Un texte intéressant

Marxisme et mouvement ouvrier.

Message par Zimer » 25 Avr 2008, 22:19

a écrit :Le Convive El convidado de piedra
tu est réellement insupportable , en effet je ne reviendrais pas sur l'analyse de la soit-disant révolution culturelle ,le caractère de cette réaction sanguinaire anti-ouvrière est bien expliquè dans l'article posté de la LDC , mais encore une fois derrière le verbiage et le vocable de Maoïsme ce n'est rien d 'autre que le stalinisme , Mao et les Moaîste se revendiquant clairement du Stalinisme contre les "révisioniste Khroutchévien pro Urss " ; alors oui pour les trotskysme cet avatar du Stalinisme fut un ennemi à combattre au même titre que le Stalinisme ...

PS : l'un des truc le plus insupportable de l'argumentaire d'El Convidado s'est le ton culpabilisant et compassionel sur ces camardes morts sous la torture de Pinochet ....ce qui pomperait court à touteS critiques .....Cela me rappel mes grands oncles qui pour défendre les infamies et les crimes de l'État Sioniste avaient comme argument suprême leur avant bras tatoué avec leur numéro de matricule d'Auschwitz ..
Zimer
 
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Message par lavana » 26 Avr 2008, 07:16

(El convidado de piedra @ vendredi 25 avril 2008 à 18:57 a écrit :


Evidement qu'on ne peut rien comprendre ni au maoisme ni à l'histoire de cette période et de la révolution mondiale sans connaitre les écrits de Mao au moins, un peu d'histoire du PCCH, de la lutte au sein du parti chinois et des documents phares de la révolution culturelle, surtout la Résolution du CC du PCCH qui la lance.

Hélas je n'ai rien sous la main, ce que j'avais (cela fait longtemps) se sont perdus...pour des raisons diverses.

(...)

Mais celui qui veut trouver, trouve et celui qui veut chercher la verité dans les faits (mot courant et celebre de Mao) trouvera.

(...)

Si on veut connaitre le Trotskysme, il faut lire Trotsky; je ne sais pas comment connaitre le maoisme sans lire Mao Tse Tung.

Quant à la lecture des oeuvres de MAO. Bien sûr qu'on peut facilement les trouver. La question n'est pas là. C'est quel crédit apporter à ses écrits. La stratégie militaire est une chose qui se vérifie assez vite. Sur le reste, on peut camoufler une politique avec des formules que l'on vide de toute réalité. Le Stalinisme nous a montré toute sa science en ce domaine.

Nous ne mettons pas sur le même plan les écrits de Lénine et Trotsky et ceux de Mao et Staline.

Justement il faudrait ouvrir un fil pour expliquer cela mais ça demande là aussi un gros boulot.







a écrit :Des commentateurs qui savent pour ce qui est de Mao qu'il est  "stalinien" (bien qu'il se soit battu toute sa vie politique contre les orientations de Staline en Chine)


Tout ça nous fait du travail, être Stalinien n'êmpêche absolument pas de s'opposer à des directives de Staline. C'est l'utilisation des mêmes méthodes qui fait le Stalinien.

En fait tu le sais très bien mais tu joues un peu sur les mots.

Je cherche une définition solide de ce qu'est le stalinisme et je reviendrai là-dessus.
lavana
 
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Message par lavana » 26 Avr 2008, 07:31

Un article de LO de 1961 peut-être pas très éclairant sur l'opportunisme idéologique des staliniens. Bien évidemment tout cela demanderait de longs développements hors de ma portée.

Je me doute que Le Convive va nous parler de son autre cheval de bataille "la souplesse tactique" qui est évidemment nécessaire mais qui peut couvrir (et a couvert) tout un tas d'aventures et de manipulations.

Là aussi, il faudrait abondamment "réciter" (comme disent certains) ce qu'a écrit Trosky. (je parle, pour Trosky, de l'opportunisme idéologique des staliniens, pas de la Chine de 1961, bien évidemment.)

