LO et les prochaines municipales

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Message par com_71 » 04 Fév 2008, 10:40

Toulouse :

(la dépêche.fr a écrit :Sandra Torremocha sera tête de liste.
Lutte ouvrière se lance dans la bataille des municipales

Il y aura une liste de plus à gauche à Toulouse : Lutte ouvrière a confirmé hier sa participation aux élections municipales de Toulouse, comme à Cugnaux, Muret et Colomiers où LO avait franchi la barre des 10 % en 2001. Dans la Ville rose, la liste sera conduite par Sandra Torremocha, 35 ans, porte-parole régional de LO et professeur d'espagnol. Une liste supplémentaire était-elle vraiment nécessaire à la gauche du PS, dans un espace déjà occupé par la LCR, « L'autre liste » de François Simon et peut-être les collectifs antilibéraux ? « Lutte ouvrière présente des listes à Toulouse depuis trente ans, répond Sandra Torremocha. Nous voulons permettre aux travailleurs d'exprimer leur mécontentement face à la politique nationale et au candidat de la droite à Toulouse. » LO, qui n'a pu s'entendre ni avec le PS ni avec la LCR, a « quasiment bouclé une liste représentative du monde du travail ». Martine Guiraud, laborantine, Michel Laserge, technicien chez Thalès Cryogénie, Henri Martin et Jean-Pierre Sertillange, instituteurs, ou Olivier Grimoux, salarié de Siemens, figurent parmi les colistiers de Sandra Torremocha. LO va mener campagne sur « le pouvoir d'achat des classes laborieuses », proposant la gratuité des transports en commun, la remunicipalisation de la gestion de l'eau, «le contrôle du conseil municipal» et un effort en matière de transports, crèches et logements. Leparti d'Arlette Laguiller n'a pas encore déterminé sa stratégie de second tour.

Publié le 18 janvier 2008 | Auteur : S.M.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par com_71 » 04 Fév 2008, 10:54

Aubervilliers :

(Les échos a écrit :

Le PS à l'assaut d'Aubervilliers
[ 04/02/08 ]

Le PC se présente uni pour contrer les ambitions du PS dans la quatrième ville de Seine-Saint-Denis. La droite n'a pas dit son dernier mot.


Pour la première fois depuis plus de quarante ans, le PS et le PC présenteront à Aubervilliers des listes séparées aux municipales. Comme dans quatre autres villes sur les six détenues par le PC au sein de la communauté d'agglomération de Plaine Commune. « Il y a clairement une stratégie du Parti socialiste pour s'emparer de Plaine Commune et du département », s'insurge Pascal Beaudet, maire (PCF) d'Aubervilliers depuis 2003. Dans la quatrième ville de Seine-Saint-Denis (73.000 habitants), le score des communistes a été divisé par deux entre les législatives de 2002 et 2007, et la circonscription a basculé du côté socialiste.

Face à cette menace, le Parti communiste se présente uni. Oubliée la liste dissidente de Jean-Jacques Karman en 2001, place à l'alliance avec Lutte ouvrière et le Parti des travailleurs. « Notre vision pour l'avenir d'Aubervilliers diffère radicalement de cette frange dure du PC », répond Jacques Salvator, maire adjoint (PS) depuis 1989, qui a décidé de mener la liste PS avec les Verts et le PRG. Les divergences portent notamment sur deux points : dans une municipalité fortement endettée et à la fiscalité élevée, le PS est favorable aux partenariats public-privé et à l'emprunt. « Le PS est pour le développement d'Aubervilliers sans limiter la population, dénonce Jean-Jacques Karman. Nous, nous voulons la maîtriser. » Car cette ancienne cité industrielle, aux portes de Paris, voisine du Stade de France et proche de l'aéroport de Roissy, est en pleine expansion, malgré la persistance de difficultés, notamment un taux de chômage à 21 %. Après avoir perdu 11.000 habitants entre 1968 et 1999, Aubervilliers en a regagné 10.000, des cadres venus de Paris et une population plus fragile, de passage dans les logements insalubres. La ville devrait passer la barre des 80.000 habitants dès 2012.

