manger des animaux clonés

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par canardos » 17 Jan 2008, 18:06

pas exactement

Les télomères sont des structures d'ADN situées à l'extrémité des chromosomes. Elles correspondant à des séquences répétées de type TTAGGG. Cette séquence se retrouve presque à l'identique de la levure à l'homme.

A chaque division cellulaire, on observe un raccourcissement de la taille des télomères de tous les chromosomes jusqu'à un seuil signant la sénescence. On considère aujourd'hui que la taille des télomères prédéfinit le nombre de division qu'une cellule peut faire. Lorsque le télomère est trop court elle ne peut plus se diviser. La cellule a ainsi acquit le caractère de mortalité programmée ou apoptose.

La télomérase esr une enzyme formée d'ARN matriciel dont la sous composante protéique possède une activité transcriptase inverse : la télomérase est capable d'ajouter des séquences (TTAGGG) a l'extrémité des chromosomes. Ainsi, les cellules bénéficiant de cette enzyme peuvent réparer les séquences terminales et continuer à de diviser indéfiniment et devenir "immortelles".

La brebis Dolly, clonée à partir d'un noyau vieux de 6 ans avait conservé l'horloge biologique de l'organisme donneur. Les cellules de la "jeune" Dolly avaient l'âge de "sa mère"....
Les télomères qui gère la durée de vie des cellules étaient restés plus courts que ceux d'une brebis de même âge.

Par contre les agneaux auxquels Dolly avait donné naissance possédaient des télomères de taille normale et donc une esperance de vie normale.

Or les animaux clonés sont destinés à la reproduction. Leur descendance n'a aucun problème

De plus les techniques de clonage se sont améliorés depuis Dolly et cette question est maintenant résolue

A la différence de Dolly, les 6 veaux clonés par l'équipe de cherheurs (Robert Lanza de la Société Advanced Cell Technology du Massachusetts) a utilié des fibroblastes agés qui ne disposaient plus que d'un potentiel de quelques divisions - càd avec des télomères trés raccourcis .

Hors dans ce cas le clonage a allongé les télomères qui sont ainsi devenus non seulement plus long que ceux de l'organisme donneur mais également plus longs que ceux de veaux nouveau-nés.

Le potentiel de division des cellules s'est trouvé ainsi augmenté passant de environ 4 cycles de division (fibroblastes originels) pour 90 cycles de division
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Message par canardos » 18 Jan 2008, 11:08

voila un lien vers le rapport de l'U. S. Food and Drug Administration (FDA) à télécharger.

Animal Cloning: A Risk Assessment - FINAL

canardos
 
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Message par canardos » 15 Fév 2008, 14:58

a écrit :

[center]Les aliments d'animaux clonés pas au menu avant très longtemps [/center]

Par Jean-Louis SANTINI  - Vendredi 15 février 2008 BOSTON (AFP) -

Les produits provenant d'animaux clonés ne seront pas mis au menu dans des délais prévisibles car leurs coûts resteront exorbitants encore longtemps, se sont accordés à dire jeudi des experts.

"Je ne crois pas qu'il soit réaliste de penser que les aliments provenant de bétail cloné seront disponibles en Amérique comme en Europe durant le cours de notre vie, simplement parce que le coût pour produire un clone destiné à la production alimentaire est trop élevé (13.500 dollars en moyenne) et le restera longtemps", a affirmé Patrick Cunningham, professeur de génétique animale à l'Université de Dublin (Irlande).

"Même avec une amélioration attendue des technologies émergentes, je ne vois pas le clonage d'animal progresser au point où il serait compétitif avec les moyens de reproduction actuelle", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse en marge de la conférence annuelle de l'Association américaine pour la promotion de la science (AAAS) qui s'ouvre jeudi à Boston (Massachusetts, nord est).

Mark Walton, PDG de ViaGen, une des quelques sociétés de clonage animal aux Etats-Unis a expliqué pour sa part que "le clonage était en fait la dernière technologie de reproduction pour l'élevage, la plus avancée, car la seule permettant à un éleveur de reproduire la copie exacte d'un animal" ayant des qualités exceptionnelles.

Quant aux descendants d'un animal cloné, toutes les études de risques faites aux Etats-Unis comme en Europe montrent "qu'il est difficile de trouver une raison sanitaire pour ne pas les consommer", a souligné M. Walton.

La FDA, l'agence américaine de réglementation des produits alimentaires et des pharmaceutiques tout comme son homogue européenne, a autorisé en janvier la commercialisation des produits provenant d'animaux clonés et de leur progéniture après plusieurs années d'analyses et d'études.

Selon Mark Walton le clonage devrait accélérer l'amélioration génétique du cheptel pour, par exemple, faire naître des bovins ou des porcs ayant un besoin réduit d'aliments pour produire un kilogramme de protéine.

L'effet serait aussi favorable pour l'environnement en requerrant moins d'eau pour l'élevage. "Cette technologie a ainsi un effet positif direct pour le consommateur", a-t-il ajouté.

Patrick Cunningham s'est dit "moins optimiste" sur le potentiel du clonage pour faire passer à la vitesse supérieure l'amélioration génétique du cheptel se traduisant par une plus grande efficacité de la production et une qualité plus élevée de la viande et des laitages produits.

Les techniques actuelles comme l'insémination artificielle ou le transfert d'embryon permettent aisément de reproduire la progéniture d'animaux ayant des qualités génétiques exceptionnelles et "je ne vois pas ce que le clonage pourrait faire de plus", selon lui.

En revanche, le clonage pourrait représenter un grand potentiel en étant couplé avec les technologies de modification génétique qui évoluent très vite, a expliqué M. Cunningham.

"Ceci est à l'horizon (...) mais porte aussi le débat à un autre niveau", a-t-il jugé, notant la polémique passionnée en Europe sur le maïs transgénique.

Aux Etats-Unis il n'est pas en principe illégal dans l'état actuel de la législation de commercialiser un animal transgénique et sa viande.

Mais Patrick Cunningham relève qu'il faudra "de nombreuses années" avant de voir du bétail transgénique sur le marché.

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Message par jeug » 15 Fév 2008, 16:03

Et, à manger de la viande de descendants de reproducteurs clônés, ne risque-t-on pas de se veillir prématurément l'estomac ?
Simple principe de précaution ... :roll:
jeug
 
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Message par canardos » 15 Fév 2008, 16:12

il paraitrait meme que rien que de penser à ça, cela ferait vieillir prématurément les neurones....

enfin, moi ce qu' j'en dis, c'est un simple principe de précaution, jeug....mais fais gaffe... :D
canardos
 
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