier 2008

Raymond Madec conduira la liste de Lutte ouvrière lors des  municipales  à Rennes.

Lutte ouvrière présentera aussi une liste
Et de huit ! Alors qu'on croyait tous les candidats déclarés, voilà que Lutte ouvrière se lance à son tour
dans la bataille. Raymond Madec sera candidat comme en 2001.
À gauche, c'est l'embouteillage! Après le Parti socialiste (soutenu par le PC, le PRG, des élus Verts, l'UDB et les
Rouge et Vert), Les Verts, la Ligue communiste révolutionnaire associée à Emgann-Breizhsistance, et une liste
pour pour les droits ouvriers et la démocratie communale soutenue notamment par le Parti des Travailleurs et
l'ADDC, voilà que Lutte ouvrière se lance à son tour dans la course à la mairie. Ce qui porte le nombre de listes à
huit dont cinq de gauche !
Cette équipe ouvrière sera conduite par Raymond Madec. À 56 ans, ce Vannetais d'origine n'en est pas à son
coup d'essai puisqu'il était déjà candidat en 2001 et avait même réussi un score très honorable avec 4,89 % de
voix. Seuls Edmond Hervé (PS), Loïck Le Brun (UMP) et Patrick Mainguené (Les Motivés) avaient fait mieux au
premier tour.
Militant de LO, le parti d'Arlette Laguiller, Rennais depuis 1970, Raymond Madec est infirmier au CHU de
Rennes. Depuis 1974, il a été de tous les scrutins. Il fut longtemps porte-parole de LO en Ille-et-Vilaine avant de
céder sa place à Valérie Hamon en 2005. Acteur du monde social par son adhésion au syndicat CGT, il était
candidat aux dernières législatives sur la circonscription de Rennes Nord, où il a obtenu 0,89 % des voix. Valérie
Hamon, porte-parole de LO, explique pourquoi son parti s'est décidé à se lancer dans la bataille. « À la tête de
l'État, les gouvernements qui se succèdent, qu'ils soient de droite ou de gauche, défendent les intérêts
du grand capital. C'est ainsi que les attaques sur les retraites décidées sous le gouvernement de droite
de Balladur ont été élaborées et préparées sous Jospin, chef d'un gouvernement de gauche. Ce n'est pas
pour autant que nous mettons un signe d'égalité entre la droite et la gauche. » Mais pourquoi ne pas avoir
essayé de faire cause commune avec une autre liste d'extrême gauche ? « Dans le contexte politique actuel,
nous avons cherché, là où c'était possible, à discuter avec les partis de gauche de notre participation à
des listes d'union. À Rennes, cela n'a pas abouti et nous présentons donc notre propre liste. »
Pour Lutte ouvrière, « aucune municipalité ne peut échapper à la dictature des groupes industriels et
financiers. Aucune municipalité ne peut, non plus, suppléer aux défaillances de l'État. Quand bien même
tous les gouvernements prétendent décentraliser, les mesures de décentralisation consistent, en général,
à ce que l'État se décharge de ses responsabilités au profit des collectivités locales, mais sans jamais
leur donner les moyens financiers de les assumer. »
« Pas d'entente possible avec les autres listes »
Valérie Hamon et Raymond Madec croient qu'il est possible de faire bouger les choses localement. «
Malgré les étroites limites juridiques dans lesquelles sont enfermées les municipalités, dans un système
économique et social fondamentalement injuste et où, de plus, les municipalités sont subordonnées à
l'État central, le conseil municipal a le pouvoir de faire des choix qui peuvent améliorer ou, au contraire,
aggraver les conditions d'existence des classes populaires. C'est pourquoi il est important qu'il y ait des
élus qui puissent réellement faire entendre la voix de la population la moins favorisée. »
Édouard REIS-CARONA.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par com_71 » 21 Jan 2008, 15:17

Toulon :

(Var Matin a écrit :Une liste d'union « vraiment à gauche »

Parti communiste français, Lutte ouvrière, Parti des travailleurs, Comité pour un parti ouvrier
(COPO), écologistes : difficile, en attendant un possible ralliement de la Ligue communiste
révolutionnaire (LCR), de faire plus à gauche derrière le chef de file André De Ubeda (PCF).
Dans le cadre des élections municipales de mars prochain, les premiers noms de la liste «
Toulon vraiment à gauche » se sont retrouvés, hier matin, au Grand café de la Rade.