Grands chantiers

Parallèlement, nombre de sociétés se sont installées, notamment dans les télécoms, l'audiovisuel, le textile, etc. « Les friches industrielles qui étaient notre faiblesse sont devenues notre richesse », se félicite le maire sortant. De grands chantiers voient le jour avec l'arrivée prochaine du métro et le nouveau quartier de la porte d'Aubervilliers.

Deux conventions Anru ont aussi été signées dans cette ville qui compte 41 % de logements sociaux. Pour Jacques Salvator, « l'enjeu est d'anticiper les besoins des habitants en équipements et en services publics dans une ville qui souffre de sous-équipement ».

A droite, Thierry Augy pour le Modem, qui avait failli remporter la ville en 2001 sous l'étiquette UDF, espère, à l'instar du candidat UMP « de la diversité » Fayçal Ménia, profiter de la division PS-PC, ainsi que des changements du corps électoral, qui compte 12.000 nouveaux électeurs par rapport à 2001.
ISABELLE FICEK
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Message par com_71 » 04 Fév 2008, 11:00

Seine Saint-Denis en général :

(LE MONDE | 01.02.08 a écrit :Un "Buffet tour" en Seine-Saint-Denis pour défendre la gestion communiste


Marie-George Buffet "n'accepte pas les primaires à gauche" et veut montrer qu'elle "se battra jusqu'au bout pour les empêcher". Jeudi 31 janvier, dans un "Buffet tour" à la façon de Ségolène Royal - rencontres avec la population et bus du parti à l'appui - la numéro un du PCF a sillonné les municipalités de Seine-Saint-Denis pour apporter son soutien aux maires communistes confrontés à la concurrence du PS.

Tour à tour, à la gare RER d'Aubervilliers-La Courneuve, devant une école primaire "populaire" de Pierrefitte-sur-Seine, au marché de Bobigny et à la sortie de métro de Saint-Ouen, la secrétaire nationale du PCF a martelé son message : "Jusqu'au bout, essayons de faire reculer cette division", a-t-elle lancé. "Dans plus de 90 % des villes, la gauche part unie. On a encore le temps de retrouver le chemin de l'union pour atteindre 100 %." Jacqueline Rouillon, maire de Saint-Ouen, où l'accord avec le PS a été obtenu de justesse, Didier Paillard et Gilles Poux, maires de Saint-Denis et de La Courneuve, qui doivent affronter une liste socialiste, acquiescent.

"LE PCF, C'EST 743 MAIRIES"

Les amis sont venus en renfort : syndicalistes CGT, responsables de centres culturels, d'associations de femmes ou de santé..., tous veulent témoigner des bienfaits de la gestion communiste. Même Lutte ouvrière a envoyé un de ses élus de Saint-Denis, qui défend "le rassemblement le plus large pour maintenir l'existant dans chaque commune communiste". "Nous avons le soutien de la population qui sait que nous avons su faire des villes solidaires", souffle Hervé Bramy, président du conseil général, lui aussi menacé par le PS. Le voyage de douze heures en terre communiste est justement organisé pour montrer les "réalisations communistes".

A Saint-Denis, M. Paillard fait visiter les nouveaux logements du quartier de La Plaine. "La ville a acheté des cages d'escaliers pour créer du logement social dans ces habitations privées", explique-t-il. "C'est fou ce que ça a changé", lâche Mme Buffet. Sur le parking du supermarché Champion à Villetaneuse, elle vante le "contact" de Karine Juste, maire sortante. A Montreuil, elle suit Jean-Pierre Brard chez les commerçants du centre-ville. "Les socialistes nous ont tellement bouffé la laine sur le dos, ils vont voir...", lâche une militante retraitée.

