Enquête accablante sur le leader des OGM, Monsanto

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par irène » 06 Mars 2008, 21:07

on peut peut être se poser la question des semences qui -si j'ai compris- ne peuvent pas être réutilisées et des brevets ?
Sur france inter, j'ai entendu que cette enquête avait été menée en utilisant des informations qui se trouvent sur internet, ça m'a fait tiquer, apparemment pas arte ni atac
irène
 
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Message par canardos » 14 Mars 2008, 09:53

Pour ceux qui ont vu le "docu" d'Arte, je voudrais revenir sur deux affaires présentée dans l'émission, l'affaire Chapela, avec une eventuelle "contamination" du mais local mexicain par croisement avec un mais transgenique et l'affaire Pusztai le toxicologue sanctionné apres avoir évoqué la toxicité d'une pomme de terre GM.

L'affaire Chapela d'abord:

Il y a eu toute une polémique scientifique sur la méthode employée par Quist et Chapela ( Transgenic Research P. Christou vol. 11, février 2002, pp. 3-5.et Nature Metz et Ftterer 2002, Kaplinsky et al. 2002).

Mais au dela de cette polémique technique, force est de constater que Les échantillons utilisés par Quist et Chapela, qui seuls permettaient de revenir aux champs de mais de l'Oaxaca à l'automne 2000 n'ont jamais été accessibles aux autres chercheurs. Le Centre international pour l'amélioration du mais et du blé (CIMMYT), situé au Mexique, a accusé Chapela de ne pas vouloir prêter ses échantillons pour permettre de nouveaux tests. Celui-ci a expliqué au journaliste S. Jaffe [2003] que ses échantillons sont de taille trop réduite, et que l'absence de financements ne lui ont pas permis de faire d'autres allers-retours entre Berkeley et le Mexique. Et sur les seuls échantillons qu'il détient, prélevés dans l'Oaxaca mais en 1999 et 2001, le CIMMYT constate qu'il n'a pu retrouver les mêmes résultats (Hodgson op. cit., Bailey [2002]). Or, selon la norme de scepticisme organisé partagée par la communauté scientifique (Merton [1973]), des résultats non reproductibles doivent être disqualifiés, et même des chercheurs qui s'avouaient non surpris par la possibilité d'un transfert de gènes remettent maintenant en doute la véracité de cette découverte (Butler [2002]).

En tout état de causel'étude menée par S. Ortiz-Garcia et al. [2005], publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), une revue scientifique universitaire notoirement reconnue constate l'absence de transgène dans 153 000 semences provenant de 125 champs de l'Oaxaca en 2003 et 2004, . Ainsi, selon les auteurs, la première découverte de Quist et Chapela (le transfert de transgènes vers le mais sauvage) n'est plus d'actualité et la seconde découverte (l'introgression complexe et le réarrangement du transgène dans le génome du mais) est infirmée indirectement puisque le transgène aurait alors du subsister et non disparaitre quelques années plus tard. Le résultat est d'autant plus important qu'Ortiz-Garcia travaille au sein de l'Institut national d'écologie mexicain, qui avait confirmé les résultats de Quist et Chapela dans les premiers moments de la controverse. Interrogés par la journaliste E. Marris un des auteurs reconnat même qu'ils étaient convaincus de confirmer les résultats de Quist et Chapela.

quand à la répression contre Chapela qui aurait été selon lui la conséquence de sa découverte elle se résume à ceci. Depuis 3 ans, celui-ci avait demandé sa promotion en professeur associé permanent (tenure), qui lui était refusée par le doyen de l'Université de Californie Berkeley, et ce malgré les avis favorables des comités de l'université. Chapela a manifeste alors en public arguant notamment que des membres de l'université pro-industrie l'ont défavorisé, et a obtenu l'extension d'un an de sa charge et l'engagement du doyen d'être traité "équitablement . Son cas a été alors réexaminé par un nouveau comité, de plus haut niveau, qui a conseilée au nouveau doyen d'accorder la tenure à Chapela.