« Avec Sarkozy, vivre plus mal, c'est possible. Les caisses sont vides, mais pas pour tout le monde
», martèle André De Ubeda. Le ton est donné. « Le retour aux privilèges de l'ancien régime, ce sont
des souffrances concrètes au quotidien pour les plus démunis. C'est la précarité, le chômage, la
pauvreté, qui gagnent du terrain. »

Renée Defrance, de Lutte ouvrière, dénonce « l'attaque sans précédent contre le monde ouvrier.
La riposte est nécessaire ! Il faut défendre les pauvres et les exploités. »

Le candidat De Ubeda ne se contente pas de tancer la politique gouvernementale. « La faute à
Sarko ? La faute à Falco ! Tous les parlementaires toulonnais ont voté les régressions sociales
sans état d'âme. »

Aimer les Toulonnais

Gérard Estragon, ancien responsable national de la Ligue des droits de l'Homme raille « les saint-
Jean Bouche d'Or » se présentant « parce qu'ils aiment Toulon? Quel Toulon ? Celui de la corniche
Escartefigue ou du Cap Brun ? Et celui de l'Escaillon, de Saint-Jean-du-Var ? J'aime Toulon, mais
tout Toulon, et surtout les Toulonnais. Certains sont choyés, d'autres oubliés. Il faut inverser les
priorités. »

La liste « vraiment à gauche » se place comme véritable « opposition. Pas celle de la télé, celle qui
se rallie aux yachts et aux Rollex, celles des débats feutrés et réservés aux initiés. » André De
Ubeda fustige également le parti socialiste, « tant au plan national qu'au plan varois. Le PS a choisi
de faire une liste à sa convenance, sans même rencontrer le PCF. »

En cette année de 60e anniversaire de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen, « Toulon
vraiment à gauche » s'engage « à défendre les droits, tous les droits ».



R. S.
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Message par titi » 26 Jan 2008, 09:29

a écrit :ANGERS Une quatrième liste emmenée par le PCF

Le Parti communiste conduira « Angers à gauche ». Elle accueillera des membres de Lutte ouvrière et de la société civile. Sans doute pas la LCR.
Cette fois encore, il n'y aura pas d'alliance entre le PCF et le PS aux prochaines élections municipales. Mais d'où vient ce vieux contentieux entre les deux composantes ? « Jean Monnier a est devenu maire en 1977 avec des élus du Parti communiste. Mais un adjoint communiste de l'époque a soutenu des grévistes du personnel des transports urbains. Le maire a alors enlevé toutes ses délégations aux élus communistes », raconte Jean Deville, secrétaire du PCF angevin.

Plus de vingt ans après, cet épisode marquant de la vie politique angevine n'a pas été oublié. Et en 2008, le maire sortant n'a pas souhaité négocier avec les communistes. On ne tire pas un trait sur l'histoire...

Le PCF s'est alors orienté vers une liste de rassemblement, « très large », à gauche. Des rapprochements ont été entrepris avec Lutte ouvrière et la Ligue communiste révolutionnaire. « Nous voulions séparer la liste en quatre : un quart PCF, un quart LO, un quart LCR et un quart de membres de la société civile. » Pour des raisons de positionnement sur la liste, les discussions n'ont pas abouti et le PCF s'oriente vers une liste PCF-LO, avec des membres de la société civile.