"Nous ne sommes pas aux abois, ni sur la défensive pour sauver les meubles", affirme Mme Buffet. Le PCF, "c'est 743 mairies, 12 500 élus municipaux. Un monde que les électeurs veulent conserver", continue-t-elle. Les militants repartent persuadés : "Le PCF aura plus d'élus après les élections de mars."
Sylvia Zappi
Article paru dans l'édition du 02.02.08.
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Message par com_71 » 04 Fév 2008, 11:07

Fleury-les-Aubrais :
(la tribune d'orléans 31.01.2008 a écrit :Fleury : le PCF trouve des soutiens sur sa gauche



Déjà désigné par la section locale du Parti communiste pour conduire une liste -notre édition du 10 janvier, Alain Roméro vient de franchir un nouveau pas en vue des élections municipales à Fleury-les-Aubrais. Ses discussions avec Lutte Ouvrière et la Ligue communiste révolutionnaire « ont abouti », annonce-t-il. « De nombreux acteurs engagés dans la vie fleuryssoise » vont également rejoindre “Ensemble Fleury pour tous”. Associatifs et syndicaux en particulier. Comme en 2001, Alain Roméro va donc tenter de barrer la route au maire sortant MoDem Pierre Bauchet. Et aussi... au socialiste Michel Breffy, qui à l’époque, figurait en seconde position sur sa liste. Un Michel Breffy à qui Alain Roméro tient toujours grief d’avoir très vite constitué un groupe autonome socialiste quand les deux hommes ont fait leur entrée dans l’opposition municipale. L’« obsession du rassemblement » qu’affiche l’élu communiste a ses limites.
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Message par piemme » 05 Fév 2008, 21:10

Voici la liste encore incomplète (et donc provisoire) des différentes villes où sera présente LO lors des prochaines élections municipales (communiqué de presse destiné aux agences de presse).

a écrit :Lors des élections municipales du 9 mars 2008, LUTTE OUVRIERE sera présente dans de nombreuses communes, en particulier dans les villes les plus importantes du pays.

Dans une cinquantaine de ces communes Lutte Ouvrière a finalisé des accords avec des listes de gauche. Par ailleurs, Lutte Ouvrière présentera des listes sous sa propre étiquette dans plus de 70 autres villes, où le refus du PC, ou du PS ou de ces deux partis a rendu tout accord impossible. [...]

Listes communes

2 Saint-Quentin
10 La Chapelle Saint-Luc
13 La Ciotat
13 Marseille 1
13 Marseille 7
13 Marseille 8
18 Bourges
18 Saint-Doulchard
18 Vierzon
28 Chartres
42 Saint-Chamond
58 Nevers
58 Prémery
59 Fourmies
59 Sin-le-Noble
59 Villeneuve d'Ascq
60 Complègne
60 Nogent sur Oise
62 Lens
62 Liévin
63 Clermont Ferrand
66 Perpignan
69 Saint-Fons
69 Vaulx-en-Velin
69 Vénissieux
72 La Ferté Bernard
78 Les Mureaux
78 Sartrouville
83 Toulon
90 Belfort
91 Corbeil
91 Draveil
91 Les Ulis
91 Vigneux
93 Saint-Ouen
93 Aubervilliers
93 Drancy
93 Le Blanc Mesnil
93 Saint-Denis
93 Villepinte
93 Bagnolet
93 Pantin
93 Romainville
93 Ile Saint-Denis
93 La Courneuve
93 Noisy-le-Sec
94 Limeil-Brévannes
94 Ivry
94 Villejuif
95 Argenteuil
95 Eaubonne
95 Louvres