Y-a-t-il eu pression? peut-etre, on a aucune preuve, mais si c'est vrai elle n'a finalement pas abouti, Monsanto n'est pas tout puissant.

enfin, la "contamination" constatée en 2000, si il y a eu contamination, pourrait tres bien ne rien avoir à voir avec des risques de croisement accidentels, mais plutot avec ce qui s'est passé en Inde avec le coton trangenique Bt.

voir le fil:

les paysans indiens et le coton Bt - les pousse-t-il au suicide?

L'affaire Pusztai

j'en viens maintenant à la deuxième affaire évoquée dans le reportage sur Arte, l'affaire Pusztai, ce toxicologue écossais qui aurait été sanctionné par son université apres avoir dénoncé publiquement la toxicité d'une pomme de terre GM.

sur le site "Plantes génétiquement modifiées" de l'université de Lausanne

Plantes génétiquement modifiées

site sous la responsablité de Jean-Pierre Zrd, professeur honoraire, Département de Biologie Moléculaire Végétale

on trouve cet excellent article qui résume de façon objective cette affaire en expliquant les erreurs de Pusztai et les raisons de sa mise à la retraite d'office, qui tiennent plus à la déontologie et à l'éthique universitaire qu'aux pressions de Monsanto:

a écrit :

[center]Variations végétales et polémiques humaines:[/center]

Introduction

Le lobby anti-OGM répand depuis plusieurs années la rumeur selon laquelle, les nouvelles variétés végétales obtenues par transgenèse (OGM – PGM) présenteraient un risque qui leur est propre et entièrement nouveau pour la santé humaine. La constatation que depuis plus de dix ans d’utilisation des OGM dans l’alimentation humaine aucun effet n’ait été observé et que l’affirmation ne repose sur aucune base scientifique sérieuse, est réfutée à l’aide d’arguments développés à partir d’une ancienne controverse connue comme  L’affaire Pusztai .

L’affaire Pusztai

L’historique

Le Dr. Arpad Pusztai est un chercheur réputé dans le domaine des lectines, protéines végétales présentes dans notre alimentation, en particulier chez les légumineuses, les céréales et les pommes de terre ; il est l’auteur de plusieurs centaines de publications et, au moment ou l’affaire éclate, travaille depuis plus de 35 ans au fameux  Rowett Institute  situé à Aberdeen en Ecosse.

Le 10 aot 1998, le Dr. Pusztai est interviewé dans une émission de la télévision britannique intitulée  World in Action . Il fait alors une déclaration qui va fournir aux opposants aux OGM les arguments qui manquaient à leur campagne, pour affirmer que les plantes transgéniques présentent un danger pour la santé publique, danger nouveau, inconnu et directement lié à la technologie OGM.

Devant les caméras, le Dr. Pusztai parle de ses expériences de nutrition : les rats de laboratoire qui mangent des pommes de terre transgéniques montrent une dépression du système immunitaire et un retard de croissance. Il ajoute que, au vu de ces résultats, il trouve inadmissible que l’on utilise des OGM dans l’alimentation humaine, qu’il y a danger, et que l’on a pris le consommateur comme cobaye.

Le scandale est immédiat et ce reportage est repris par tous les grands media. Les producteurs de semence OGM (Monsanto – Syngenta) sont accusés de faire passer leur profit avant toute autre considération, les autorités de contrôle de ne pas faire leur travail et les chercheurs qui travaillent dans le domaine des OGM de ne pas oser s’exprimer publiquement sous la pression des firmes multinationale.

Le Dr. Arpad Pusztai est suspendu de ses fonctions au  Rowett Institute , pour avoir failli au devoir de réserve et il lui est fait défense de s’exprimer en public sur cette affaire. Un comité ad hoc est constitué qui, en octobre de la même année, rend son verdict après avoir examiné les cahiers de laboratoire et autres documents à disposition ; ce verdict conclut qu’aucune des données expérimentales du Dr. Pusztai ne confirme les affirmations faites à la télévision.

