(Vérié @ jeudi 5 juin 2008 à 12:07 a écrit : (com_71 @ mardi 3 juin 2008 à 11:06 a écrit : L'abolition de l'héritage n'est qu'une des mesures avancées, entre autres, une mesure pratique de gestion, pas du tout un but en soi.
Certes, ce n'est pas "un but en soi". Mais, plusieurs intervenants (Zappa par exemple) soulignent que l'abolition de l'héritage ne concernerait que "les moyens de production". Des chateaux, des propriétés hyper luxueuses de plusieurs centaines de m2 pour ue seule famille, des yatchs, des avions privés, ça ne fait pas partie des moyens de production. Je pense pas que les travailleurs au pouvoir décideraient de les laisser à leurs propriétaires.
Où fixer la barre ? Entre le modeste appartement acheté à crédit, le cabanon et la villa luxueuse ? Cela sera aux travailleurs d'en décider collectivement. On sait très bien que, pour régler le problème du logement, on comptera davantage sur la construction (avec les moyens matériels dont nous disposons aujourd'hui) que sur l'entassement de plusieurs famille dans les 12 pièces de Neuilly et du 16ème transformés en appartements collectifs à la manière de la révolution russe. Néanmoins, il me semble qu'un certain nombre de biens étrangers à la production devront aussi être partagés.
Ta remarque est sans rapport la phrase de Com que tu as relevée.
Pour poursuivre sur ta remarque : comme tu dis, "Cela sera aux travailleurs d'en décider collectivement".
Ce qu'on voulait faire remarquer (mais pas seulement nous, tous les marxistes), c'est que le chateau ou le yatch, pour déplacés qu'ils soient entre les mains d'un petit nombre, ne sont pas des instruments du pouvoir économique au même titre qu'une entreprise.
C'est la propriété des moyens de production qui permet l'enrichissement, le pouvoir économique, la répartition du profit à son avantage, l'orientation de la production vers le profit personnel et non la satisfaction des besoins prioritaires, etc.
Mais même si la priorité est moindre, le chateau et le yatch peuvent être utilisés pour les loisirs collectifs ou si urgence, transformés.