C'est Jean-Louis Grégoire, 62 ans, qui conduira cette liste, baptisée « Angers à gauche ». Cet ancien inspecteur des impôts, aujourd'hui retraité, est marié et père de deux enfants. Il a exercé des fonctions importantes pour la CGT et milite au Parti communiste depuis les années 1960. Ses axes de campagne portent sur l'emploi. « Béchu propose 1 000 emplois au parc-expo, c'est de la gesticulation pure et simple, estime-t-il. Je pense que la Ville peut notamment renforcer ses liens avec les organisations syndicales. »

Favorable à un logement social « accessible aux faibles revenus », il souhaite aussi une politique municipale d'accès aux soins plus large. « Avec, pourquoi pas, la création de maisons de soins dans les quartiers. » Il milite en faveur d'une politique d'accès aux transports public « gratuite » pour les chômeurs, les étudiants, mais aussi « les salariés qui travaillent en ville ». En culture, la tête de liste souhaite créer des structures pour accueillir ceux qui veulent développer des activités artistiques. « Car où sont les salles de répétition pour les musiciens à Angers ? » Jean-Louis Grégoire souhaite enfin donner « la priorité à l'enseignement public ». La liste sera bouclée mercredi prochain.


Arnaud WAJDZIK.

Ouest-France

source
titi
 
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Message par gipsy » 28 Jan 2008, 21:09

a écrit :A Wattrelos, Marc Dubrul veut conduire une liste d’union ouvrière et populaire

[Le 27/01 à 15:05]

PAR MARC GROSCLAUDE
roubaix@lavoixdunord.fr
Photo La Voix

Au conseil municipal, Marc Dubrul et Philippe Clouet portent l’étiquette Lutte ouvrière. Mais pour les prochaines élections, s’ils arrivent à la constituer, leur liste ne pourra pas s’en prévaloir.

Les deux militants alternent porte à porte et coups de fils à ceux qu’ils savent être de leur sensibilité pour réunir les 43 noms nécessaires. « Il nous en manque une dizaine, je ne me fais pas d’inquiétude », assure Marc Dubrul. La tâche aurait été bien plus aisée si les instances dirigeantes de LO n’avaient pas joué un tour pendable aux deux élus. C’est un fait, « on n’a pas reçu l’aval de Lutte ouvrière. Il faudrait leur demander pourquoi ! Baert a reçu des militants mandatés par LO pour faire un accord. On le savait déjà et nous nous y sommes refusés. Mais la LCR nous accorde son soutien », insiste la tête de liste, qui du coup partira convaincre les électeurs avec un programme « dans la continuation des idées défendues par Arlette Laguiller et Olivier Besancenot lors de la dernière présidentielle ».

On verra donc des « ouvriers, employés, précaires et aussi quelques cadres » partir en campagne « sans avoir pour plan de carrière l’ambition de devenir ministre ou autre pour servir les patrons ». Visé, Dominique Baert. Si le maire sortant n’a pas droit qu’à des critiques, son action n’est pas jugée assez sociale. Loin de là. « Il ne s’est pas positionné clairement contre les coupures d’électricité », cite en exemple Philippe Clouet. Autre illustration, quand le maire fait venir des entreprises, « c’est pour qu’elles fassent des profits. Il voit les ouvriers comme les dames patronnesses voyaient leurs pauvres. Lui, il vit du travail des autres. » Plus de logements et surtout moins chers « au lieu de chasser les pauvres », davantage d’employés municipaux pour assurer des services publics « à moindre coût », refus de la gabegie que représente le futur stade (auquel Dominique Baert ne se serait pas clairement opposé), sont les principales lignes directrices du programme de cette liste. Le « plan d’urgence pour le monde du travail » qu’ils appellent de leurs voeux n’a, aux yeux de Marc Dubrul et de Philippe Clouet, rien à voir avec ce que font Dominique Baert ou Francis Vercamer, mis dans le même panier, pour sauver l’hôpital à Wattrelos ou à Roubaix. Ceux qui y parviendront, « ce sont les agents hospitaliers en lutte » et donc ceux qui participeront à cette « large liste d’union se situant dans le camp des travailleurs ». Avec, s’il le faut, car la mode est aux revirements d’amitiés, ceux qui jusqu’à présent accompagnaient le maire. « Il y a des gens sur la liste de Dominique Baert qui nous remercient de dire des choses car eux ne le peuvent pas. Ils sont pieds et poings liés. » Marc Dubrul et Philippe Clouet veulent leur redonner la voix « dans une campagne municipale qui est aussi une campagne sociale ». •
gipsy
 