Ce rapport ne calme pas la controverse, bien au contraire. Des scientifiques qui connaissaient le Dr. Pusztai lui apportent leur soutient estimant qu’on ne peut accuser leur collègue de malversation scientifique. En 1999, la plus haute instance scientifique anglaise, la  British Royal Society  se penche sur le dossier avec l’aide de six experts indépendants et ses conclusions sont sans appel : les expériences du Dr. Pusztai sont mal conçues, les méthodes statistiques employées inadéquates et enfin les résultats inconsistants. Le comité propose que les expériences soient répétées en suivant ses conseils.

En réponse, le Dr. Pusztai et son collègue publient alors leurs résultats dans le journal médical anglais  The Lancet . L’éditeur, fortement critiqué pour avoir publié un travail scientifiquement indéfendable, se retranche derrière l’argument du bien public : étant donné l’ampleur de la controverse, autant que tout un chacun ait accès à ces résultats. L’éditorial est cependant un exemple d’attaque en règle contre les OGM. Tous les poncifs y figurent :  Le motif des promoteurs (des OGM) est le profit, non l’altruisme  ou encore  …au lieu de pouvoir conserver des semences pour l’année suivante … les agriculteurs doivent retourner chez le fournisseur … , etc. .

L’erreur du docteur Pusztai

Rappelons d’abord le contexte de cette recherche. Spécialiste renommé des lectines, le Dr. Pusztai décide de tester les propriétés nutritionnelles une nouvelle variété de pomme de terre transgénique. Cette nouvelle variété exprime un gène de la lectine GNA (provenant de la perce-neige – Galanthus nivalis A). La protéine GNA est connue pour ses propriétés insecticides relativement spécifiques, comme la protéine Bt, elle peut donc être utilisée pour créer des variétés végétales résistantes à certains insectes nuisibles. Comme dans tout processus de développement d’un OGM, la nouvelle variété est soumise à des tests de toxicité extrêmement stricts. Le Dr. Pusztai sait de sa propre expérience que la lectine GNA ne présente aucune toxicité pour les rats. Mais qu’en est-il de la plante transgénique qui contient cette protéine ?

Le Dr. Pusztai nourrit donc ses rats avec des pommes de terre transgéniques (cuites ou crues) contenant la protéine GNA ; comme contrôle il utilise des pommes de terre non-transgéniques assaisonnées de la protéine GNA purifiée qui, rappelons le, n’est pas toxique. Les résultats sont inattendus : les pommes de terre OGM causent des problèmes aux rats, problèmes qui n’apparaissent pas dans le contrôle non-OGM. La conclusion est évidente pour le Dr. Pusztai: c’est la technologie OGM qui provoque des changements dans les pommes de terre. Il se révèle très rapidement que le Dr. Pusztai a commis une erreur grave d’interprétation de ses résultats et qu’il a conclu trop rapidement, sans examiner toutes les faces du problème.

Les variations végétales.

Quelle est donc la face ignorée du problème et quelle erreur a donc commis Pusztai pour en arriver à ces conclusions alarmistes ? Les effets observés sur les rats par le Dr. Pusztai sont très faibles et à la limite de la validité statistique ; de plus, le concept de l’expérience trahi une méconnaissance de la biologie et de la génétique de la pomme de terre et des végétaux en général. Rappelons ici, à sa décharge, que le Dr. Pusztai est d’abord un biochimiste, nutritionniste, sans aucune expérience de la biologie et de la sélection végétale.

Le Dr. Pusztai ne tient effectivement pas compte dans la conception de son expérience d’un fait pourtant bien connu de tous les généticiens et sélectionneurs de végétaux à savoir l’importance des variations à l’intérieur d’une même espèce, c'est-à-dire entre se qu’on appelle les  cultivars . Des expériences de nutrition du rat de laboratoire faites sur plusieurs plantes cultivées non-OGM montrent que les variations entre cultivars sont plus grandes que les variations entre OGM et non-OGM. Lorsque l’on examine des variétés commerciales de pommes de terre non-OGM disponibles sur le marché on trouve que certaines d’entre elles provoquent chez les rats de laboratoire des lésions de même type voir plus importantes que celles observées par le Dr. Pusztai. Ces variations peuvent bien entendu aussi exister entre les différentes lignées de pomme de terre OGM.