Listes LO

6 Carros
14 Caen
17 La Rochelle
21 Chenove
21 Talant
22 Saint-Brieuc
25 Besançon
25 Montbéliard
25 Valentigney
29 Brest
31 Colomiers
31 Toulouse
33 Bordeaux
33 Mérignac
35 Rennes
37 Joué les Tours
37 Tours
38 Echirolles
44 Nantes
44 Saint-Nazaire
45 Orléans
49 Cholet
49 Trélazé
51 Reims
53 Laval
54 Nancy
57 Metz
59 Dunkerque
59 Lille
59 Wattrelos
60 Beauvais
60 Clermont
60 Creil
62 Calais
65 Tarbes
67 Strasbourg
68 Mulhouse
69 Lyon A
69 Lyon B
69 Lyon C
69 Lyon D
69 Lyon E
69 Lyon F
69 Oullins
69 Villeurbanne
71 Autun
72 Le Mans
75 Paris 17
75 Paris 19
75 Paris 20
75 Paris 12
75 Paris 13
75 Paris 14
75 Paris 9
75 Paris 10
75 Paris 11
75 Paris 18
76 Oissel
76 Rouen
76 Sotteville les Rouen
80 Amiens
86 Poitiers
92 Gennevilliers
93 Aulnay Sous-Bois
93 Montreuil
93 Le Pré Saint-Gervais
93 Les Lilas
94 Maisons Alfort
94 Villeneuve Saint-Georges
94 Thiais
94 Créteil
94 Kremlin Bicêtre
95 Ermont


mise à jour 8.2.2008

listes d'union :
54 Vandoeuvre
54 Saulxures-les-Nancy
60 Mouy (PC-LO)

listes LO :
68 Ensisheim
38 Grenoble
87 Limoges
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Message par pelon » 06 Fév 2008, 17:15

a écrit :
Sin-le-Noble : militants communistes et Lutte ouvrière alliés contre Christiane Pezin
[Le 6/02 à 16:59]

Josyane Bridoux emmène une liste qui rassemble militants du PC et de LO. Point clé du programme : consulter les habitants avant de décider quoi que ce soit.
C’est à l’ancien domicile de l’ancien maire et député communiste, Henri-Martel, devenu un lieu de réunion, que Josyane Bridoux a présenté vendredi sa liste « Sin-le-Noble debout ». « Cette liste est une liste d’ouverture soutenue par le PCF », prend bien soin de préciser M me Bridoux. On y trouve en effet de nombreux adhérents au PC, et d’anciens élus dont Mme Bridoux mais aussi Thérèse Pernot. Les autres colistiers que l’on remarque sont quatre adhérents de Lutte ouvrière, dont Roger Marie, qui siège au conseil municipal, dans l’opposition naturellement.
Le programme de cette liste 100 % à gauche est relativement peu détaillé. « Il n’est pas question de faire un concours de promesses électorales » souligne Mme Bridoux. Cette réserve s’explique sans doute par le fait que Mme Bridoux sait fort bien qu’elle devra composer avec les autres listes de gauche au 2e tour - « Ce rassemblement avec les autres forces de gauche est acté » - et que le « vrai » programme sera établi à ce moment-là.
« Retrouver la démocratie »
La première des propositions avancées par « Sin-le-Noble debout » est l’instauration d’une « véritable démocratie en créant des lieux d’échange et de concertation pour discuter bien en amont des projets ville ou Communauté d’agglomération du Douaisis (CAD).
Christiane Pezin a bien fait des réunions mais pour y annoncer des décisions qui étaient déjà prises. » La seconde est de créer un service de médiation contre les incivilités, « et pas une police municipale, pas plus que des citoyens-relais ». Un propos qui s’explique par la présence de Jacky Maréchal, ancien commissaire responsable du Douaisis et promoteur des citoyens-relais, dans la liste de Mme Pezin.
On trouve ensuite la construction d’une médiathèque et l’engagement de redonner aux centres sociaux le financement nécessaire pour fonctionner. «  Christiane Pezin a coupé dans les subventions et les centres sociaux vivotent. » Même chose pour le centre communal d’action sociale, qui sera complété par une Maison de la solidarité. Le développement des transports à l’intérieur de la ville sera également étudié.
Mme Bridoux rappelle enfin les deux principaux points du programme de Christiane Pezin en 2001 : déménager l’usine de compostage et remplir la zone d’activités Desjardins. « L’usine de compostage est toujours là. Et la zone Desjardins va accueillir un golf qui va créer trois emplois… » De façon plus générale, « Sin-le-Noble debout » déplore la façon dont la ville est représentée au sein de la CAD. « Sin y est la 2e ville en population, mais n’est pas du tout respectée, sans zone d’activités pour y créer des emplois. »