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Message par Vérié » 28 Jan 2008, 21:54

Extrait du Figaro
A titre d'info évidemment. Il est clair que je prends toutes les distances nécessaires avec ce qu'écrit le Figaro. Mais je ne commente pas davantage.

a écrit :Pour s'imposer à Dijon, Rebsamen s'allie au MoDem

De notre envoyé spécial à Dijon Nicolas Barotte
28/01/2008 | Mise à jour : 10:11 |

Le face-à-face n'était pas prévu. «François-Xavier Dugourd est là», glisse-t-on à l'oreille de François Rebsamen à son arrivée devant le chantier. Légèrement en retard, le maire PS de Dijon visite ce matin-là un établissement d'accueil pour personnes âgées et hautement dépendantes en construction. Son adversaire, conseiller général UMP de 44 ans qui conduit pour la première fois une liste aux municipales, a décidé de s'inviter. Sur le papier, la bataille pourrait être jouable : tombée à gauche en 2001, la ville a voté pour Nicolas Sarkozy à la présidentielle.

Dans une chambre témoin du futur établissement, Rebsamen, le regard joueur, ne résiste pas et engage la polémique. Le financement de la mairie atteint 3 millions d'euros contre seulement 600 000 euros pour le département, présidé par l'UMP. Si le financement du conseil général était plus important, «cela permettrait de faire baisser le prix de la journée d'hébergement, ce serait de la bonne gestion», lance le maire à son concurrent. L'échange se poursuit à l'extérieur. Dugourd sort quelques feuilles de sa poche : «Je t'engage à lire ce rapport», observe-t-il, en voulant défendre l'action du département. «Donne-le moi», défie Rebsamen. «Non, ce sont mes notes», répond l'autre, gêné. La passe d'armes s'arrête là.
Dans son bureau du palais des Ducs, sous une peinture de Yan Pei Ming, un artiste que Dijon soutient, le maire sortant est confiant. Il a déjà rassemblé derrière lui toute la gauche. Et pour conserver la mairie, il a un autre atout : l'alliance avec le MoDem, dont il évalue le potentiel électoral à 6 ou 7 %. Les centristes pourraient avoir 6 ou 7 élus sur sa liste. La proposition d'accord dès le premier tour est venue d'eux. «Ah bon, ce n'est pas ma stratégie», a d'abord répondu, en octobre, François Rebsamen à son interlocuteur, François Deseille. Le numéro deux du PS pensait attendre le second tour pour tndre la main. «Et s'il n'y a pas de second tour ?», a répliqué le chef de file des centristes locaux. L'accord entre les deux hommes et non pas entre partis, font-ils valoir a porté notamment sur la maîtrise des finances de la Ville. En 2001, le centriste Deseille figurait sur la liste de droite opposée au candidat socialiste.

L'alliance PS-MoDem à Dijon a suscité quelques critiques de la part de la gauche du PS. Mais François Hollande a laissé faire. Localement, la section du PCF s'est montrée plutôt hostile, mais les conseillers municipaux communistes sortants ont majoritairement choisi de se présenter avec le maire. «La politique de la chaise vide ne mène à rien», dit l'un d'eux. Cette alliance avec le MoDem n'a pas empêché non plus Lutte ouvrière de prendre contact récemment avec le maire en se disant prête à un accord «avec solidarité de gestion». «S'il y a l'extrême gauche, on casse l'accord», prévient-on cependant au MoDem.

Des enjeux très locaux»

Si la gauche est parvenue à s'unir, la droite n'a pas surmonté ses divisions. Candidat dissident en 1995, Yves Japiot, conseiller municipal UMP, pourrait annoncer une nouvelle candidature cette semaine, sauf s'il obtient la tête de liste !