Depuis des millénaires les hommes consomment le tubercule et rien ne laisse supposer un effet toxique lors d’une utilisation normale bien que celui contienne des substances potentiellement dangereuses comme des alcalodes (solanine) et des lectines. Aujourd’hui toutes les variétés OGM sont analysées et comparées à plusieurs variétés non-OGM, ceci pour leur composition chimique et pour leurs effets sur des animaux de laboratoire. Paradoxalement aujourd’hui, nous prendrions moins de risque avec notre santé en consommant une pomme de terre OGM qu’une quelconque des variétés traditionnelles disponibles sur le marché. La  British Royal Society  a d’ailleurs recommandé récemment que l’on teste toutes les nouvelles variétés végétales destinées à la nutrition humaines, fussent-elles OGM ou non-OGM.

Conclusions

Cette affaire révèle les conséquences désastreuses de la polémique qui règne dans le domaine des OGM. Le Dr. Pusztai a commis une maladresse assez commune chez les scientifiques, celle de parler de ses résultats avant de les avoir confrontés à la critique. Dans la plupart des cas ce genre d’excès n’a pas de conséquence ni pour le scientifique concerné ni pour la société. Dans le cas de du Dr. Pusztai, tout ceci aboutit à la mise à l’écart d’un scientifique de valeur et à l’alimentation d’une controverse stérile. Si nous cherchons les côtés positifs à cette affaire, c’est qu’elle a mis en évidence une fois encore l’insuffisance des collaborations interdisciplinaires. Un nutritionniste de renom qui ne prend pas la peine de soumettre ses résultats à un généticien des plantes et des les analyser soigneusement et c’est  L’Affaire Pusztai .

le lien vers l'article

canardos
 
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Message par satanas » 14 Mars 2008, 15:08

(txi @ jeudi 6 mars 2008 à 15:25 a écrit : décidemment, entre le film de Monsanto, l'émission sur le paranormal, et le créationnsime, Arte est vraiment un repaire....
Le plus gênant, pour MM Robin, c'est qaund même l'affaire des yeux volés :

a écrit :Un reportage sous le feu de la critique :

DES médecins colombiens de l'hopital Salazar-de-Villeta, se sont-ils ou non livrés
à un trafic d'organes portant sur les yeux ? Oui, affirmait-on dans un reportage -
intitulé « Voleurs d'yeux » - de la journaliste Marie-Monique Robin, produit par
l'agence Capa, qui a été couronné en mai 1995 par le prix Albert-Londres
(investigations journalistiques) pour l'audiovisuel. On y traitait notamment du
cas de Wensi Jaison Cruz Vargas, un enfant âgé de cinq mois à l'époque, qui
aurait été victime, dans cet hôpital, d'une ablation des yeux dans l'unique but de
récupérer ses cornées pour les greffer. L'enquête était corroborée par le
témoignage de la mère de Jaison affirmant que l'on avait « volé les yeux » de
son enfant.
L'établissement et les médecins incriminés avaient démenti. Et demandé à trois
spécialistes français internationalement reconnus - les professeurs Gilles Renard
(service d'ophtamologie de l'Hôtel-Dieu de Paris), Marc Gentilini (maladies
infectieuses et tropicales à la Pitié-Salpêtrière) et Alain Fischer (immunopédiatrie
à l'hôpital Necker-Enfants malades) - de procéder à un examen médical de
l'enfant, aujourd'hui âgé de douze ans. Il a eu lieu le 3 août dernier et « le
Monde », dans son édition daté d'aujourd'hui, en révèle les conclusions.
Elles sont formelles : « Il n'y a pas eu de vol des yeux de cet enfant », est-il écrit
dans le rapport des trois professeurs. « On peut affirmer avec certitude,
précisent-ils, que l'enfant que nous avons examiné possède toujours ses globes
oculaires et que ceux-ci n'ont donc été enlevés à aucun moment de sa
maladie. » Cette maladie, une kératite bilatérale sévère avec ulcération profonde
de la cornée, consécutive à une affection diarrhéique, est, selon eux, « loin
d'être rare dans les pays sous-développés ». Ils démontrent également qu'il est
impossible que l'on ait pu enlever les cornées tout en laissant les globes
oculaires. Enfin, ils estiment que l'état infectieux de l'enfant constituait en lui-
même une contre-indication médicale absolue au prélèvement d'organe ou de
tissu, vus les risques de contamination pour le receveur.
Interrogé par « le Monde », Henri Amouroux, président du jury du prix Albert-
Londres, juge qu'« un tel document est indiscutable ». « Nous n'entendons pas
le contester », ajoute-t-il en précisant que les membres du jury seront réunis « le
plus tôt possible » afin « de savoir quelles conclusions nous devons tirer de ces
nouveaux éléments ».