Josyane Bridoux.- Mme Bridoux est bien connue des Sinois puisqu’elle a été élue trois fois, de 1983 à 2001, sur la liste du PC de Paulette Deblock. Elle a occupé chaque fois un poste d’adjointe, dont celui de 1re adjointe de 1989 à 2001. Elle a également été conseillère régionale communiste de 1992 à 2004.
Mme Bridoux est enseignante au collège de Lallaing. Cette femme âgée de 59 ans, mère de deux enfants, est également responsable du Secours populaire sinois.
La liste « Sin-le-Noble debout ».- Josyane Bridoux ; Daniel Poulain ; Cécile Demarécaux ; Pierre Olivier ; Marie-Françoise Louché ; Roger Marie ; Andrée Dumont ; Guillaume Krzykala ; Ghislaine Delcourt ; Thierry Masclet ; Souad Maati ; Benjamin Dupont ; Anne-Marie Miletto ; Robert Masclet ; Florence L’Hostis ; Dominique Sens ; Fatima Hadj Abdelkader ; Gilles Dupont ; Édith Kammel ; Maurice Wannepain ; Patricia Montassine ; Christophe Machlinski ; Henriette Mestdagh ; Bruno Agy ; Murielle Pollart ; Christophe Doisy ; Pascaline Belleverge, Edouard Escarbelt ; Annick Behague ; Jean-Jacques vanlooveren ; Thérèse Pernot ; Pascal Boudart ; Jacques Canfin.
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Message par pelon » 07 Fév 2008, 00:09

a écrit :
Organisme: Lutte Ouvrière  Lutte Ouvrière : Agenda d'Arlette Laguiller 

Pour soutenir les listes où LUTTE OUVRIERE se présente sur des listes en commun avec d'autres partis de gauche et celles où elle se présente sous l'étiquette LUTTE OUVRIERE, Arlette LAGUILLER, porte-parole de LUTTE OUVRIERE, participera à divers meetings et rencontres avec la presse, dont nous publions ci-dessous le calendrier provisoire.

Vendredi 22 février à LENS où elle participera à un meeting commun avec le PC, après un passage pour soutenir la liste commune avec le PS et le PC à VILLENEUVE D'ASCQ.

Samedi 23 février : Elle participera à STRASBOURG, à 14h15 à un point presse avec les têtes de liste et des représentants de la liste LUTTE OUVRIERE puis elle se rendra à MULHOUSE où à 17h15, elle participera à un point presse avec les têtes des listes LUTTE OUVRIERE présentées à Mulhouse et Ensisheim

Mardi 26 février : Elle participera à COMPIEGNE (Oise) à un meeting de soutien à une liste d'union PS- LO -Verts, soutenue par le PC

Mercredi 27 février : Après un point presse à GRENOBLE pour soutenir les listes LO de Grenoble et Echirolles, elle participera à LYON à un meeting de soutien aux listes LO de Lyon et aux listes communes de Vaulx-en-Velin, Vénissieux et Saint-Fons

Jeudi 28 février : Elle sera à LIMOGES pour un meeting de soutien à la liste LUTTE OUVRIERE


VENDREDI 29 FEVRIER, à PARIS A 20h30 A LA MUTUALITE
ARLETTE LAGUILLER PARTICIPERA AU MEETING DE SOUTIEN A TOUTES LES LISTES (listes d'union et listes LUTTE OUVRIERE) AUXQUELLES LUTTE OUVRIERE PARTICIPE EN ILE DE FRANCE

Le meeting sera précédé d'une conférence de presse à 19h45


Dimanche 2 mars : Arlette LAGUILLER sera à NANCY pour une conférence de presse de soutien à la liste LO de Nancy ainsi qu'aux listes d'union de Vandoeuvre et Saulxures-les-Nancy. Elle se rendra aussi à METZ où elle participera à 16 heures au meeting de soutien aux listes LO de Lorraine qui sera précédé d'une conférence de presse.

