a écrit :franchement, wapi et abounouwas, txi argumente. il montre comment dans son texte "en finir avec l'idéologie du progres" Bové se revendique ouvertement de Ivan Illich, Serge Latouche, François Partant, et Jacques Ellul. les théoriciens de la décroissance, ceux qui s'opposent au developement des pays pauvres,
Je ne vais pas me faire l'avocat de la décroissance, certes non, en revanche ce que je remets en cause c'est la
caricature qui en est faite. Car moi aussi je peux faire des "copier-coller" (je prends ce qui m'arrange, c'est plus simple, et je ne cite pas non plus) et cela donnerait ceci:
a écrit :Le développement comme la mondialisation sont des "machines" a affamer les peuples. Avant les années 70, en Afrique, les populations disposaient de peu de biens manufacturés, mais personne, en temps normal, ne mourait de faim. Après 50 années de développement, c'est chose faite. Mieux, en Argentine, pays traditionnel d'élevage bovin, avant l'offensive développementiste des années 80, on gaspillait inconsidérément la viande de boeuf, abandonnant les bas morceaux. Aujourd'hui, les gens pillent les supermarchés pour survivre et les fonds marins, exploités sans vergogne par les flottes étrangères entre 85 et 95 pour accroître des exportations sans grand profit pour la population, ne peuvent plus constituer un recours.
"Sous le masque de la croissance se dissimule, en fait, la création de la pénurie".
pour Serge Latouche. On est loin du "Barbie du Larzac"
a écrit :Quelle idéologie « antilibérale » Bové défend-il donc ? Il dénonce dans ce texte l’idéologie progressiste « qui a été l’idéologie dominante , construite à la fois par les libéraux et les marxistes, constituant la face et le revers d’une même médaille ». « Ce qui fait qu’une nouvelle pensée (sic) existe aujourd’hui c’est que l’on a compris que ces systèmes étaient rigoureusement identiques, basés sur le scientisme, sur la logique de la production et du marché et sur la glorification de l’état ou de ses institutions ».
a écrit :c'est pas profondement réactionnaire ça?
si, mais un réactionnaire n'est pas un génocidaire.
a écrit :et wapi, quand des gens veulent refuser aux pauvres le droit à l'école au logement aux soins médicaux, à l'eau potable, c'est pas des petits pol pot verts au moins en pensée?
voilà tout le problème, tu supposes des pensées sans en justifier la mesure, ce n'est pas scientifique. Au mieux tu infères, au pire tu calomnies. Que Bové ait explicitement tenu ces propos - même en pensée (Canardos l'extralucide me contredira peut-être), j'en doute.
Je répète, il n'est pas question pour moi de prendre parti pour la décroissance, mais bien de regretter qu'une critique soit entachée par des considérations qui frisent la partialité (voir les multiples échantillons relevés).
Exemple: L'éloge de la pauvreté
a écrit :Sur la quatrième de couverture est résumé la philosophie profonde de la décroissance. On peut y lire notamment « Pourquoi ne pas laisser les pauvres tranquilles ? » . Que les pauvres restent pauvres…
n'y a-t-il
rien d'autre d'écrit sur la 4è de couv'?
si,
sur Amazon a écrit :Quatrième de couverture
L'ère du développement fait suite à celle de la colonisation, tout comme l'ère de la mondialisation prend le relais de celle du développement. L'occidentalisation du monde et l'uniformisation planétaire se renforcent avec l'accumulation sans limite du capital sous la domination toujours accrue des firmes transnationales. La guerre économique et les inégalités ne se déploient plus seulement entre les peuples mais aussi au sein des espaces nationaux. La destruction de l'environnement est universelle.
Il n'y a d'avenir écologique, culturel et politique soutenable et souhaitable qu'au-delà d'une nécessaire décolonisation de l'imaginaire. Il faut sortir non seulement de la mondialisation, mais encore du développement, en secouant le joug de la dictature de l'économie.
Les questions soulevées dans ce livre sont nombreuses et essentielles : Quels sont les « habits neufs » du développement ? L'économie criminelle est-elle l'avenir ou la vérité du développement ? Ne sommes-nous pas dans un processus de développement suicidaire ? Pourquoi ne pas laisser les pauvres tranquilles ? Comment répondre à l'oppression politique du développement ? Comment survivre au développement ? Y a-t-il des alternatives au développement ?
Ce que veulent - très maladroitement - dire ces auteurs (je ne partage absolument pas leur analyse, encore moins leur romantisme fantaisiste sur l'imaginaire), c'est que sous couvert de faire du développement, on va asservir ces populations. On est loin de "l'éloge de la pauvreté". Il suffit de démonter leur raisonnement, pas de travestir leurs propos.
Sur les sources intellectuelles de JB, là encore c'est
partiel et
JB sur Wiki permet brièvement de voir le parcours du personnage:
a écrit :
Ses sources culturelles
Il a une culture libertaire qu'il revendique pour ses actions de désobéissance civile, en citant également l'article II de la déclaration des droits de l'homme de 1789, lequel garantit le droit de résistance à l'oppression. Il cite dans ses lectures Kropotkine, Voline, Nestor Makhno, Elisée Reclus, Bakounine, Thoreau et notamment sa Désobéissance civile qui inspira Gandhi et Martin Luther King, Jean Giono, aime à parler de sa rencontre avec Lanza del Vasto, qui connut Gandhi personnellement et apprécie Louis Lecoin et Jacques Ellul[12]. Il a fréquenté Ellul de 1971 à 1973 au sein d'un groupe anarchiste non violent[13].
Il a été candidat à l'élection présidentielle française de 2007. Sa candidature a été annoncée le 1er février 2007 à la Bourse du travail de Seine-Saint-Denis suite à l'appel de 40 000 personnes en sa faveur. Malgré la difficulté et le délai très court (45 jours), il parvient de justesse à réunir les parrainages autorisant sa candidature.
José Bové est membre d'un GAEC (exploitation agricole) d'élevage de brebis pour la fabrication, en transformation directe, de fromages de brebis et de yaourts, situé à Montredon (commune de La Roque-Sainte-Marguerite, dans le département de l'Aveyron) sur le plateau du Larzac, où il s'est fait construire une maison en matériaux écologiques[14].
Il est membre fondateur, et fut porte-parole, du syndicat agricole français Confédération paysanne, syndicat qui souhaite, également, une « autre politique agricole » (dans un sens plus favorable à la petite paysannerie locale, moins sensible aux échanges — à commencer par le grand commerce international, et plus indépendante à l'égard des industries qui fournissent les matières premières ou qui consomment les produits de l'agriculture).
Il est membre fondateur d'ATTAC, membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence.
Dans son analyse de la société et du combat à mener, José Bové s'inspire de Henry David Thoreau, Gandhi et Jacques Ellul, qui se sont prononcés pour la désobéissance civile, la non-violence et la critique du système technicien.
Sur...
a écrit :je vois bien de l'acide, mais pas dans les propos de Txi, mais plutôt dans les tiens Abounouwas....on dirait que le fait de dire des vérités sur Bové provoque un écoulement de suc gastrique chez toi!
On n'a pas lu le même article, alors. Pour les malvoyants,
je cite encore Txi:
a écrit :Le mystique qui croit à la sourcellerie adhère très logiquement au mythe du savant fou.
a écrit :L’esprit de la meute subjuguée par un gourou
a écrit :Aussi ignare en histoire des idées qu’en matière d’OGM
a écrit :La haine qu’a Bové de la science
J'arrête?