Un gros boulot; certainement déjà fait en partie. En tout cas, moi ça m'intéresserait qu'on ouvre un fil sur ce point si d'aucuns se sentnt le courage d'y participer en donnant des textes.




a écrit :Le «schisme» chinois
28 novembre 1961
Lors du Congrès du P.C.U.S., le différend qui oppose la Chine à l’U.R.S.S. à l’intérieur du «bloc socialiste» est apparu publiquement comme jamais encore.
La délégation chinoise conduite par Chou-En-Laï n’a pas manqué une seule occasion d’affirmer son indépendance d’esprit et son non-alignement sur la politique de Moscou : que ce soit sur le problème de la coexistence pacifique, de la déstalinisation ou bien du schisme albanais.
Ce qui a permis à Krouchtchev d’associer dans une même menace, quoique nuancée, Mao-Tsé-Toung, Enver Hodja et Molotov.
Ce conflit, qu’on dit idéologique, entre Mao-Tsé-Toung et Krouchtchev, la presse nous en entretient depuis près de deux ans.
Mao-Tsé-Toung et les dirigeants chinois reprocheraient à l’U.R.S.S. de faire une erreur théorique grave en affirmant que la coexistence pacifique des deux systèmes sociaux qui se partagent le monde est possible.
Pour eux, il n’y aurait de solution au problème de la paix dans le monde, que dans la disparition de l’impérialisme, grand responsable des guerres. Mais si les chinois sont de purs idéologues, fidèles aux principes marxistes, qu’attendent-ils pour «exporter» leur révolution ? A quelle révolution coloniale la Chine a-t-elle plus que l’U.R.S.S. apporté son appui en dehors d’une aide inefficace et bavarde, excepté et encore, les pays de son propre «glacis» ?
Même, puisque telles seraient ces divergences, comment se manifeste son soutien particulier aux communistes des pays «sous-développés» par rapport aux formations nationalistes de ces pays ?
Le soutien que la Chine accorde aux formations de «gauche» au Laos, ressemble tout juste au soutien, qu’a accordé, l’U.R.S.S. aux partis communistes d’Europe orientale en 1945, pour des raisons de sécurité militaire.
De plus, lorsqu’il rend hommage à la momie de Staline «grand marxiste-léniniste», alors qu’à la tribune, Krouchtchev dénonce les crimes de Staline et donne le signal d’une déstalinisation accélérée (bien que superficielle), Chou-En-Laï oublie-t-il qu’il n’y eut guère plus grand théoricien de la coexistence pacifique que Staline ?
Aussi, quand la Chine reproche aux dirigeants d’Union Soviétique leur opportunisme, cela ne trompe personne. Les contradictions théoriques dans lesquelles s’enferment les communistes chinois sont des preuves ou de leur ignorance en matière de socialisme, ou de leur hypocrisie, ou plus vraisemblablement des deux à la fois.
La Chine, immense pays de six cent millions d’habitants, occupe dans le «bloc socialiste » et vis-à-vis de l’U.R.S.S. une position différente de celle des autres pays du bloc oriental.
Le Parti Communiste chinois y prit le pouvoir sans l’aide de l’URSS et en s’opposant à la bureaucratie stalinienne et à sa direction favorable à une coalition avec Chang-Kaï-Chek (c’est ce dernier qui refusa), ce qui lui assura une certaine indépendance vis-à-vis de la bureaucratie soviétique en même temps que pas mal de prestige.
Mao-Tsé-Tung est la plus grande figure du mouvement stalinien... après Staline.
L’importance de la Chine, son poids, la position privilégiée qu’elle occupe au sein du «communisme mondial», conduisent tout naturellement la bureaucratie chinoise à revendiquer la mise au service de ses intérêts propres et, éventuellement au service de ceux de l’U.R.S.S., quand ils n’entrent pas en contradiction avec les siens, ce qui n’est pas toujours le cas, des différents partis communistes du Monde.
De même que l’U.R.S.S., la Chine aimerait pouvoir utiliser les partis communistes nationaux, comme autant de pions sur l’échiquier international pour les besoins de sa politique extérieure et de sa diplomatie.
C’est dans cette perspective que semble s’inscrire la politique chinoise de ces dernières années face à l’Union Soviétique, «au bloc socialiste» et aux pays coloniaux en voie d’émancipation.
C’est ce que pourrait signifier l’appui qu’elle accorda à l’Albanie vis-à-vis de l’U.R.S.S.
Pour s’attirer les sympathies des «démocraties populaires» de l’Europe de l’Est, et les faire basculer dans son orbite, la Chine est prête à saisir tous les prétextes qui puissent remettre en cause l’autorité de l’Union Soviétique.
En particulier, elle est portée à se faire leur porte-parole, puisque de toutes façons, il lui est impossible de se livrer au même pillage que l’U.R.S.S. de leur économie (ce qui ne lui interdit absolument pas de s’y livrer dans les pays de son propre glacis).
Et c’est au nom de la «démocratie» au sein du mouvement communiste qu’elle mène la bataille ! Etendard déjà pas mal utilisé, par bien d’autres.
C’est ce qui pourrait également expliquer la démagogie à laquelle elle se livre avec les pays coloniaux bien qu’elle reste dans les limites étroites de la prudence opportuniste.
Pour la Chine, pas plus que pour l’U.R.S.S. la question ne se pose de rompre l’équilibre et «d’éprouver par la force la stabilité du système capitaliste».
Si cet équilibre est un jour menacé, la Chine essayera certainement de le rétablir empiriquement en abandonnant ou en monnayant l’une ou l’autre des révolutions coloniales.
En faisant de la «guerre inévitable» son cheval de bataille, la Chine ne fait que choisir dans sa lutte d’influence contre l’Union Soviétique un moyen démagogique de rallier à elle les partis communistes des pays ex-coloniaux.
Dans la perspective d’un règlement éventuel entre les deux blocs, la Chine entend que l’on tienne compte de ses intérêts. En bombardant les îles Quemoy et Matsu, elle fit entendre au monde occidental par la voix des canons, puisqu’elle n’est pas représentée à l’O.N.U., en même temps qu’elle rappela à l’U.R.S.S., qu’on ne pouvait pas délibérément ignorer ses intérêts. Mais, gageons que si demain la Chine obtenait des pays capitalistes qu’ils lèvent leur blocus économique et qu’ils lui accordent un siège à l’O.N.U., nous la verrions donner à l’U.R.S.S. des conseils de modération, dans l’affaire de Berlin par exemple.
La Chine est liée à l’U.R.S.S. beaucoup par le fait qu’elle ne peut trouver aucun appui auprès des impérialistes, un peu par quelques liens économiques, et pas du tout par une idéologie commune. D’idéologie, pas plus que l’U.R.S.S., elle n’en a. On ne peut donc concevoir d’opposition entre elles à ce propos. Les «divergences» qu’elles affichent ne sont destinées qu’à masquer les antagonismes qu’elles cachent.
lavana
 