Mardi 4 mars : Arlette Laguiller sera à MERIGNAC pour participer à un meeting de soutien aux listes LO de Mérignac et Bordeaux.

Mercredi 5 mars, elle sera à CREIL (Oise) pour soutenir les listes LO de Creil et de Clermont de l'Oise ainsi que les listes d'union de Nogent-sur-Oise ( PS-PC-Verts et PRG -LO) ainsi que la liste de Mouy (PC-LO)

Jeudi 6 mars : elle participera à TOULOUSE à un meeting pour soutenir les listes LO de Toulouse et de Colomiers et d'autres villes de l'agglomération toulousaine..
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Message par pelon » 07 Fév 2008, 21:57

Rennes :

a écrit :
LO veut porter « la voix des plus faibles »
Raymond Madec et ses colistiers ont présenté hier leur programme. Le chef de file de Lutte Ouvrière veut faire entendre la voix de « la population la moins favorisée. »

Candidat pour la sixième fois de suite à l'élection municipale, Raymond Madec, figure du syndicalisme local et membre de Lutte Ouvrière, n'a pas changé d'un iota les fondements de son combat. Une fois encore, il se lance dans la bataille avec ses amis « pour faire entendre la voix de la population la moins favorisée, à une époque où le grand patronat décide de tout, ou presque ».

Pour l'infirmier du CHU, cette élection aura « valeur de test au niveau national, même si la droite veut nous persuader du contraire. La gauche espère profiter du discrédit du président de la République. Mais, droite comme gauche se sont succédé à la tête de l'État pour défendre les intérêts du grand capital. Mais sur le plan local, on fait tout de même une différence entre les deux. »

Raymond Madec rappelle, d'ailleurs, qu'il n'était pas opposé à une liste d'union. « On était prêt à s'allier avec le PS et le PC, mais ils ont estimé ne pas avoir besoin de nous. Alors, on y va seuls car il y a une attente. »

Et le candidat de LO de rappeler les soucis de PSA ou de La Barre Thomas, comme des symboles « des dérives du capitalisme. Ces usines sont rentables et, pourtant, on n'empêche pas les licenciements. Aucune municipalité ne peut suppléer aux carences de l'État, mais un maire et des élus peuvent se battre aux côtés des salariés pour défendre l'emploi et le pouvoir d'achat. Sans oublier le maintien des services publics qui reculent chaque année un peu plus. C'est le cas aussi à Rennes avec la gestion de l'eau ou encore les ordures. L'argent public ne doit pas servir à enrichir des sociétés privées. De grands groupes ont fait leur fortune sur le dos des communes. »

« Entrer au conseil municipal »

Ayant flirté avec la barre des 5 % en 2001, Raymond Madec espère porter les couleurs de son parti encore un peu plus haut. « Les conseillers municipaux sont, de tous les élus, ceux qui sont les moins éloignés de leurs électeurs. Mais la composition des conseils ne reflète que de très loin la diversité de l'électorat. C'est pourquoi il est important qu'il y ait des élus qui puissent réellement faire entendre la voix des plus faibles. »

Lutte Ouvrière veut faire de sa présence au conseil municipal un moyen pour « exiger du maire qu'il dénonce les décisions qui seraient contraires aux intérêts de la population laborieuse. Nous serons leurs yeux et leurs oreilles des classes populaires. Nous les informerons des choix qui seront faits, des raisons de ces choix. Et nous utiliserons notre mandat pour voir, avec la population, quels moyens il est possible de mettre en oeuvre pour lever ces obstacles. »

Raymond Madec et ses amis ne posent pas en opposant systématiques. Ils souhaitent s'impliquer car, selon eux, « la véritable démocratie consiste dans le fait que la population s'occupe elle-même de son sort et impose des choix aux autorités pour contrer tout ce qui, dans cette société basée sur le fric pour le fric, paralyse la vie communale et la vie de tous ».

