
En janvier 94, après que la Banque mondiale & FMI aient coupé les "vivres" à un tas de pays d'Afrique de la zone franc qui ne taillaient pas assez dans le vif, la France a concédé une dévaluation du franc CFA...
La question que je me pose est celle du lien entre cette dévaluation (sa mécanique propre) et les intérêts de la finance internationale (l'extorsion de plus-value) : en quoi ça consiste en fait ? Pourquoi ça rapporte ? :33:
Pour être plus précis : il y a eu "reprise" ou "croissance" des pays concernés après la dévaluation, mais aussi, dans le même temps, une aggravation brutale des conditions de vie des travailleurs (perte de salaire de moitié) : cette perte de salaire n'est-elle qu'un simple effet comptable (salaire "dévalué" mais augmentation des prix) ou bien a-t-elle eu aussi une incidence sur le taux de plus-value ? (surement, mais comment ça marche, cette bête-là ? :hum: )
Questions subsidiaires : on dit que la France, à l'occasion, montrait qu'elle n'était qu'un impérialisme de seconde zone. Mais en acceptant la dévaluation, ne faisait-elle qu'obtempérer :prosterne: à plus gros qu'elle (pour sauver les meubles dans un rapport de force qui ne lui était pas favorables) ou n'y trouvait-elle pas, elle aussi, franchement son compte :whistling_notes: (pour retrouver finalement tous ses petits) ?
Voilà, voilà...