CITATION (wolf @ mardi 17 juin 2003, 18:02)... c'est un jeu de bonneteau, ce que tu fais?
"sous un de ces trois slogans il y a une revendication transitoire... elle est là... elle est ici... approchez messieurs-dames, trouvez là!"
Le "partage équitable", c'est la négation de ce que signifient les revendications de transition.
D'ailleurs, votre choix soigneusement pesé de "réquisition" et non "expropriation" relève de la même logique.[/quote]
Ben dis ce que tu penses clairement au lieu de tourner autour du pot. Tes allusions sont un peu pénibles.
LO est un vilain parti réformiste ? Le ridicule ne tuant pas, tu peux sans crainte l'affirmer ici. Mais tu es bien (vous êtes bien à CPS ?) le seul a le croire. Ou a essayer de s'en convaincre.
En tout cas ta méthode est assez amusante. Les bouts de phrases mal assimilées y ont plus d'importance que le sens général. Pourquoi pas après tout. Quand on en est à penser que le PS est un parti ouvrier, on peut tout se permettre.
Il vous faudrait peut être un peu plus de modestie dans vos critiques. Nos revendications ne sont pas parfaites ? Très bien, mais qu'avait vous été capable de faire pour populariser les idées communistes chez les travailleurs vous-même ? Si votre problème est la pureté d'un mot d'ordre, vous trouverez toujours quelque chose à redire. Notre problème est de nous faire comprendre par un grand nombre de travailleurs. Et pour l'instant, en partant d'une poignée de militants quand l'OCI en comptait des milliers, on peut dire qu'on a un peu avancé, même si cela reste microscopique en comparaisons de nos buts.
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Arlette apporte la contradiction à Hollande
par pelon » 17 Juin 2003, 16:54
On ne saurait mieux répondre à ceux qui nous demandent "et pourquoi n'êtes-vous pas, vous les révolutionnaires, dans la même organisation" que par une lecture des échanges sur le forum.
Vous imaginez ce que serait notre organisation avec de tels débats hors du monde réel.
Oui, ce forum est intéressant à ce titre : nous percevons le rapport de force et le niveau de conscience de manière très éloignée des autres groupes. Que chacun mène sa politique.
Une unité organisationnelle nous conduirait à une paralysie complète. J'en suis convaincu depuis longtemps.
Vous imaginez ce que serait notre organisation avec de tels débats hors du monde réel.
Oui, ce forum est intéressant à ce titre : nous percevons le rapport de force et le niveau de conscience de manière très éloignée des autres groupes. Que chacun mène sa politique.
Une unité organisationnelle nous conduirait à une paralysie complète. J'en suis convaincu depuis longtemps.
- pelon
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par pelon » 17 Juin 2003, 17:08
CITATION (wolf @ mardi 17 juin 2003, 17:55)
Pourquoi s'arrête-t-il en si bon chemin et ne nous dit-il pas où est la différence? Et pourquoi ce choix?[/quote]
Parce que CITATION
Il faut aider les masses, dans le processus de leurs luttes quotidiennes, à trouver le pont entre leurs revendications actuelles et le programme de la révolution socialiste. Ce pont doit consister en un système de REVENDICATIONS TRANSITOIRES, partant des conditions actuelles et de la conscience actuelle de larges couches de la classe ouvrière et conduisant invariablement à une seule et même conclusion : la conquête du pouvoir par le prolétariat.[/quote]
En 1938, dans le Programme de Transition Trotsky ne disait pas la même chose qu'en 1917 et il n'aurait pas dit non plus la même chose en 2003...car il faut partir des conditions actuelles de et de la conscience actuelle de larges couches du prolétariat. Cela ne l'empêchait pas d'avoir le même objectif, celui de la révolution sociale.
Nous pensons donc que nous raisonnons comme Trotsky n'en déplaise aux de CPS.
Pourquoi s'arrête-t-il en si bon chemin et ne nous dit-il pas où est la différence? Et pourquoi ce choix?[/quote]
Parce que CITATION
Il faut aider les masses, dans le processus de leurs luttes quotidiennes, à trouver le pont entre leurs revendications actuelles et le programme de la révolution socialiste. Ce pont doit consister en un système de REVENDICATIONS TRANSITOIRES, partant des conditions actuelles et de la conscience actuelle de larges couches de la classe ouvrière et conduisant invariablement à une seule et même conclusion : la conquête du pouvoir par le prolétariat.[/quote]
En 1938, dans le Programme de Transition Trotsky ne disait pas la même chose qu'en 1917 et il n'aurait pas dit non plus la même chose en 2003...car il faut partir des conditions actuelles de et de la conscience actuelle de larges couches du prolétariat. Cela ne l'empêchait pas d'avoir le même objectif, celui de la révolution sociale.
Nous pensons donc que nous raisonnons comme Trotsky n'en déplaise aux de CPS.