Pour décrocher un second tour face à François Rebsamen, François-Xavier Dugourd multiplie les efforts sur le terrain. Ce jour-là, il fait du porte-à-porte, liste électorale en main pour ne sonner que chez les électeurs inscrits. L'accueil est bon. Jusqu'au moment où la politique nationale le rattrape. «Ce qui me dérange, c'est que vous soyez soutenu par Nicolas Sarkozy, à cause de toutes ses promesses non tenues», lance une habitante du 1er étage du bâtiment B. «J'ai une identité UMP, mais on est sur des enjeux très locaux», nuance le candidat.

Les candidats dévoileront plus tard l'intégralité de leurs propositions. Mais chacun a d'ores et déjà ses axes de campagne spécifiques. François Rebsamen projette de construire des «écoquartiers», d'installer des caméras de vidéosurveillance dans le centre-ville ou de faire de Dijon le centre d'une «étoile ferroviaire», gage de son développement à long terme. De son côté, François-Xavier Dugourd propose la construction d'une rocade 2x2 voies, de rendre progressivement piétonnier le centre-ville ou d'aménager la rivière.
Vérié
 
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Message par com_71 » 29 Jan 2008, 09:10

Perpignan :

(la dépêche.fr a écrit :Perpignan: le maire Jean-Paul Alduy (UMP) sera face à une liste de gauche unie

Le maire de Perpignan  Jean-Paul Alduy (UMP-Rad)  a présenté lundi sa liste pour l'élection municipale 
mettant fin au  interrogations sur sa réponse à la liste  inédite  de gauche regroupant notamment PS  PCF  PRG et Lutte Ouvrière  présentée depuis deux  semaines par Jacqueline Amiel-Donat (PS). 

Afin de poursuivre 15 ans de gestion qui ont succédé au  35 années de son père Paul  Jean-Paul Alduy a
axé son programme sur "le développement durable"  un dossier confié au numéro 2 de sa liste  et la
"construction de la grande métropole transfrontalière franco-espagnole de quelque 1 million d'habitants 
Narbonne-Perpignan-Figuères-Gérone". 

Citant notamment Montpellier  Toulouse et Barcelone  il estime qu'une telle métropole est "seule
capable" de faire recoller l'agglomération "au train des métropoles de la connaissance". 

Elle justifie des investissements que ses détracteurs estiment "surdimensionnés voire "pharaoniques" 
comme un "thé?tre de l'Archipel" prévu pour "un grand rayonnement méditerranéen" ou le chantier de la
gare TGV avec un grand centre d'affaires. 

La liste de gauche  à laquelle est associé le parti transfrontalier ERC (Equerra Republicana de Catalunya -
Gauche Républicaine de Catalogne)  sera menée par Me Amiel-Donat qui s'en est pris au bilan en
soulignant la fiscalité et l'endettement de la ville  "deux  fois plus importants que dans le reste du pays". 

Cette liste a notamment stigmatisé une politique qui fait coexister "sans vie commune  ni cohésion" des
communautés "flattées chacune pour soi  mais sans liant social". 

Un dissident en rupture du Parti socialiste  Jean Codognès  devrait annoncer une liste regardant vers le
centre et pourrait venir troubler le message de celle de Mme Amiel-Donat. 

Le Front National  avec à sa tête Louis Aliot  un proche collaborateur de Jean-Marie Le Pen  tentera de
retrouver un électorat historique qui a fondu  notamment lors de la dernière présidentielle. 

Deux  listes du MoDem et de la Ligue communiste révolutionnaire  annoncées également  devraient
également être présentes au premier tour de l'élection municipale.
Publié le 28 janvier 2008 à 19h13


Présentation par la tête de liste

Intervention Liberto Plana (LO)
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Message par gerard_wegan » 29 Jan 2008, 21:37

Villeneuve d'Ascq
(Nord Eclair a écrit :Duel au sommet pour l'hôtel de ville
D'un côté, un maire sortant qui resterait bien en place. De l'autre, son prédécesseur qui se verrait bien être aussi son successeur. Entre les deux, plusieurs prétendants qui risquent de ne manger que les miettes. A moins que.

