Voici un lien avec le texte http://nouveaunepal.over-blog.com/.
Il s'agit du blog du comité pour un nouveau Népal gérer par "le comité de solidarité franco-Népalais".
(El convidado de piedra @ jeudi 8 mai 2008 à 21:09 a écrit :
Ne vous etonnez pas si on vous accuse un jour d'être des alliés objectifs des réactionnaires
Qu'en termes galants ces choses là sont dites...
Mais tu sais très bien que contre l'impérialisme nous avons été du côté de Castro (qui n'était en rien un communiste) et d'Ho Chi Minh (idem), ce dernier ayant fait assassiner nombre de nos camarades au Viet-Nam.
Pareil au Népal, nous serons contre l'impérialisme s'il doit y avoir un affrontement. Pas besoin pour ça de peindre les m-l en rouge.L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
a écrit :
Puig n'avait pas lu ceci? La base économique capitaliste permet alors le développement du socialisme, phase de transition vers le communisme ni ceci: Le challenge est donc de construire une alliance entre le prolétariat, la paysannerie, la classe petite bourgeoise et la bourgeoisie nationale – le leadership devant être assume par le prolétariat. Cela permet dans un premier temps de développer l’économie, principalement l’industrie via une réforme agraire qui rallie l’ensemble de la petite et moyenne paysannerie à la révolution
a écrit : Bientôt le drapeau rouge flottera sur le toit du monde !
1. Les faits récents
Le 10 avril des élections ont eu lieu au Népal. Après plus de dix ans de lutte politique sans merci, celles-ci devaient élire l’Assemblée Constituante sensée mettre fin à la monarchie et proclamer une république. Comme on pouvait s’y attendre, le peuple népalais a porté au pouvoir le parti qui s’était le plus impliqué dans la lutte pour la république : le Parti Communiste Népalais-Maoïste. Avec 217 sièges sur 601, les maoïstes se retrouvent largement en tête, largement devant les sept partis démocratiques bourgeois (mais dont certains coopèrent secrètement avec le roi ou des pays étrangers) qui lui faisaient face.
2. Guerre populaire et processus de paix
Le peuple Népalais, le Parti Communiste Népalais – Maoïste, son armée populaire, et leur chef, le camarade Prachanda, viennent de franchir une nouvelle marche du processus révolutionnaire en cours. Il est vrai qu’au Népal comme en France, les communistes authentiques savent que les élections ne permettent pas réellement de changer les choses. Mais elles peuvent servir de point d’appui dans le rapport de force politico-militaire contre l’impérialisme mondial.
Le “ Processus de Paix ” engagé depuis deux ans avait pour but de réaliser les tâches révolutionnaires démocratiques, en pratiquant l’alliance avec la bourgeoisie nationale opposée à la féodalité et à l’impérialisme étranger, comme une première étape avant la révolution socialiste qui éradiquera toute forme de bourgeoisie. Pour que la transition d’une révolution à l’autre, de la démocratie au socialisme, se fasse dans des conditions optimales, le mieux est que le processus se fasse du début à la fin sous l’égide du prolétariat, dont le PCN-M est l’émanation politique (c’est ce qu’on appelle la Démocratie nouvelle) Or, le prolétariat (allié ou non à la bourgeoisie nationale) ne prend pas le pouvoir par les élections mais par la liquidation violente de l’ancienne machine d’Etat.
Pour les maoïstes népalais-e-s, le “ processus de paix ” n’est qu’un temps de la guerre populaire, celui de l’équilibre stratégique, moment où ni la révolution ni la réaction ne peuvent se détruire mutuellement. Et l’équilibre stratégique permet de préparer l’offensive stratégique dans laquelle le peuple, sous la direction du prolétariat, pourra prendre le pouvoir, dans laquelle guérilla rurale et insurrection urbaine pourront s’associer.
3. Conséquences internationales
Mais les puissances impérialistes de la région (Chine, Inde) et plus éloignées (USA, France, Angleterre, Japon…) sont déterminées à barrer la route par n’importe quel moyen au PCN-M. L’Inde, alliée indéfectible de l’ex-roi Prachanda, fait venir des armes en essayant de s’appuyer sur la communauté Madhesi pour déstabiliser le pays et servir de prétexte à une intervention de l’ONU, déjà présente pour “ surveiller ” le processus de paix. La Chine, elle, bien qu’elle ne puisse autoriser la présence de troupes occidentales à sa frontière Sud-Ouest, a exécuté plusieurs membres du PCN-M à sa frontière, et, la dernière fois que la guérilla maoïste avait manqué de s’emparer de la capitale népalaise Katmandou, elle avait mis son armée en état d’alerte. Quant aux Etats-Unis, ils ont depuis longtemps classé le PCN-M comme “ terroriste ”. Tout le monde craint l’émergence d’une révolution au Népal, notamment à cause des risques de contagion qu’elle fait craindre. N’oublions pas qu’en Inde, les guérillas maoïstes directement liées au PCN-M contrôlent de très vastes parties du territoire, allant de la frontière népalaise jusqu’à l’océan, et sont aujourd’hui en plein essor. Quant à la Chine, les conditions de vie de son innombrable classe ouvrière ne cessent de se dégrader, loin des beaux quartiers de Shanghaï. Ce pays connaît à lui tout seul plus de grèves et de mouvements sociaux ouvriers, paysans, étudiants, etc. que tout le reste du monde réuni. Sans parler du souvenir de la Révolution Culturelle encore vif chez des centaines de millions de personnes.