- pelon
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par faupatronim » 17 Juin 2003, 17:20
CITATION (wolf @ mardi 17 juin 2003, 19:14)Encore une fois, pour éviter la confusion, je suggère qu'on laisse de côté sur ce fil la politique de front unique. Pourquoi "réquisitions" et pas expropriation?[/quote]
Parce que la plupart des gens ne comprennent pas l'expropriation de la classe capitaliste "en général". Par contre ils comprennent mieux le fait de punir les patrons qui ont un comportement plus choquant que la moyenne. C'est en se servant de ce biais que nous popularisons qu'il faut s'en prendre à la propriété privée des moyens de production.
Voici un extrait de la brochure "Qui êtes vous Lutte Ouvrière ?" qui développe ce point :
CITATION Plusieurs fois dans la vie du pays, des gouvernements ont nationalisé de très grandes entreprises. Il est vrai qu'ils n'ont pas exproprié leurs propriétaires et qu'ils les ont dédommagés. Ils leur ont pourtant ôté cette puissance économique que représentait à l'époque la production d'énergie comme les charbonnages, l'électricité ou le gaz, ou un certain nombre de compagnies pétrolières, les chemins de fer, une partie des transports maritimes, des grandes banques.
Tout cela parce que, lorsque cela s'est produit surtout, en 1946 avec De Gaulle et en 1981 avec Mitterrand, l'Etat devait empêcher une fraction de la bourgeoisie de sacrifier les intérêts de l'ensemble de la classe bourgeoise aux intérêts de quelques uns. C'était en quelque sorte pour mettre de l'ordre dans la gabegie capitaliste.
Et aujourd'hui on ne pourrait pas sacrifier les intérêts de quelques uns à la défense du monde du travail, aux intérêts de ces villes et de ces régions qu'on appauvrit, voire qu'on désertifie, c'est-à-dire aux intérêts de la majorité de la population?
Mais si, on le pourrait et surtout on le devrait car c'est absolument indispensable pour éviter pire !
Mais surtout, on doit même les exproprier sans rachat ni indemnité. En effet ils ont gagné et mis de côté, depuis des années, cent fois, mille fois la valeur de leur entreprise.
Si certains grands groupes peuvent fermer des usines entières comme on ferme son réfrigérateur, c'est bien parce que la valeur d'une usine n'est rien par rapport à ce qu'ils possèdent par ailleurs.
Il faut empêcher ces gens-là, qui menacent le salut public, de nuire et pour cela leur arracher une partie de leur puissance économique. C'est pourquoi il faut réquisitionner leurs avoirs, sans rachat et sans indemnités.[/quote]
Parce que la plupart des gens ne comprennent pas l'expropriation de la classe capitaliste "en général". Par contre ils comprennent mieux le fait de punir les patrons qui ont un comportement plus choquant que la moyenne. C'est en se servant de ce biais que nous popularisons qu'il faut s'en prendre à la propriété privée des moyens de production.
Voici un extrait de la brochure "Qui êtes vous Lutte Ouvrière ?" qui développe ce point :
CITATION Plusieurs fois dans la vie du pays, des gouvernements ont nationalisé de très grandes entreprises. Il est vrai qu'ils n'ont pas exproprié leurs propriétaires et qu'ils les ont dédommagés. Ils leur ont pourtant ôté cette puissance économique que représentait à l'époque la production d'énergie comme les charbonnages, l'électricité ou le gaz, ou un certain nombre de compagnies pétrolières, les chemins de fer, une partie des transports maritimes, des grandes banques.
Tout cela parce que, lorsque cela s'est produit surtout, en 1946 avec De Gaulle et en 1981 avec Mitterrand, l'Etat devait empêcher une fraction de la bourgeoisie de sacrifier les intérêts de l'ensemble de la classe bourgeoise aux intérêts de quelques uns. C'était en quelque sorte pour mettre de l'ordre dans la gabegie capitaliste.
Et aujourd'hui on ne pourrait pas sacrifier les intérêts de quelques uns à la défense du monde du travail, aux intérêts de ces villes et de ces régions qu'on appauvrit, voire qu'on désertifie, c'est-à-dire aux intérêts de la majorité de la population?
Mais si, on le pourrait et surtout on le devrait car c'est absolument indispensable pour éviter pire !
Mais surtout, on doit même les exproprier sans rachat ni indemnité. En effet ils ont gagné et mis de côté, depuis des années, cent fois, mille fois la valeur de leur entreprise.
Si certains grands groupes peuvent fermer des usines entières comme on ferme son réfrigérateur, c'est bien parce que la valeur d'une usine n'est rien par rapport à ce qu'ils possèdent par ailleurs.
Il faut empêcher ces gens-là, qui menacent le salut public, de nuire et pour cela leur arracher une partie de leur puissance économique. C'est pourquoi il faut réquisitionner leurs avoirs, sans rachat et sans indemnités.[/quote]
- faupatronim
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