Jean-Michel Stievenard a présenté sa liste et son programme. Le maire socialiste semble avoir réussi son pari de rassemblement à gauche. Outre le PS, il fédère le PC, le MRC et le PRG. Il ne manque que les Verts, qui ont décidé de partir sous leurs propres couleurs, pour reconduire la majorité sortante. Le maire a néanmoins réussi à convaincre trois d'entre eux, récemment exclus de leur parti, de repartir pour un tour en sa compagnie.

Mais la cerise qui achève le gâteau, c'est le pacte conclu avec Lutte ouvrière dont trois membres intègrent la liste et qui s'assure, en cas de victoire, un poste d'adjoint.Face à lui, le maire sortant trouve son prédécesseur Gérard Caudron. L'ex-socialiste, à présent sans autre étiquette que la sienne, entend lui aussi rassembler, mais sans distinction politique. Par son retour sur le devant de la scène, il veut jouer la carte du renouvellement.

La pilule pourrait avoir du mal à passer, mais l'ancien maire bénéficie d'une côte de popularité élevée, notamment parmi la population ancienne de la ville. L'affrontement devrait donc avoir lieu entre les deux anciens amis, qui ont gouverné la ville ensemble de 1977 à 2001, puis qui se sont déchirés durant un mandat. Mais le duel pourrait aussi profiter au centre du Modem Christian Carnois ou à la droite de l'UMP Didier Plancke. Si l'un des deux, toutefois, parvient à s'engouffrer dans la brèche. Une brèche encore élargie par une quatrième liste de gauche, celle des « antilibéraux » conduite par le conseiller municipal communiste Marc Delgrange.
Julien Gilman
source

(Nord Eclair a écrit :1- Jean-Michel Stievenard, PS
2- Olfa Laforce, PS
3- didier Manier, PS
4- Martine Berthouloux, PS
5- Jean-Michel Molle, personnalité
6- Marie Agbessi, Avenir écolo
7- Yves Perlein, MRC
8- Sylvie Mazzolini, PRG
9- Régis Debliqui, LO
10- Lahasnissa Madi, personnalité
11- Robert Vanovermeir, PS
12- Patricia Le Maguer, PS
13- Serge Havet, PS
14- Danièle Defontaine, PS
15- Ronald Charbaut, Avenir écolo
16- Edith Some, PS
17- Jean-Pierre Beerens, PS
18- Yannick Delgrange, PS
19- Moussa Bachiri, PS
20- Denise Vanderus, personnalité
21- Olivier Verschilde, PS
22- Pascale Rougée, LO
23- Eric Routier, PS
24- Nathalie Fauquet, PS
25- Victo Burette, PS
26- Dominique Cabal, PS
27- Joël Lhermitte, personnalité
28- Marie-Christine Zkirim, MRC
29- Rafik Ben Cheick, Avenir écolo
30- Fatma Menouer, PC
31- Jean-Marie Richard, PS
32- Aïcha Chergui, PS
33- Abdel-Rahem Zairi, PS
34- Olga Koda, PS
35- Philippe Pomart, PRG
36- Saliha Khatir, PS
37- Pascal Loeb, PS
38- Corinne Crettaz, PS
39- Renaud Dumoulin, LO
40- Mylène Noclain, PS
41- Frédéric Herrewyn, PC
42- Nicole Vahé, PS
43- Karim El Hajjioui, PS
44- Jacqueline Deltombe, PS
45- Benoît Tshisanga, PS
46- Annick Vanneste, MRC
47- Francis Prin, PS
48- Annie Lejeune, PS
49- Bernard Catto, personnalité
source

Wattrelos
(Nord Eclair a écrit :Une liste d'Union ouvrière et populaire
Lutte Ouvrière n'a pas renouvelé son soutien à ses deux élus sortants du conseil municipal. Marc Dubrul et Philippe Clouet repartent néanmoins dans la course à la mairie, sur une liste plus large d'extrême gauche appelée Union ourvrière et populaire.