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Message par artza » 26 Avr 2008, 07:33

(Zimer @ vendredi 25 avril 2008 à 23:19 a écrit :Mao et les Moaîste se revendiquant clairement du Stalinisme contre les "révisioniste Khroutchévien pro Urss " ; alors oui pour les trotskysme cet avatar du Stalinisme fut un ennemi  à combattre au même titre que le Stalinisme  ...


Je n'ai connu de maoïstes, que ceux de France.

Au départ c'était une poignée de militants du PC mal à l'aise de l'adaptation de leur parti associé à un tout petit courant tiers-mondiste, ensuite il yeut des étudiants, c'était déjà autre chose.

Rapidement il yeut plusieurs groupes qui divergèrent rapidement et proposaient des politiques très différentes.

Après 68, il fut avec quelques uns possible de travailler. Ce que fit LO au moins dans une ville de la banlieue parisienne et dans une grande usine de province.

D'ailleurs après 68 LO proposait la formation d'"un parti des des gauchistes". Elle le proposait aux maos aussi.

Les maoïstes ne posèrent jamais les problèmes que posa le PC et identifier les deux n'a pas beaucoup de sens.

De fait ils disparurent. Ce fut pas un hasard.

Aujourd'hui il subsiste toujours en France de tout petits groupes, inconnus du public mais pas forcément inactifs.