4. Le complot de la réaction intérieure
Récemment, l’ex-roi Gyanendra a annoncé qu’il refuserait de s’exiler, laissant entendre qu’il refuserait même de renoncer au pouvoir. Le complot de la réaction intérieure, appuyé par l’Inde, se développe, et l’armée reste acquise, dans une large mesure, à l’ancien régime féodal. Parmi les partis dits “ démocratiques ”, des partis tels que par exemple le Congrès Népalais (deuxième formation du pays) garde encore des liens très forts avec la réaction intérieure. Le défi de la violence est présent des deux côtés, et il est fort peu probable que le différent irréconciliable entre les forces pro-féodales et pro-impérialistes d’un côté, et les forces de révolution nationale et démocratique de l’autre, ne trouve une solution pacifique
Les camarades népalais-e-s raniment la flamme révolutionnaire dans le monde
1. Un très grand espoir
Vu de France l’avancée rapide du processus révolutionnaire au Népal représente un espoir énorme. Il est vrai que cette révolution apparaît comme 1000 fois plus authentique et crédible que la “ Révolution bolivarienne ” de Monsieur Chavez au Venezuela ! Le peuple népalais est aujourd’hui réellement en train de prendre son avenir en main.
Le message que l’on peut retirer de la situation au Népal est, entre autres, que toutes les fables dont on nous a bassiné pendant des années sur la “ fin du communisme ”, et autres élucubrations des cerbères anticommunistes n’ont pu empêcher ni la crise du système impérialiste, ni la volonté des travailleuses et des travailleurs du monde de se débarrasser de toute exploitation.
Le Parti Communiste Népalais Maoïste et son chef Prachanda nous montrent par leur exemple qu’il est toujours possible de passer de la résistance à l’offensive, et de l’offensive à la révolution. Ils nous montrent que parallèlement aux ombres qui s’étendent sur la situation internationale (crise, guerre, fascisme, etc.), il existe un feu révolutionnaire qui ne demande qu’à être attisé et à se répandre dans toute la plaine.
2. Le Maoïsme
Nous autres JCML du Rhône, nous pensons que ce n’est pas un hasard si c’est un parti maoïste, vieux de moins de quinze ans, qui est en train de montrer au monde qu’un avenir socialiste est plus que jamais possible et nécessaire. L’approfondissement maoïste du marxisme-léninisme a permis de renforcer sa ligne de masse, de saisir les lois de la guerre populaire prolongée, combinée à l’action légale, de saisir correctement les contradictions de la société, de défendre le modèle de la démocratie nouvelle nécessaire à tous les pays dominés par l’impérialisme, de combattre les illusions sur la Chine actuelle, socialiste en paroles, impérialiste en fait, de mener correctement la lutte contre l’opportunisme de droite au sein même du Parti. Nous pensons qu’en suivant l’exemple des communistes népalais, tous les communistes du monde devraient étudier le maoïsme pour conduire la lutte révolutionnaire à de nouvelles victoires.
3. Pourquoi nous devons les soutenir
Pour l’instant, les camarades népalais-e-s ont besoin de notre soutien. Ne serait-ce que pour combattre une intervention étrangère (la France –qui sait ?- pourrait bien être de la partie). Nous devons faire la plus large information de ce qui se passe là-bas, des réalisations maoïstes dans ce pays, et défendre la souveraineté du peuple népalais. N’oublions pas que la bourgeoisie défend les élections surtout (autant dire seulement) lorsqu’elles lui donnent raison. Aussitôt défaite dans les urnes, elle essaye par tous les moyens de revenir dans le jeu (rappelez-vous 2005 non à la Constitution, 2008 Traité “ simplifié ” européen). Les camarades ont besoin de notre soutien parce que les maoïstes népalais-e-s, chinois-e-s (nous ne parlons bien sûr pas du “ maoïsme ” officiel), et indien-ne-s sont peut être les seul-e-s aujourd’hui à pouvoir réellement tenir en échecs les plans de l’impérialisme mondial.
a écrit :Quant à ce que tu as écrit je suis assez d'accord (si on enleve ce que tu me pretes et que je n'achete pas)
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