Union Ouvrière et Populaire, telle est l'appellation contrôlée par Marc Dubrul et Philippe Clouet pour cette nouvelle échéance électorale. Les deux colistiers de Lutte ouvrière avaient annoncé au cours de l'avant-dernier conseil municipal qu'ils repartiraient ensemble sur une liste de défense des travailleurs. Le maire sortant, Dominique Baert, avait alors indiqué que la section régionale de Lutte ouvrière venait de prendre contact avec lui pour une éventuelle alliance... « Nous n'avons pas reçu l'aval du parti, et nous ne savons d'ailleurs pas pourquoi, relève Marc Dubrul, qui sera la tête de cette nouvelle liste d'extrême gauche. Nous, nous refusons de faire alliance avec une majorité que nous avons combattue pendant 7 ans.»

Une présence nécessaire

L'Union ouvrière et populaire souhaite rassembler « dans la continuation des programmes défendus par Olivier Besancenot et Arlette Laguiller lors des dernières élections municipales ». Des ouvriers, des employés, des précaires, des retraités feront partie de cette liste dont l'objectif premier est de lutter contre les projets de la droite au pouvoir au niveau national, les idées de l'extrême droite mais aussi celle de la «gauche pro-patronale ».

L'Union ouvrière et populaire dénonce en effet certains mauvais choix réalisés à Wattrelos ces dernières années: « La Mairie ne mène pas une véritable politique socialiste. Ce qu'elle fait à Wattrelos, c'est l'illustration de ce qui se fait dans la bourgeoisie: on fait la charité pour se donner bonne conscience mais on n'aide pas vraiment les gens à s'en sortir », lance Philippe Clouet, qui sera le n°3 de la liste, derrière Anne-Claire Lescouffe.

Et de dénoncer l'augmentation régulière des prix des repas pour les enfants et les personnes âgées, alors qu'il y a quelques années, ils étaient gratuits, ainsi que l'aide à l'installation d'entreprises privées sur le territoire wattrelosien: «Nous sommes pour la création d'emplois publics pour un meilleur service public. C'est notre cheval de bataille et nous poursuivrons dans ce sens lors du prochain mandat», précise Marc Dubrul.

Selon lui, la présence d'élus d'extrême gauche au conseil municipal est primordiale: « Nous jouons le rôle de garde-fou vis-à-vis de la gauche en place. Pour la majorité, c'est facile de tout mettre sur le dos de la droite. Avec nous à gauche de la gauche, la majorité ne pourra justifier tous ses mauvais choix comme ça. Et puis nous continuerons à dire tout haut, ce que certains élus de la majorité pensent tout bas! » Une pensée sans doute pour les élus communistes qui font alliance avec le parti socialiste depuis longtemps à Wattrelos.

D'ailleurs, dans leur élan rassembleur, les colistiers de Marc Dubrul appellent «tous qui pensent que c'est seulement par les luttes sociales qu'on peut arriver à quelque chose» à les rejoindre. Cela englobe ainsi tous les sympathisants d'extrême gauche qui devront faire un choix. La liste conduite par Marc Dubrul est visiblement quasiment bouclée: «Il nous manque une dizaine de personnes, mais ce n'est pas un problème.» Reste que si les cartés de Lutte ouvrière ne font pas affaire avec la majorité sortante, ils pourraient bien tenter de monter leur propre liste.

Marjorie Duponchel
gerard_wegan
 
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Message par gerard_wegan » 29 Jan 2008, 21:45

Villeneuve d'Ascq
(Nord Eclair @ 18/01/2008 a écrit :
Un programme d'union à gauche

La liste conduite par Jean-Michel Stievenard est la première à dévoiler son programme. Un document qui, sans être résolument novateur, tient compte des alliances.