Édouard REIS-CARONA.
Ouest-France
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Message par pelon » 07 Fév 2008, 22:05

a écrit :
Actualité Rennes
jeudi 07 février 2008

Les grands axes du programme de Lutte Ouvrière

Le logement

« Le niveau des salaires rend difficile l'accès aux logements qui pèse de plus en plus dans les budgets des familles. La rénovation et l'entretien des logements sociaux sont une priorité. Les choix de construction de nouveaux immeubles doivent être faits en fonction des besoins de la population et pas de l'appétit des promoteurs ! Rennes est une ville chère et bien des salariés sont amenés à habiter à 30 ou 40 km de leur lieu de travail. Il faut des logements de qualité accessibles à tous et en quantité suffisante. Cela implique bien sûr d'exiger que l'État finance bien plus qu'il ne le fait la construction de logements de qualité pour tous. »

Le transport

« Le développement des transports collectifs est essentiel. Mais ce n'est pas pour autant qu'il doit être confié à des groupes privés. Et si, pour des raisons techniques, une part d'activités leur est concédée, la collectivité doit exercer un contrôle d'une grande rigueur sur la gestion financière de ces groupes qui n'hésitent pas à prendre de gros bénéfices. »

L'éducation

« Nous sommes pour le développement d'un service public de l'éducation et pour que l'enseignement privé soit financé par des fonds privés. Il n'y a aucune raison que des groupes industriels mettent la main sur l'enseignement technique. L'enseignement primaire est déterminant. Cela veut dire un effectif suffisant pour que, dans les quartiers populaires, aucun enseignant n'ait à enseigner à des classes surchargées et qu'il puisse s'occuper individuellement des enfants qui le nécessitent. Cela implique bien sûr de s'opposer à la politique de fermeture de classes.

« Cet effort devrait commencer dès la maternelle. Très souvent, c'est dès le plus jeune âge qu'un enfant issu d'une famille pauvre et immigrée est handicapé pour la suite de ses études, voire pour toute la vie. »

L'économie

« L'intervention économique de la municipalité par la création de zones d'activité, la construction de bureaux, d'usines relais est trop souvent un cadeau à des groupes qui n'en ont pas besoin et qui se moquent des élus.

« PSA ne pouvait-il pas se payer la zone de la Touche Tizon ? Pourquoi Rennes Métropole s'est retrouvée avec les bureaux d'Alcatel sur les bras ? Que sait la municipalité des finances de l'usine de la Barre-Thomas qu'elle a décidé d'exonérer de la moitié de la taxe professionnelle en 2007 ?

« En tout état de cause, si la municipalité estime devoir engager des fonds publics, il faut, avec l'aide de la population, contrôler à quoi ils servent réellement. Et on verrait que, le plus souvent, ces aides ne servent pas à développer l'emploi mais à faire croître, au détriment des salariés, les profits des entreprises qui n'ont jamais été aussi élevés. »

L'eau et les ordures ménagères

« Les municipalités sont un marché particulièrement profitable pour les grands trusts. Si Vivendi ou la Lyonnaise des Eaux ont pu acheter à tour de bras, en France ou dans le monde, toutes les sociétés qu'elles pouvaient, d'abord dans le domaine du traitement de l'eau ou des déchets et ensuite dans celui de la communication et des télécommunications, elles le doivent en grande partie aux profits considérables réalisés sur le dos des municipalités et de leurs habitants.