J'ai, il y a quelques années côtoyé un camarade d'un de ces groupes, très gentil et militant, anti-stalinien. Il faisait surtout du syndicalisme et des trucs de soutien aux immigrés, on était souvent sur la même longueur d'ondes dans les bagarres.
artza
 
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Message par Vérié » 26 Avr 2008, 09:00

(artza @ samedi 26 avril 2008 à 08:33 a écrit : Les maoïstes ne posèrent jamais les problèmes que posa le PC et identifier les deux n'a pas beaucoup de sens.


IL Y A EU MAOS... ET MAOS

Euh... Ca dépend de quels maoistes on parle. Il y avait tellement, comme tu le dis, de variétés de maos, avec des politiques complètement différentes, qu'on peut difficilement généraliser.
Le PCMLF, le plus gros et le plus ouvrier, directement issu du PC, était le plus stalinien et le plus violemment anti-trotskyste. ("Trotsky assassiné pour une affaire de moeurs", écrivait l'Humanité rouge.) Bien sûr, ils n'avaient pas les moyens de pratiquer à grande échelle les méthodes du PC, mais c'est bien la seule différence. Le PCMLF était d'ailleurs plus ou moins "reconnu" par la Chine : ses dirigeanst étaient invités là-bas et rencontraient des officiels (de second rang tout de même, pas le grand Guide himself).

Quant aux mao-spontex, issus de milieux étudiants pour la plupart, ils voyaient dans la révolution culturelle une révolte spontanée d ela jeunesse contre l'ordre établi. Leurs relations avec la Chine étaient purement fantasmatiques.

Une branche Mao a aussi donné naissance à la Cause du peuple, d'où sont issues la GP et Action directe.

Un des rares groupes Mao à avoir survécu et fait du travail en milieu ouvrier avec régularité est Pour le Parti, qui publie Partisan et vient parfois à la fête de LO. Ils sont très corrects sur beaucoup de points. Ils ont rompu avec le stalinisme, mais pas avec... la révolution culturelle.

SUR LE STALINISME
Un forumeur s'étonne qu'on emploie fréquemment le terme de "stalinien". Il ne s'agit pas d'une insulte mais d'une caractérisation politique, qui se rapporte à un phénomène politico-social historique bien précis. Cela désigne donc à la fois les méthodes employées (mensonges, calomnies, répression violente des opposants, refus de toute démocratie ouvrière etc) et les régimes dictatoriaux mis en place en usurpant le drapeau du communisme.

Lavana a tout à fait raison de dire qu'on ne met pas tous les écrits sur le meme plan. On est obligé de tenir compte du role de leurs auteurs, des circonstances dans lesquelles les textes ont été écrits. Cela nous permet d'évaluer leur degré de fiabilité. Par exemple, si nous voulons être informés sur la grève de Citroen Aulnay, mieux vaut lire la brochure de LO qu'un article du Monde, ou même de l'Huma ou de la Vie ouvrière qui vont, nous le savons, privilégier le point de vue des dirigeants syndicaux.

On ne peut pas discuter des textes de Staline de 1950 ou de Mao de 1970 - et pourqui pas de textes des dirigeants chinois d'aujourd'hui, qui eux-aussi parlent toujours de "communisme" de "parti", de "classe ouvrière", de "marxisme" etc, comme si nous avions affaire à des textes de dirigeants révolutionnaires. Ce sont des textes de circonstance, parfois déconnectés de la réalité, parfois destinés à justifier telle ou telle politique.

Quant aux écrits de Mao, je signale à Convivio que Simon Leys (qu'il devrait lire de toute urgence) en cite pas mal... en les décodant justement.

REVOLUTION CULTURELLE ET RIVALITES AU SEIN DU PC CHINOIS

Pour en revenir à la GRCP, l'un des forumeurs (Zappa ou Lavana ?) pense qu'elle a été seulement une opération de mise au pas de la population, suivant la thèse de LO 1967. (Sur ce point on discute davantage entre trotskystes proches de LO qu'avec Conviviado...).

