(Vérié @ mercredi 13 février 2008 à 08:53 a écrit :1) les travailleurs ne se reconnaissent plus dans le PS comme dans un parti qui défendrait leurs interets - il ne le prétend d'ailleurs pas.
2) Je reprend à nouveau l'exemple de mon quartier. Sur le 19ème, il y a une unité d'action locale entre le PC, les différentes variétés de gauchistes, des associations etc depuis... la première guerre du Golfe. Tout le monde s'entend très bien, les relations sont vraiment fraternelles en dépit de quelques pinaillages sans conséquences sur le contenu des tracts, et cette unité a été assez efficace récemment sur des questions de lutte pour le relogement d'expulsés et contre le CPE. Mais, à part un membre du PRS (fraction de gauche du PS), on ne voit jamais les gens du PS, en dépit de tous les efforts déployés par certains droitiers de la LCR. Ou plutot si, on les voit : en face de nous ! Ils viennent avec leurs élus pour essayer de démobiliser les mal logés, de les convaincre d'évacuer un gymnase qu'ils avaient occupé et d'accepter des relogements bidon. Un matin, ils ont ramené Cambadelis pour faire un discours etc.
1° Et les travailleurs se reconnaissent en qui?
La question est mal posé c'est tout.
On va pas recommencer une discussion qui n'en est pas une, opposant ceux qui défendent ceux qui essayent de faire quelque chose malgrès tout, de faire un pas en avant ou d'acquérir un petit point d'appui pour faire ce pas ou de se relier à un milieu un peu plus large à ceux qui confondent routine et frilosité avec rigueur et fidélité.
2)Voilà, bien ce qui ne faut pas faire, "une maison de retraite" où le vieux stal, le vieux soc, le viel anar, le vieux troskar se supportent pour ne pas être tout seul et font un petit tour au marché avec des papiers dans les mains, avec eux il y a quelques jeunes des assistants de vie (militante).
Par contre plus sérieux faire ou laisser croire à ces jeunes que c'est ça le mouvement, l'unité, que c'est ça militer, ç'est pas bien.