Tout le monde reconnaît d'ailleurs que les sommes pompées dans les communes par ces marchands d'eau sont considérables. Il faut mettre fin à ce scandale. »

La santé

« Toutes les mesures prises depuis des décennies limitent l'accès aux soins du plus grand nombre. Elles représentent un retour en arrière grave pour la majorité de la population et dramatique pour les plus démunis. En 2006, les cliniques privées ont reçu 47 % de l'argent distribué par l'État, alors qu'elles ne soignent qu'un tiers des malades. Il faut absolument favoriser l'hôpital public par rapport aux cliniques privées et s'opposer la notion de rentabilité comptable pour les hôpitaux publics. Les interventions d'une municipalité au service de tous iraient systématiquement dans ce sens.

Dépendance et personnes âgées

« La mode est au maintien à domicile des personnes âgées. Cela ne peut être positif que si les moyens nécessaires sont dégagés et si les intéressés ont un véritable choix. Trop souvent, le maintien ou l'hospitalisation à domicile sont imposés faute de places dans les structures collectives. Et puis ces structures, qui font déjà cruellement défaut, coûtent cher aux familles, comparé au montant des retraites. Là aussi, il y a un marché pour des groupes privés. Ils appellent cela « l'or gris ». Il n'y a aucune raison de les laisser taxer les personnes âgées. Se battre pour la mise en place de davantage de structures publiques, est impératif. »

Ouest-France
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Message par shadoko » 09 Fév 2008, 15:49

Rennes :

a écrit :
Ouest-France, samedi 9 février

Raymond Madec présente la liste Lutte Ouvrière

Parti le dernier en campagne, Raymond Madec est le premier à présenter sa liste. Cela s'est passé hier à la maison de quartier de Villejean. Au même endroit qu'il y a sept ans... Le militant de Lutte Ouvrière, qui avait obtenu 4,97 % des voix lors des dernières municipales, n'a eu aucun mal à coucher 61 noms sur la feuille.

Candidat depuis 1977, il peut compter sur une solide base composée « d'ouvriers, d'employés d'usines, de différentes entreprises, mais aussi des personnels hospitaliers, des fonctionnaires, des enseignants, des étudiants et des retraités, énumère le chef de file. Nos candidats sont à l'image du monde du travail et beaucoup militent dans les syndicats de leurs entreprises ».

30 de ces 61 personnes étaient déjà sur la liste Lutte Ouvrière en 2001, soit un renouvellement de 50 %. La moyenne d'âge est de 45 ans, avec le plus jeune qui a 19 ans (David Assef-Avellon), et le doyen qui a 82 ans (Henri Debono). « On retrouve également tous les quartiers de la ville, et notamment les plus populaires. Le centre-ville n'est pas oublié, avec surtout des étudiants », explique Raymond Madec qui aura pour numéro 2 Valérie Hamon, porte-parole de LO pour la région Bretagne, et que beaucoup voient succéder un jour à Arlette Laguiller au niveau national.

On retrouve aussi des militants de la première heure comme Jean-Pierre Gaudin, présent depuis 1983. « Il y a une fidélité militante car les luttes ne sont pas prêtes de s'éteindre. Il y a de plus en plus besoin de mobilisation. Quand on voit encore l'actualité à La Barre-Thomas cette semaine, on se dit qu'on est bien à notre place dans ce scrutin. »

La répartition par quartiers. Blosne (9), Villejean (9), Centre (8), Bréquigny (7), Maurepas (5), Sud gare (5), Longs-Champs (3), Bourg L'Évêque (3), Moulin-du-Comte (2), La Touche (2), Vern (2), Poterie (1), Thabor (1), Jeanne d'Arc (1), La Bellangerais (1), Nord-Saint-Martin (1), Francisco-Ferrer (1).

Edouard Reis-Carona.
shadoko
 
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Inscription : 17 Juin 2004, 19:35

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