Cette thèse me parait insuffisante pour expliquer la GRCP car les mouvements ouvriers, les affrontements, la répression ne se sont produits qu'APRES le déclenchement de la GRCP, en raison du désordre et de la confusion créées par cette invasion des villes par des foules de jeunes venus souvent de loin.

Je pense qu'il y a bien eu un affrontement au sein du PC chinois et que Mao s'est appuyé sur l'armée contre ses rivaux du parti. Simon Leys explique d'ailleurs tout cela de façon très détaillée. (Désolé de faire systématiquement appel à lui, mais il me semble être le meilleur analyste de ces événements. Sauf textes que je ne connais pas. ) Si le seul but de la GRCP avait été la mise au pas de la classe ouvrière, pourquoi avoir chassé, humilié, assassiné tant de cadres et de dirigeants locaux, qui n'étaient certes pas dans leur immense majorité des porte-parole des travailleurs ? La LDC 67 ne répond pas à cette question.

Quelle était la nature de cet affrontement ? Ce n'était certes pas un affrontement de classes entre une ligne bourgeoise et une ligne prolétarienne comme le croyaient fort naivement les maoistes étrangers. Il est d'ailleurs très significatif que nombre de bureaucrates sont passés d'un camp à l'autre. Les favoris de Mao du jour se sont retrouvés réprouvés du lendemain et vice-versa. Quant aux malheureux gardes rouges manipulés, ils ont été déportés par centaines milliers voire par millions dans les campagnes quand Mao a estimé que leur role était terminé.

Il n'y a donc pas de principes politiques fermes dans tout cela. Essentiellement une lutte pour le pouvoir. Mao était déconsidéré par les échecs catastrophiques du grands bonds en avant. Certes, superficiellement, la GRCP préconisait la poursuite d'une politique économique volontariste, productiviste à outrance, continuait à faire de nécessité vertu etc, alors que nombre de cadres du parti voulaient rompre avec cette politique dont ils venaient de mesurer les effets désastreux.

Mais Mao s'est montré capable de reprendre à son compte une partie de la politique des opposants selon des techniques bureaucratiques traditionnelles. De la même façon par exemple que Staline après avoir réprimé l'opposition de gauche a repris une partie de sa politique. Ces zigzags sont caractéristiques de ces régimes.
Et, oui, désolé Convivio, la volonté de conserver le poovoir fait partie des motivations les plus importantes de tous les dictateurs : ils sont prets à accepter la politique de leurs opposants, à condition de la diriger eux-memes. Toute l'histoire en atteste.

LES HORREURS DE LA REVOLUTION CULTURELLE
Matrok s'étonne qu'on ne les évoque pas davantage. Eh bien, pour ma part, je tenais surtout à insister sur la nature des faits sociaux. Et je m'attendais bien sûr à ce que Conviviado nous sorte que "La révolution n'est pas un diner de gala" (Mao)

Mais il est vrai que les méthodes employés ne sont pas celles des communistes révolutionnaires. Promener des gens avec des pancartes insultantes sur le dos, des bonnets d'ane, leur cracher dessus, les battre en public, les faire mettre à genoux devant la foule, non ce ne sont pas nos méthodes ! Les descentes des gardes rouges chez des gens accusés d'appartenir à la "bande noire" et de cacher des "vieilleries" (Livres étrangers, disques de musique étrangère etc) ressemblent beaucoup aux descentes des chemises noires de Mussolini ! Et ce ne sont pas des "bavures" : ces brimades ignobles furent systématiquement utilisées pour briser les adversaires politiques du jour.

Certes les bolcheviks, la tchéka ont tué des gens, mais jamais le lynchage public n'a été érigé en méthode par les bolcheviks. Cela ne s'est fait qu'après la contre-révolution, avec les grangs procès de Moscou, les dénonciations, les séances d'auto-critique dans les entreprises etc.

On peut noter à ce propos que certains maos en France ont tenté d'imiter leurs modèles : c'est ainsi qu'ils avaient mis des pancartes sur le dos d'un membre du'ne milice patronale de Citroen en l'avait promené dans la foule, sous les crachats, les huées, les coups etc.
Vérié
 
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