Le soutien scolaire. - La liste qui de rassemblement de la gauche (sans les Verts et Rassemblement citoyen, mais avec le MRC, le PRG, le PC, Avenir écologie et LO) fait de la réussite à l'école l'une de ses priorités. Dans cette optique, elle entend instituer un nouveau service municipal dit du soutien scolaire afin que « tous les enfants de notre ville aient les mêmes chances de réussir leur parcours scolaire », proclame le programme. Une politique d'ores et déjà amorcée, sous l'égide de l'adjoint à la jeunesse Jean-Michel Molle, avec l'aide aux devoirs pratiqué dans les CAL.
Pour les plus âgés d'entre les jeunes, les actuelles Maisons des jeunes seront transformées en Centres de ressources et d'animation jeunesses. Ils y trouveront de quoi élaborer des projets, un accès aux nouvelles technologies. Les CRAJ proposeront aussi du soutien scolaire, mais seront également en lien avec la maison de l'emploi et la mission locale dans un dispositif d'aide à l'insertion professionnelle.
Et pour les seniors ? - Le texte est assez évasif : beaucoup de déclarations d'intention, mais pas de propositions concrètes. En bref, la population villeneuvoise vieillit et la Ville doit s'adapter. C'est court.
« Une ville solidaire ». - Accessibilité des services municipaux ou ajustements des tarifs en tenant compte « du reste à vivre » (« ce qui nous reste lorsque le loyer ou le remboursement des prêts, le gaz, l'électricité, l'eau sont payés », nous apprend le programme), on sent la patte de Lutte ouvrière. Mais celle de Jean-Michel Stievenard n'est pas absente, notamment dans la proposition de mise en place de « passeports culturels », outils de démocratisation de l'offre culturelle villeneuvoise. Dans le domaine de la santé, on note la création d'ateliers santé à Babylone, à la Résidence et aux Vieux-Arbres. Enfin, après un premier projet à Ascq qui a capoté l'an passé, l'idée d'une maison relais pour les ménages en difficulté est reprise.
Les centres sociaux. - Leur maintien est un « objectif » inscrit dans le programme, ainsi que les efforts à accomplir pour faire face au retrait de la CAF dans leur financement. « Objectif » et non « priorité », la différence est à relever.
Sécurité : priorité aux quartiers. - La majorité, si elle est reconduite, souhaite instituer des « plans locaux de sécurité ». Ces conventions passées avec les bailleurs doivent organiser « les missions de surveillance et de prévention en conjuguant les fonctions de gardiens d'immeubles, des sociétés de sécurité, de la police municipale et de la police nationale ». Rien que ça ! Mais la problématique mérite un projet ambitieux.
Retour sur le parcours résidentiel. - Sans l'évoquer, le programme revient sur une notion chère à Jean-Michel Stievenard. « Notre objectif est de permettre à chacun, à chaque âge de sa vie, de trouver un logement qui lui convient », est-il écrit. Outre la construction de 1000 nouveaux logements au cours du mandat et de 40 logements d'urgence supplémentaires, le programme propose la mise en place d'une « bourse aux logements inter-bailleurs » et « d'aides au déménagement ».
Démocratie participative. - Face aux critiques sur le fonctionnement des conseils de quartier, le programme annonce « la phase 3 » de leur installation. Il propose une « élection selon un mode de désignation plus large » des conseillers, sans préciser toutefois le mode de scrutin. Les conseils de quartier pourraient bénéficier d'un « budget déconcentré » et se voir attribuer la charge « de l'élaboration du schéma d'aménagement du quartier, du plan de stationnement et de la coordination des animations du quartier ».
Le programme préconise également de nouveaux modes d'expressions citoyennes comme le « référendum à l'échelle d'un quartier » ou le « droit à la pétition ».
Transports.- Le texte de la gauche rassemblée appelle au développement du « vélo-boulot », mais envisage aussi de dissuader de l'utilisation de la voiture. Le stationnement payant pourrait ainsi faire son entrée dans la ville nouvelle. Le document évoque « des moyens nouveaux pour éviter le stationnement abusif », tout en précisant que « le stationnement sur les voies publiques restera gratuit pour les résidents riverains ».
JULIEN GILMAN
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gerard_wegan
 
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