Huma

Il est vrai que l'article datant de 1995, madame Robin aura du mal à faire passer cela pour du marketing viral (http://imposteurs.over-blog.com/article-17179580.html) venant de Monsanto et destiné à semer le doute sur la validité de son enquête qui parait en 2008. Encore que sait-on jamais...Peut-être va-t-elle imaginer que les dirigeants de Monsanto avaient procédé à des scéances de divination ?

Le pire de tout ,dans ces affaires, ce n'est pas de constater que Monsanto,comme tous les groupes capitalistes ,est prêt à tout pour faire des profits.....c'est ,somme toute très banal...
Non ,ce qui est grave ,c'est que ,dans l'air du temps favorable à leurs élucubrations ,les écolo-mystiques font semblant de découvrir cette soif de profits sans scrupule,pour considérer que le principe même de la recherche ogm est dangereux ...
un peu comme si les magouilles des labos pharmaceutiques ou des cliniques privées devaient nous amener à refuser les progrès (réels ou potentiels) de la recherche pharmacologique ou médicale...
Doit on par avance rejeter toute avancée technique, scientifique ou technologique sous prétexte qu'elle intervient sous le règne odieux et imbécile du capital ?
satanas
 
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Message par Crockette » 17 Mars 2008, 17:16

j'ai bien lu ce que canardos a dit plus haut :

plusieurs remarques : je croyais et ça fait maintenant un bout de temps que toi et ton ami txi démontraient à tout le monde que c'était impossible le croisement d'un mais OGM avec par exemple un mais local mexicain ancestral..hors on s'aperçoit aujourd'hui que les scientifiques ont un doute !

meme si l'étude mexicaine reste à confirmer ou à infirmer (car la je suis d'accord avec canardos il faut au moins trois labo indépendants qui se penchent sur cette étude question de régle de l'art en matière de sciences) les scientifiques ont un doute maintenant.

ensuite pourquoi plus de traces de ce mais "transgene" que j'appelerai perso mais croisé pour éviter toute confusion : ben simplement que vu sa tronche, les paysans mexicains l'ont détruit à la racine pour éviter sa propagation !
ils ont eu des formateurs qui se sont déplacés ds tout le pays.

enfin la puissance financière de MO Santo quand meme : des paysans américains qui se retrouvent au tribunal car ils ont du mais ogm sur leur terre etc. tout ça c'est pas du vent quand meme..
j'ai rien compris à ton explication canardos sur le fait que des paysans indiens se suicident ou non à cause du coton BT : c'est pas le coton OGM Bt qui les tue mais les conditions dans lesquelles ils doivent s'endetter pour en acheter, ça fait des mois que je le dis ça !

sinon je reconnais que TXi et toi en savait un rayon : alors oui ou non le fait de manger une plante OGM avec des molécules insecticides intrinsèques à la plante, c'ets nocif ou non pour l'oganisme humain et les animaux ?? :33:


Crockette
 

Message par com_71 » 17 Mars 2008, 19:06

(Crockette @ lundi 17 mars 2008 à 17:16 a écrit : oui ou non le fait de manger une plante OGM avec des molécules insecticides intrinsèques à la plante, c'ets nocif ou non pour l'organisme humain et les animaux ?? :roll: :roll:
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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com_71
 
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Message par jeug » 17 Mars 2008, 19:50

TSS TSS ... une araignée, ça n'est pas un insecte
jeug
 
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